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Henriette

Chapter 7 7

Word Count: 1554    |    Released on: 30/11/2017

jardin, qui n'est guère planté que de candélabres à gaz et de patères à chapeaux, mais où, ce jour-là, un acacia fleuri du voisinage répandait son parfum printanier. Armand envoya d'abord, p

, se dévorant des yeux, bavardant comme les oiseaux chantent, et, dans les phrases les plus banales qu'ils échange

ux besoins de sa petite fille et d'une vieille soeur à lui, qui prenait soin de l'enfant. Mais, un jour, le pauvre homme était pris, déchiré dans un engrenage, mourait misérablement. Et la voilà toute seule avec sa tante, une femme de la campagne, qui n'avait pas d'état. L'ancien patron du père ser

z mon griffonnage, et les vilaines

r bonheur, elle était devenue assez vite très habile dans son métier, et maintenant on avait de quoi vivre, oh! tout juste, mais enfin on vivait. Et puis son sort allait probablement s'améliorer encore. On avait parlé d'elle à Mme P

e si choyée et si facile. Il songeait que le louis dont il allait payer le d?ner e?t suffi jadis à Henriette et à sa tante pour vivre toute une semaine. Armand avait un excellent coeur, et des larmes lui montaient aux y

êmes du gaz s'allumaient sur le couchant rouge. Quand Henriette reprit le bras d'Armand to

arrêtant son cheval au bord

dit l'étudiant. Si nous all

ent la grisette. C'est si

s dans sa vie, peut-être, en voiture découverte. Aussi el

il faisait beau, sa tante emportait dans un panier une bouteille d'eau rougie et quelque

y a des cloches à melons et des grands tuya

limatation. Il y avait trop de foule, trop de poussière, et puis, il fallait attend

sous le vaste ciel étoilé, la large et ténébreuse avenue de l'Impératrice, où d'innombrables lanternes de voi

volupté. L'air fra?chissait, un souffle forestier qui sentait la verdure leur caressait le visage. Le roulement de toutes les voitures en marche, où le trot rythmique des chevaux mettait une cadence confuse, les ber?ait mollement, et

dans Vaugirard, au bout de la rue Lecourbe. La vieille tante n'était pas là; et, s'il lui demandait de l'accompagner jusque dans son logis, elle ne d

aimerait-il? Elle n'avait à lui donner que sa jeunesse et son pauvre coeur. Certainement, il aurait bient?t honte d'une amie si simple, si ?ordinaire?. C'est seulement dans les contes de grand'mères que les pr

lle faisait là. Un jour, elle serait quittée comme les autres, ses camarades d'atelier. La plupart d'entre elles, les paresseuses, les gourmandes, les coquettes, étaient devenues de ?vilaine

as trop brutal, quelques brèves joies dans leur avril, un gentil roman! Henriette devait même s'estimer une des plus favorisées; car, au moins, elle était jolie, assez jolie pour plaire à ce beau jeune homme qui lui serrait les mains si fort et lui

enivrée que lui. Elle aurait voulu l'embrasser, l'étreindre, le respirer comme un bouquet. Elle se contraignit longtemps; mais enfin, n'y tenant plus, après s'être assurée, par un regard circulaire dans l'ombre, que personne, parmi le d

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