Le Guaranis
ne étroite ravine et commen?a à gravir un sentier assez roide tracé, ou plut?t à peine indiqué, sur le fla
doute à franchir le rio Tieti, si, ainsi que semblait l'indiquer la direct
anejos et étaient armés de sabres, pistolets, couteaux et carabines; leu
rible du gaucho des pampas de la Banda Oriental, so
embuscades, offraient aux rayons obliques et sans chaleur du soleil couchant, au milieu de cette nature majestueuse et sauvage, une ressemblance frappante avec ces troupes d'aventuriers paulistas qui, au seizième et au dix-septième siècle, semblaie
nomades, chasseurs et pasteurs pour la plupart, mais qui alors était encore parcouru par plusieurs nations indiennes, rendues redoutables par leur haine instinctive pour les blancs et qui, consi
surveillance d'une dizaine de mules chargées de bagages et qui, en cas d'attaque, devaient se joindre
e seconde, composée d'une douzaine de cavaliers au milieu desquels
première fut parvenue au point culminant de la montagne, elle s'arrêt
a; ce qui, au premier coup d'?il, pour une personne au fait des m?urs brésiliennes, laissait deviner que le chef de la carava
trange accoutrement sans lequel ils n'entreprennent jamais une expédition, c'est-à-dire la cuirasse nommée gibao de armas, espèce de casaque rembourré
e serpe nommée fac?o, qui leur sert à trancher les lianes et à s'ouvrir un passage; ils ont en outre chacun une espingole ou un fusil sans ba?onnette qu'ils ne chargent ordinairement qu'avec du gros plomb à c
quer et de surprendre. Indiens eux-mêmes pour la plupart ou métis, ils connaissent à fond toutes les rus
uve; aussi la présence d'une douzaine d'entre eux dans la caravane était-elle un indice certain de la positio
considérable sur un magnifique paysage de forêts, de vallées accidentées traversés par d'innombrables cours d'eaux, mais pas une maison, pas une hu
, fatigués d'une longue route faite à travers des chemins presque impraticables, tandis qu'un soleil torride
improvisé; les plus vigoureux faisaient un abatis d'arbres centenaires destinés à servir de retranchements provisoires, et les derniers a
anières aristocratiques, le regard fier et la parole brève dénotaient l'habitude du commandement, donna l'ordre de faire
à quel sexe appartenait la personne que renfermait le palanquin et qui venait de le quitter; le palanquin s'éloigna aussit?t. Les soldados, qui avai
e retira sous une tente un peu plus petite, dressée a quelques pas de la première, et, s
soin, pour prendre une expression de méchanceté railleuse et cruelle qui inspirait la crainte et presque la répulsion; ses grands yeux noirs avaient un regard vague qui ne se fixait que rarement; sa bouche, garnie de dents d'une éclatante blancheur, surmontée d'une fine moustache noi
cheval, mais encore le lieu où il se trouvait, que le rideau de la tente se souleva doucement pour livrer passage à un homme qui, après s'être assuré par un regard circulaire que le cavali
ong et recourbé, ses pommettes saillantes, sa bouche grande et sans lèvres lui donnaient une lointaine ressemblance avec un oiseau de proie de l'espèce la moins noble; sa tête monstrueuse, supportée par un cou gros et court, était enfoncée entre deux épaules d'une largeur démesurée; ses bras mal attachés, mais recouverts de muscles énormes, lui donnaient une apparence de force bruta
en plus efficace que celui de laisser tomber sur le sol la lourde carabine sur laquelle il s'appuyait. Au bruit retentissant de l'arme sur les pierres, le jeune homme tressaillit et releva brusquement la tête. Reconnaissant alors l'
us, Malco Día
t moi, répondit le mamaluco d'u
