Le Guaranis
nt contre l'envahissement de leur territoire par les blancs. Aujourd'hui encore cette guerre commencée aux premiers jours de la conquête se continue aussi implaca
ails sur les m?urs de ces nations dont beaucoup n'existent plus aujourd'hui et dont les au
sieurs points l'a été par des races différentes, qui elles-mêmes ont asservi, ainsi que le démontrent d'anciens monuments, ceux de Palenque entre autres, dont la date est plus ancienne que les pl
utres trop nombreuses pour être citées, sont détruites ou réduites à un trop petit nombre pour continuer à former un corps de nation; elles se sont fondues les unes dans les autres; et, tout en se retirant pas
Aymorès, dont ils ont conservé presque toutes les coutumes, entre autres celle de s'introduire dans la
ucoup d'autres encore, mais moins importantes, et qui sont plut?t de simples tribus que des nations. Ces Indiens, indépendants presque tous et menant la vie no
nsemble dès qu'il s'agit d'attaquer les blancs; aussi sont-ils tellement redoutés des Portugais que ceux-ci les traquent comme des bêtes fauves et les e
storiens anciens, comme par les modernes
heureux Hans Staden, prisonnier au seizième siècle des Tupinambas et auquel son ma?tre, le féroce Koniam-Bèbè, disait avec d'affreus
go?t, et quelquefois par vengeance, la chair humaine. Souvent, après une bataille, ils dévoren
s tribus, sept ou huit, peut-être, ont toujours su se garder
peu près ignorées en France. Cependant elles sont d'autant plus intéressantes à conna?tre, que dans un jour prochain elles n'existeront plus qu'à l'état de légende, à cause d
eu avant le coucher du soleil, dans une vaste clairière située sur la rive gauche du Rio Paraguay, à l'entrée d'une catinga ou forêt bass
de les reconna?tre pour Indiens, appartenaient cependant sino
es vigoureux et bien attachés montraient une grande vigueur; ses traits réguliers auraient été beaux s'ils n'eussent été défigurés par des peintures et des tatouages bizarres, incisés à la pointe du diamant; mais, en l'examinant avec soin, on voyait briller dans ses
tionalité de Guaycurus, mais encore sa qualité de chef; un collier en dents de jaguar entourait son cou, un poncho aux couleurs voyantes était jeté sur ses épaules, son large cale?on de cuir tombant au genou était serré aux hanches par une ceinture en peau de tapir dans laquelle était passé un long co
lèches; un arc de palo d'arco poli et luisant, d'une force et d'une dimension peu communes, gisait près du carquois et à portée de sa main; appuyée contre un palm
rême mobilité; il était vêtu et armé comme le premier; seulement, à la coiffure faite avec le cocon fibreux et élastique de la fleur du palmier ubassa, qui lui couvrait le sommet de la tête, il était fa
, dont il surveillait les chevaux qu'il était chargé de garder. Ces chevaux, peints comme leurs ma?tres de différentes couleurs, n'avaient pour tout harnachement qu'une selle grossière, garnie d'étriers de
ant une espèce de calumet fait de feuilles de palmier roulé, écouté avec la plus sérieuse défére
le soleil descend rapidement sous la terre; plusieurs heures se sont éco
: bien que dégénéré, ce n'est point une face pale; il
lusieurs reprises la t
om de cette ho
ois déjà traité avec lui; c'est un
le chef en penchant d'un air p
elques instants; ce fut l
s, dit-il d'une voix sourde, les jaguars
pondit le c
reste quelques gouttes, est tellement mêlé dans ses veines avec celui des blancs et des noi
t justes, aussi n'est-ce pas sur la bo
om leva
onc alors?
