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Le Guaranis

Chapter 10 è-CANAN-PAYAGOAI[1].

Word Count: 4071    |    Released on: 04/12/2017

VIL

etardé leurs progrès dans l'art de batir; cependant, depuis quelques années, ils semblent avo

ées, les Guaycurus et les Payagoas

iliens, passent pour ainsi dire leur vie à cheval, gardant, dans les vastes plaines qu'ils pa

es ou des lacs, s'occupant principalement à pêcher, et vivant plut?t sur l'eau que sur terre. Aussi ont-ils acquis

s Payagoas diffèrent fort peu entre eux; parler de l

t ces nations pour s'y établir durant quelques mois, c'est-à-dire pendant tout le te

de quelque oiseau prophétique qui vient par hasard se percher sur une cabane; de sorte qu'il arrive souvent que des guerriers, partis depuis quelques semaines en expé

manquent pas de régularité: les rues sont, en général, fort larges, tr

arbres, dont les cloisons sont composées de feuilles superposées; des espèces de nattes de jonc, posées horizontalement pendant le temps sec et sur un plan incliné dans la saison des pluies,

n leurs propriétaires de l'eau que de la chaleur, à cause des nombreuses nattes su

ez ce peuple crédule et superstitieux, sont sans cesse occupés à faire de bizarres cérémonies et à invoquer l'oiseau prophétique, le messager des ames, nommé Makauhan, que, bien que demeurant invisible au vulga

érer et que se tiennent les grands conseils de la nation, conseil

dans les cabanes que ceux-ci ont jadis habitées, les Guaycurus ont, à l'entrée de chaque village, un cimet

e ils sont que les simples guerriers et les esclaves, étant exclus du paradis, sont destinés à deve

rendre au village des Payagoas, dont il ignorait,

que le chef lui avait indiquée, s'attachant à suivre le plus possible le bord de la rivière, convaincu que là seulement il trouverait leur

achant trop où il allait et appelant de tous ses v

it un monticule assez élevé, et

er?ut, d'une fa?on un peu brouillée, il est vrai, mais cependant distincte pour son regard per?ant, u

était beaucoup plus important qu'il ne l'avait supposé d'abord et fortifié au moyen d'une enceinte formée par un fo

ation, il s'avan?a bravement vers le village, dans lequel il entra au

'?il plongeait facilement

r ils ignorent l'usage du hamac,-le corps couvert par des vêtements de femme et la tête p

de bois; d'autres préparaient la farine de manioc; quelques-unes, accroupies devant leurs cabanes, fabriquaient, soit des poteries

ui s'offrait à sa vue, et s'étonnait intérieurement de l'existence sérieuse et laborieuse de ces pauvres Indiens qu'on se pla?t à représenter comme tellement indolents, que le

dence lui ordonnait impérieusement de ne rien laisser para?tre sur son visage et de feindre l'indif

apit?o des Payagoas, indication qu'il ne lui était pas permis de demander sous peine de se rendre immédiatement suspect, par la raison toute simple que l'alliance

cette circonstance. Au moment où il passait devant une cabane de belle apparence formant l'angle de la place, son cheval, effrayé par un pécari apprivoisé, qui vint tout à coup avec d'affreux hurlements se jeter dans s

autour du cheval que le capit?o avait une peine extrême à retenir et à empêcher d'écrase

avons parlé et, attiré par le bruit, fendit la foule, qui s'écarta re

ait été à la recherche du guide, s'était rencontr

coup arrêtant son cheval par un prodige

guerrier guaycurus! Que

a case du capit?o, pour lequel j'ai un message, répo

it gracieusement Emavidi; l'animal est dompté et n'a

nclinant et se souvenant à propos d

guerrier renommé, j'en ai souvent entendu pa

e de s'incliner de nouveau

di co

r ici; il acceptera l'hospitalité du chef; les

gracieuse du chef,?