e me voulez-
ption que me fait Votre Seigneurie n'est guère car
solde, et par conséquent mon serviteur? reprit le marquis avec une nuance de hauteur, destinée sans d
chien et il doit être traité comme tel, cependant, v
s prie, et dites-moi sans plus de détours ce qui vo
e marquis un regard d'
Seigneurie a raison, mieux
att
mptes avec vous, se?or;
e, régler vos comptes, q
ieur le marquis, je d
mais soyez bref, je vous prie, je n'ai pa
rquis, bien que ce ne soient pas des pat
ns, a
à Rio Janeiro, afin de vous servir de guide, moyennant quatre onces espagnoles par
tre Malco Díaz, que vous avez re?u sur vot
e mamaluco, je me le rappelle tr
andez-vo
demande
pour quelle raiso
ché expirant demain à dix heures du matin, je préfère régler avec
éjà si longtemps que
ez, Sei
autant,? repri
le rompit brusquement et, relevant la tête en m
Díaz, lui dit-il d'un ton plus amical q
n'est-il pas ter
mais vous pouvez
le quittait pas du regard; il pa
it-il, laissez-moi vo
ar
able auprès de vous, bien petit et bien infime; cependant, tout misérable que vous me suppose
bien, c
surer mes paroles et de choisir mes expressions; je reconnais humblement que je ne suis pas né pour être domestique. Que voulez-vous, nous autres, n
vous t
oui, Se
omestique, vous me serv
mestique, et moi, je ne puis m'habituer à être, traité de cette fa?on; mon orgueil se révolte mal
is erra sur les lè
que vous me donnez est le seul
seul, Se
je vous proposais cinq quadruples au lie
it de l'?il voilé du mamaluco
Seigneurie, dit-
e vous en
ous m'en o
tait évident que le jeune homme était en proie à un
z-vous nous q
Seigneurie me
demeurassiez avec nous jusq
erais, S
un ton d'indifférence, je vois que
ètement, S
e reste vous devoir; vous serez libre ensuite d
mblant à un remerciement, mais
urs pièces d'or d'une bour
ez,?
main, mais se ra
ie, dit-il, mais
Commen
devez que quatre o
bi
'en don
que, avant de vous quitter, je veux vous donner une preuve de ma satisfaction pour la fa?
il e?t voulu échapper à la fascination exercée sur lui par la vue du métal, il posa, bien qu'avec une répugnan
, Seigneurie, mais je ne saurais
lco, ne suis-je pas le ma?tre de disposer de ce qu
re de faire cela, mais je vous
ar si je ne me trompe pas sur votre compte, vous n'êtes pas
is je ne suis pas un mendiant, pour accepter une rém
e jeune homme avec une mordante raillerie; je
r, les fit un instant sauter dans sa
, nous somm
Seig
us séparons
ns
ous la nu
emain aux ordres d
s maintenant à notre satisfaction mutuelle, rien ne vous retient plus
encore sellé, je profiterai d
?t que vous avie
on impudence, tressai
vous fasse; seulement comme, ainsi que vous l'avez dit vous-même, nous
comprends pa
cité au commencement de notre entretien, et
mal à son aise sous le regard inquisiteur du marquis, ne se fit p
t en selle et s'éloigna d'un air pensif, descendant au petit trot la montagne dan
brusque crochet sur la droite et retourna sur ses pas, en évitant av
de quelque chose; je n'ai pas un instant à perdre, car, je le connais, si je me laisse prévenir, je suis un homme perdu; oui, mais je ne me laisserai pas préveni
le galop, et il ne tarda pas à dispara?tre dans l'obscurité; car, pendant son entretien
le marquis se leva avec un geste de colère et de menace,
; le tra?tre ne me croit pas aussi bien informé. Oh! Je me vengerai cruellement de la contrainte que j
ors; la plus grande tranquillité, le calme le plus complet régnaient dans le c
o! Di
t attendre, un homme s'app
ilà, d
e,? reprit
hef des soldados da
a tente retomb
tis nés d'un blanc et d'un
u jeu, be
cette formidable somme fait, argent d