e, d'abord,
uite
on ava
urus réfléchi
qu'on doit s'adresser lorsqu'on veut s'allier à ces chi
au contraire
rtiennent sont toujours mauvais; quelle garanti
n message, est venu dans mon village avec deux esclaves noirs; un esclave est re
, je reconnais à ce trait la prudence de mon frère Emav
mour
dant un laps de temps assez lon
nceul funèbre la forêt où se trouvaient les deux hommes; déjà, dans les profondeurs inexplorées du désert
us, car les Indiens de cette nation ont adopté les titres portugais, rassembla du bois sec, en forma
ard, dit encor
r venir ici, répondit la
re pour quelle raison il désirait le c
le mamaluco se réserve de nous instruire lui-même de l'affaire qu'il nous veut proposer; mais je connais Malc
e cet homme? Je ne suis venu que sur l'invitation de mon
de son opinion sur moi; depuis l
e insaisissable d'abord, mais qui se rapprocha rapidement
ille pendant quelques secondes,
p d'un cheval,
es minutes,
ait en effet le galop furieux d'un cheva
rent sous l'effort puissant du poitrail d'un cheval lanc
à terre et abandonna la bride à l'esclave, qui s'en empara et condu
ous avons déjà présenté au lecteur dans la tente du
, lui dit au bout d'u
déjà j'aurais d? être ici; mais cela m'a été impossible: mon ma?tre a campé dans un lieu plus éloigné que je ne le supposa
o. Quelques heures de perdues ne sont rien, si
z; êtes-vous toujours résolus de rompre la trêve que,
rtanejo? répondit sè
voir avant de vous ex
it?os l'écoutent; ils jugeront
ur eux; si vous consentiez, comme on vous en prie, je le sais depuis quelques jours, à prolonger la trêve, je n'aurais rien à vous proposer, par la raison toute simple que vous refuseriez, j'en suis
qu'ils apportent dans leurs relations avec leurs mortels ennemis, furent, malgré l'éloge
fièrement le Guaycurus depuis que j'ai fait s
ne put contenir un geste de satisfaction à
ez recommencé l
dit simplem
est bien, f
, reprit l
e au rendez-vous que lui-même a donné, pour parler de ch
llir pendant quelques minut
-il en jetant aux Indiens un regard
tre avantageux à la guerre qui recommence, nous le servirons en nous servant nous-mêm
tion ironique des paroles prononcées par le chef guaycurus. Cependant, il
surprendre que n'ayant point la moindre méfiance et croyant qu
nt les de
e j'avance, que depuis deux lunes, c'est-à-dire depuis le jour où cet
e n'est pas possibl
ucune
pays se dirige
que lorsqu'elle aura att
rio San Louren?o est situé au c?ur du pays habité et possédé par les Guaycurus; mais il se trompa: les deux chefs deme
des Paulistas? de
dit netteme
fs échangère
z surprit
e soient pas Paulistas, cependa
e, fit le
s'emparer des richesses qu'il renferme sans l'
u chef de cette carava
ensée, mais encore
de cela l
M
O
aut l'en
nt les richesses dont ces h
iamants qui so
t donc qu'
sourit av
encore ils connaissent si bien tous les gis
iens en couvrant le méti
la, fit-il, san
struits des richesses de notr
dit effront
rou-Niom, alors
o haussa l
que j'appartiens à votre nation? M'avez-vous confié ce secret en me défen
secret à ces hommes, pourquoi
quant à vous, voyez s'il vous convient d
; nous ne chercherons pas à découvrir quel motif assez sérieux te pousse à cette indigne trahison; c'est un compte à régler en
s à cette rude apostrophe,
e le prisonnier qui me conviendra et de l
l sera f
vous a
a rupture de la trêve, et qu'il ne serait pas loyal de les attaquer à
it des yeux du métis, mai
ement ils renon?aient à l
sans craindre d'être inquiétés dans leur
; mais, au bout d'un instant, un
se feront tuer tous ava
rou, soleil; niom, v
taient établis, ils virent soudain appara?tre un jeune homme, éclatant de lumière, qui combattit avec l'armée portugaise et lui donna la victoire; ils crurent si bien reconna?tre en lui saint Sébastien dont le nom avait été imposé à l'héritier présomptif de la couronne de Portugal qu'ils le donnèrent à la ville nouvelle dont les murs ne tardèrent pas à s'élever et qu'ils appelèrent en conséquence S?o Sebasti?o; quan
Xuanhuan
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