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Confession de Minuit / Roman

Chapter 9 No.9

Word Count: 1527    |    Released on: 04/12/2017

étais tout à fait s?r de ce qui m'y attendait, mais j'

rsaires avec la moitié de la perfidie que j'apporte à

ignifiante lettre. J'écoutais les bruits que faisait ma mère en dess

tant?t, voir cette usine d

b

de la maison Malindoire et Simonnet

pour me donner le change sur les raiso

avait l'air narquois et paterne des gens habitués au triomphe. Je le regardais avec u

glace le noeud de ma cravate. Je feuilletais mon carnet d'adresses et, tout à coup, sans trop savoir comment cela m'était arr

démon de mes nuits nouait autour de ma poitrine une étreinte souveraine et, enlacés, face contre face, nous nous enfoncions tous deux dan

ma canne et mon chapeau e

crétariat, oui, un secrétariat! J'aurais un bureau solitaire, avec une fenêtre ouvrant sur un arbre qui me baignerait d'une clarté verte, fra?che, funéraire

d je pense aux hommes, je les trouve si dignes d'affection que les larmes m'en viennent aux yeux. Je voudrais leur dire des paroles amicales, je voudrais vider mon coeur dans leur coeur; je voudrais être associé à leurs projets, à leurs actes, tenir une place dans leur vie, leur montrer comme je suis capable de constance, de fidélité, de sacrifice. Mais il y a en moi quelque cho

nexplicables, pour bien vous montrer, surtout, que si j'ai l'air d'u

choses. J'entends bien; mais il est nécessaire de faire des avances aux choses pour qu'elles vous proc

constatant, presque à toute minute, que le monde m'échap

r d'une grenouille remorquant un paquebot. Penché en avant, il pesait de tout son maigre corps sur la bricole qui lui sciait les épaules. D'une main, il serrait u

ion d'envie et de honte. L'existence du petit bonhomme lisant dans les brancards, cette ex

d'histoires désagréables. Une fois de plus j'appelle ?histoires? ce qui n'en es

ais ni les gens qui allaient dans ma direction, ni ceux qui allaient dans la direction opposée et, brusquement, une femme qui m

is peut-être depuis trois ou quatre minutes à la même allure que cette péronnelle. Et voilà, voilà la vie des grandes villes! Il faut avoir son rythme à soi et faire constamment en sorte qu'il ne co?ncide pas avec celui d'aucun autre. Marcher du même pas que

?te et c'est pourquoi je recherche, en

rouvai, un soir, en pleine foire du Lion de Belfort, sur le boulevard Arago. Je me souviens de ce soir-là, parce que je vis une chose bien curieuse, un

étaient le rebut de la foire. Vous savez, de ces baraques où l'on vend de la ?pate qui se tire?, verte et rose, de ces ba

iques. Il y avait, devant la baraque, un petit groupe d'ouvrières, de soldats, de flaneurs. il y avait aussi une espèce de vieux mangrelou, avec une barbe de quinze jours, toute blanche,

ons de boutique. Il tenait avec force la main fermée sur un gros sou, son gros sou de la journée, s?rement. Il l'a

oses que je voyais

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