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Henriette

Chapter 8 8

Word Count: 1983    |    Released on: 30/11/2017

rentra chez sa mère q

riomphe d'amour, et, par la claire nuit de mai, ses pas

it-ce bien lui qui avait osé demander à Henriette de monter chez elle? était-ce bie

coudé, une table ronde, une machine à coudre et le lit-canapé, replié dans un coin, de la vieille tante absente. Bien misérable aussi, le réduit de la grisette, où deux images coloriées,-G

s ses vêtements, sur ses mains, dans sa barbe naissante, le voluptueux parfum de cette jeune femme amoureuse, qui, tout à l'heure, dans un charmant désordre,

ême commis une grave imprudence. S'il ne s'était agi que d'elle, ah! mon Dieu, elle se serait pas mal moquée des voisins et du qu'en dira-t-on. Mais sa tante alla

x et rangé était assez bien garnie; mais il n'en était pas moins embarrassé, dans son ignorance des ressources de Paris

ait toute liberté, et qui, naturellement, en abusait. Déjà répandu au quartier Latin, il fumait d'innombrables cigarettes, faisait des vers selon la dernière formule décadente, paraissait à Bullier le ?jour chic?, était même fameux dans plusieurs tavernes style Louis XIII

p, ton ami... Il m'a tout

erbe? pour un sonnet inflammatoire, destiné à rendre rêveuse une forte brune du nom de Flo,-abréviation de Florestine,-laquelle embellissait, pour le q

lat de rire la demi-confidence que l

-dernière ma?tresse était précisément en puissance de jaloux, et si notre asile d'autrefois-quartier

ui avait souvent affaire à des militaires. Sur le conseil de Théodore, Armand fit enlever de la muraille un affligeant ?chromo? représentant M. Thiers désigné, par trois cents bras de députés, comme le libérateur du territoire; il donna l'ordre d'ajouter

emit la première l

e chez Mme Bernard, car elle n'aurait pu revoir la mère d'Armand sans mourir de honte.-Si, à huit heures et demie du soir, quand elle sortirait de l'atelier, Armand était libre, elle le rejoindrait sous les arcades de la rue de Rivoli

d'habitudes, il mentit, hélas! pour la première fois de sa vie, inventa le prétexte d'

ut bien vite, en deux temps trois mouvements, plié sa serviette, mis son chapeau, dit bonsoir à tout le monde, et, filant comme une hirondelle, elle s'enfuit sous les arcades. Armand l'attendait depuis un quar

vèrent ainsi presque tous les soirs

, celle qu'on évoque, quand on est loin d'elle, seulement en fermant les yeux, celle dont le souvenir à toute heure vous poursuit, vous possède, vous court dans le sang et vous enveloppe le coeur. Tout émouvait l'étudiant, tout le touchait dans la personne de sa chère ma?tresse. A ses ardeurs de jeune coq, à l'enthousiasme de ses désirs devant ce corps féminin, si frêle et si pur, où fl

ble jour où elle serait séparée d'Armand, eh bien, il n'y aurait plus au monde de bonheur pour elle, voilà tout! En attendant, elle en jouissait éperdument, de ce bonheur. Et il était tel que, parfois, cela lui semblai

om d'amitié un peu vulgaire, quand elle avait laché un ?mon chéri?, ou même un ?mon trésor?, qui sentait le faubourg et qu'Armand trouvait pourtant très doux, elle était soudain prise de honte et se jetait sur la poitrine du jeune homme ou le baisait dans le cou, afin de lui cacher sa rougeur. Elle avait si peur de n'être pas assez ?comme il faut? pour lui! Malgr

e avait fait un homme, songeait, avec une fierté attendrie, que cette faible créature était

pour milieu et pour décor de sublimes nuits d'été, où le sombre azur découvrait ses profondeurs infinies, où, parmi des f

ent vaguement les écailles d'or, se dressait pompeusement dans le ciel. Sauf la rumeur de la grande ville, entendue au loin comme un bourdonnement d'abeille, quel silence! Enlacés, marchant à pas très lents, délicieusement las, les amoureux s'avan?aient dans les solitudes. La plénitude de leur bonheur était telle qu'ils croyai

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