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Le Guaranis

Chapter 5 TAROU-NIOM[1].

Word Count: 3954    |    Released on: 04/12/2017

nt contre l'envahissement de leur territoire par les blancs. Aujourd'hui encore cette guerre commencée aux premiers jours de la conquête se continue aussi implaca

ails sur les m?urs de ces nations dont beaucoup n'existent plus aujourd'hui et dont les au

sieurs points l'a été par des races différentes, qui elles-mêmes ont asservi, ainsi que le démontrent d'anciens monuments, ceux de Palenque entre autres, dont la date est plus ancienne que les pl

utres trop nombreuses pour être citées, sont détruites ou réduites à un trop petit nombre pour continuer à former un corps de nation; elles se sont fondues les unes dans les autres; et, tout en se retirant pas

Aymorès, dont ils ont conservé presque toutes les coutumes, entre autres celle de s'introduire dans la

ucoup d'autres encore, mais moins importantes, et qui sont plut?t de simples tribus que des nations. Ces Indiens, indépendants presque tous et menant la vie no

nsemble dès qu'il s'agit d'attaquer les blancs; aussi sont-ils tellement redoutés des Portugais que ceux-ci les traquent comme des bêtes fauves et les e

storiens anciens, comme par les modernes

heureux Hans Staden, prisonnier au seizième siècle des Tupinambas et auquel son ma?tre, le féroce Koniam-Bèbè, disait avec d'affreus

go?t, et quelquefois par vengeance, la chair humaine. Souvent, après une bataille, ils dévoren

s tribus, sept ou huit, peut-être, ont toujours su se garder

peu près ignorées en France. Cependant elles sont d'autant plus intéressantes à conna?tre, que dans un jour prochain elles n'existeront plus qu'à l'état de légende, à cause d

eu avant le coucher du soleil, dans une vaste clairière située sur la rive gauche du Rio Paraguay, à l'entrée d'une catinga ou forêt bass

de les reconna?tre pour Indiens, appartenaient cependant sino

es vigoureux et bien attachés montraient une grande vigueur; ses traits réguliers auraient été beaux s'ils n'eussent été défigurés par des peintures et des tatouages bizarres, incisés à la pointe du diamant; mais, en l'examinant avec soin, on voyait briller dans ses

tionalité de Guaycurus, mais encore sa qualité de chef; un collier en dents de jaguar entourait son cou, un poncho aux couleurs voyantes était jeté sur ses épaules, son large cale?on de cuir tombant au genou était serré aux hanches par une ceinture en peau de tapir dans laquelle était passé un long co

lèches; un arc de palo d'arco poli et luisant, d'une force et d'une dimension peu communes, gisait près du carquois et à portée de sa main; appuyée contre un palm

rême mobilité; il était vêtu et armé comme le premier; seulement, à la coiffure faite avec le cocon fibreux et élastique de la fleur du palmier ubassa, qui lui couvrait le sommet de la tête, il était fa

, dont il surveillait les chevaux qu'il était chargé de garder. Ces chevaux, peints comme leurs ma?tres de différentes couleurs, n'avaient pour tout harnachement qu'une selle grossière, garnie d'étriers de

ant une espèce de calumet fait de feuilles de palmier roulé, écouté avec la plus sérieuse défére

le soleil descend rapidement sous la terre; plusieurs heures se sont éco

: bien que dégénéré, ce n'est point une face pale; il

lusieurs reprises la t

om de cette ho

ois déjà traité avec lui; c'est un

le chef en penchant d'un air p

elques instants; ce fut l

s, dit-il d'une voix sourde, les jaguars

pondit le c

reste quelques gouttes, est tellement mêlé dans ses veines avec celui des blancs et des noi

t justes, aussi n'est-ce pas sur la bo

om leva

onc alors?

