Henriette
es enfants étaien
ugeur qui montait alors au visage de l'ouvrière. Quant à elle, la première fois qu'elle avait aper?u Armand,-oh! du premier choc, sans se défendre,-elle était tombée amoureuse de lui, et ce beau et fin jeune homme, aux gestes harmonieux, aux yeux si ardents et si doux, l
de, une ?belle dame?, et, sans la conna?tre, mais ne doutant pas de son existence, Henriette la trouvait bien heureuse et lui enviait la joie de passer ses doigts chargés de bagues dans la noire et rebelle chevelure, toujours un peu en désordre, du jeune patricien. Elle, la pauvre fille! devait se
Mais l'heure de la crise avait sonné. A la seule pensée que cette charmante fille était là, sous le même toit que lui, Armand succombait sous le poids d'une soudaine langueur, devenait incapable de tout travail. Laissant brusquement ses livres ouverts, il trouvait hypocritement pour lui-même un prétexte de circuler dans l'appartemen
licat, si ?mignon?, comme elle se le disait en pensée dans son langage populaire, cet Armand qui lui semblait être d'une autre race qu'elle-même, qui lui faisait l'ef
rieuse, irrésistible, qui la soulevait, qui la poussait dans les bras d'Armand. Déjà, elle se reprochait de ne pas lui faire les premières avances. Elle le voyait si timide, elle aurait voulu l'encourager. Mais elle ne pouvait vaincre un reste obstiné de pudeur. C'e?t été si facile pourtant de répondre au regard d'Armand pa