te la foule arrêtée devant sa porte et introduisit son h?te dans la maison dont il ferma l'entrée avec une claie, recouverte d'un cuir

ntérieurement avec une intelligence peu commune; quelques meubles g

esclaves se livraient à certains travau

ter la bienvenue à l'étranger et lui offrir tous les rafra

s Indiens la loi la plus s

s traits étaient fins et intelligents, sans être complètement beaux; l'expression de s

est blanche chez les jeunes filles, et elles ne doivent la quitter que lorsqu'elles se marient. Pinia-Pa? n'était ni peinte ni tatouée; ses longs cheveux noirs, tressés à la mode brésilienne, tombaient presque jusqu'à terre; de petits cylindre

piquante et devait, ce qui arriva en effet, para?tre charmante au capit?o, Indien lu

mets dont l'abondance faisait excuser la frugalité, car ils ne se composaient que de laitage,

repas improvisé dont il commen?ait à sentir intérieurement la nécessit

nger, et le capit?o, dont l'appétit semblait cro?tre en raison de ce qu'il engl

onsidéré par celui-ci comme une impolitesse et presque une marque de mépris; aussi, comme il lui importait de gagner les bonnes gra

où, malgré toute sa bonne volon

t alors, en guise de digestif, du tabac contenu dans un long tuyau de feuilles de palmier roulées, et les deux ho

ait discrètement retirée dans un autre compartiment de la case, en faisant signe à ses es

avec celle des Orientaux. Le tabac produit sur eux l'effet d'un narcotique, et s'il ne les endort pas complètement, du moins il les plonge pour un temps

mè qui, le premier,

, est porteur pour moi d'un

o rentrant immédiat

s'adresse-t-il aux autres capit?es

pour mon frère

r en ce moment, ou préfère-t-il attendre et prendre quelq

ébiles, répondit Diogo; une course de quelques he

Tarou-Niom réjouissent toujours le c?ur de son ami. Le capit?o des Guaycurus a, sans dout

s chiens Pa? foulent maintenant la terre sacrée des Gua

ait placé, le couteau que lui avait re

Tarou-Niom, le capit?o Ema

e considéra un instant avec atten

il; mon frère peut par

erc?ment, passa de nouveau le c

Sarigue; il n'y changera pas un mot. Tarou-Niom rappelle au capit?o des Pay

curus; aujourd'hui même le grand conseil s'assemblera, et demain les

un geste d

e le comprends pas; ne dit-il point que les

en effet, ré

mon frère prendra-

Tarou-Niom à vaincre les chiens Pa?, n'est-ce pas l'accom

impossible; déjà découragés et à demi mourants de faim, dans deux ou trois soleils au plus

interrompi

imperturbablement Diogo, nous menacent

me, annoncé un de mes éclaireurs? s'écri

cialement dans le but de vous confirmer cette nouvelle et de prendre avec vous les dispositions nécessaires, c'est-à-dire, fit-il avec un sourire gracieux, concerter seulement les mesure

t par tous les c?tés à la

O

onc réellement parti de Villa-Bella,

d, répondit résolument Diogo, qui, pour la prem

chef, pense que je dois di

s se joindront à ce

ssage de la rivière qu'il

est aussi celle

(cheval), tandis que les grandes pirogues de guerre intercepteront les communications e

ent saisi sa pensée et

r le nombre des Pa? qui

-Niom qu'ils étaient

a le chef; on m'avait certifié, à moi, qu

s lèvres, mais se

'orage, dit-il; seulement, ils se sont divisés en petits détach

ef avec stupeur, vo

leur inspire, chaque détachement de guerre est suivi d'une quantité considérable de Coatas-nègres,-qui ont fait le redoutable se

issement de mon frère ne sera pas perdu; ce soir même les femmes et les enfants abandonneront le village pour se retirer dans le Llano de Man

o se

l donc déjà? demanda le

iom m'a recommandé de fair

it?o des Guaycurus: son avis sauve la na

lave amena le cheval de Diogo; celui-ci sauta en selle, échange

e, pourraient, à un moment donné, leur venir en aide si, toutefois, il parvenait à persuader au marquis de renoncer à s'opiniatrer davantage dans l'exécution d'un voyage que tout rendait impossible; de plus, il avai

rose et ne désirant plus qu'une chose: rejoindre le plus vite possible ses c

e son cheval, rafra?chi et reposé par deux heures de repos, lui fit sentir l'éperon et co

valier qui arrivait sur lui avec une rapidité égale à la

surprise et presque de crainte. Dans c

l entre ses dents, tout en excitant encore

Beaucoup de monde.

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