e, d'abord,

uite

on ava

urus réfléchi

qu'on doit s'adresser lorsqu'on veut s'allier à ces chi

au contraire

rtiennent sont toujours mauvais; quelle garanti

n message, est venu dans mon village avec deux esclaves noirs; un esclave est re

, je reconnais à ce trait la prudence de mon frère Emav

mour

dant un laps de temps assez lon

nceul funèbre la forêt où se trouvaient les deux hommes; déjà, dans les profondeurs inexplorées du désert

us, car les Indiens de cette nation ont adopté les titres portugais, rassembla du bois sec, en forma

ard, dit encor

r venir ici, répondit la

re pour quelle raison il désirait le c

le mamaluco se réserve de nous instruire lui-même de l'affaire qu'il nous veut proposer; mais je connais Malc

e cet homme? Je ne suis venu que sur l'invitation de mon

de son opinion sur moi; depuis l

e insaisissable d'abord, mais qui se rapprocha rapidement

ille pendant quelques secondes,

p d'un cheval,

es minutes,

ait en effet le galop furieux d'un cheva

rent sous l'effort puissant du poitrail d'un cheval lanc

à terre et abandonna la bride à l'esclave, qui s'en empara et condu

ous avons déjà présenté au lecteur dans la tente du

, lui dit au bout d'u

déjà j'aurais d? être ici; mais cela m'a été impossible: mon ma?tre a campé dans un lieu plus éloigné que je ne le supposa

o. Quelques heures de perdues ne sont rien, si

z; êtes-vous toujours résolus de rompre la trêve que,

rtanejo? répondit sè

voir avant de vous ex

it?os l'écoutent; ils jugeront

ur eux; si vous consentiez, comme on vous en prie, je le sais depuis quelques jours, à prolonger la trêve, je n'aurais rien à vous proposer, par la raison toute simple que vous refuseriez, j'en suis

qu'ils apportent dans leurs relations avec leurs mortels ennemis, furent, malgré l'éloge

fièrement le Guaycurus depuis que j'ai fait s

ne put contenir un geste de satisfaction à

ez recommencé l

dit simplem

est bien, f

, reprit l

e au rendez-vous que lui-même a donné, pour parler de ch

llir pendant quelques minut

-il en jetant aux Indiens un regard

tre avantageux à la guerre qui recommence, nous le servirons en nous servant nous-mêm

tion ironique des paroles prononcées par le chef guaycurus. Cependant, il

surprendre que n'ayant point la moindre méfiance et croyant qu

nt les de

e j'avance, que depuis deux lunes, c'est-à-dire depuis le jour où cet

e n'est pas possibl

ucune

pays se dirige

que lorsqu'elle aura att

rio San Louren?o est situé au c?ur du pays habité et possédé par les Guaycurus; mais il se trompa: les deux chefs deme

des Paulistas? de

dit netteme

fs échangère

z surprit

e soient pas Paulistas, cependa

e, fit le

s'emparer des richesses qu'il renferme sans l'

u chef de cette carava

ensée, mais encore

de cela l

M

O

aut l'en

nt les richesses dont ces h

iamants qui so

t donc qu'

sourit av

encore ils connaissent si bien tous les gis

iens en couvrant le méti

la, fit-il, san

struits des richesses de notr

dit effront

rou-Niom, alors

o haussa l

que j'appartiens à votre nation? M'avez-vous confié ce secret en me défen

secret à ces hommes, pourquoi

quant à vous, voyez s'il vous convient d

; nous ne chercherons pas à découvrir quel motif assez sérieux te pousse à cette indigne trahison; c'est un compte à régler en

s à cette rude apostrophe,

e le prisonnier qui me conviendra et de l

l sera f

vous a

a rupture de la trêve, et qu'il ne serait pas loyal de les attaquer à

it des yeux du métis, mai

ement ils renon?aient à l

sans craindre d'être inquiétés dans leur

; mais, au bout d'un instant, un

se feront tuer tous ava

rou, soleil; niom, v

taient établis, ils virent soudain appara?tre un jeune homme, éclatant de lumière, qui combattit avec l'armée portugaise et lui donna la victoire; ils crurent si bien reconna?tre en lui saint Sébastien dont le nom avait été imposé à l'héritier présomptif de la couronne de Portugal qu'ils le donnèrent à la ville nouvelle dont les murs ne tardèrent pas à s'élever et qu'ils appelèrent en conséquence S?o Sebasti?o; quan

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