Pauvre Blaise
se; mais M. de Trénilly venait de lui donner un ane, et il ava
ulez-vous que j'aille cherch
C
e voir sortir avec Blaise; il t'arriv
U
monter à ane, et j'ai beso
C
ces jours-ci et tu t'
U
parc, mais je voudrais aller dans les champ
C
ien, mais ne l'écoute pas et ne souff
t Jules en s'élan?ant hors de la
ut essoufflé
? dit-il, j'ai
, Monsieur, répondi
U
veux l'avoir
N
s, Monsieur, à arrach
U
le che
N
s, j'ai de l'
U
ez pas laisser Blaise venir avec moi, et p
N
, Monsieur; je ne crains rien,
U
c?té est
N
la mare a
U
elle-t-on mare
s sangsues dedans,
e aux sangsues; la route était pierreuse, mauvaise et assez longue, et, comme il ne connaissait pas bien le chemin, il mit près d'une heure pour y arriver. Il y trouva effectivement Blaise qui travaillait avec ardeur à arr
Blaise!?
Jules et reprit son
ec impatience, n'entends
AI
ne me demandiez rien, alors j
U
lle, c'est que j'
AI
nsieur Jules? J'ai
U
enade à ane. Maman ne veut pas
AI
puisque vous êtes venu seul, vous po
U
rossier, un impertinen
AI
e fois que vous aurez fait des contes; je ne puis pas vous e
U
non jamais, entends-tu bien, je
AI
e, moi? J'ai deux jambes qui valen
nt!? lui cria Jul
ait, sans le trouver, le moyen de le faire gronder, il ne voulait pas avouer qu'il avait désobéi en allant seul dans les c
où il y a des sangsues; je voud
les se montreraient; mais il ne vit rien encore. Il fit avancer un peu plus son ane, jusqu'à ce qu'il e?t de l'eau à mi-jambes; il commen?a alors à voir des bêtes noires, plates, longues comme le doigt, qui nageaient autour de l'ane, et qui se posaient su
put enlever, et les piq?res devenaient de plus en plus douloureuses; il en sentit une à la main, et vit avec effroi que c'était une sangsue qui s'y était attachée; il en était de même à la figure. Jules poussa des cris per?ants. Blaise, oubliant ses me
ieur Jules; il pourrait y en
ps; il trouva encore quelques sangsues dans le bas du pantalon et sur la veste. Après avoir bien exprimé l'eau des vêtements mouillés, il se déshabill
AI
u moins dans des vêtements secs et chauds, et vous ne prendrez pas froid. Maintenant, ce qu
U
vec tes vilains sabots;
AI
Monsieur Jules, pour qu'on vous porte s
U
m'as laissé aller seul,
AI
ais mes pommes de terre à rentrer; je ne pouvais pas dev
U
moi, tu m'aurais
AI
ais-je empêché? Vous n
U
s l'eau, tu l'aurais tenu par la bride, et t
AI
ns la mare, pour avoir cinquante
U
s jambes piquées! Moi, je n'aurais pas
AI
r empêché d'avoir encore une quinzaine de sangsues après vous, et pour vo
U
, une vieille blouse et d'affreux sabots qui me gênent. Tu es bien heureux d'avo
arrêtant, indigné de tant d'égo?sme, d'orgueil et d'i
aignait de grelotter dans ses beaux habits
à Jules, et, sentant le froid le gagner, il se mit à marcher bon train pour entrer chez lui,
, rends-moi mes habits! je te les ferai reprendre
Jules revenait chez lui honteux et inquiet. Les sangsues étaient tombé
e quand il le vit entrer
C
s, mon gar?on?
U
e, papa; c'
C
de ne pas vouloir te laisser aller avec lu
onne Hélène lui prodigua les premiers soins. En lavant le sang qui
s sangsues au visage? s'é
s après y avoir fait entrer le pauvre ane, et qui m'a forcé de mettre ses vi
dément irrité. Je l'obligerai bien vite de tout ren
que frappa
, dit l
qu'Anfry vient de rapporter; il demande c
ion M. de Trénilly. Tu disais, Jul
avec
probablement. Il aura eu peur de vous; j'ava
e parler dans ma chambre?, di
stique
t rhabillé Jules. Son père voulait l'emmener, mais Jules eut peur de
en entrant. Blaise m'a raconté l'accident qui lui
'étonne que votre fils ait osé vous parler d'un accident dont il a été l
N
laise n'a rien fait qui puisse mériter des reproches; au
C
que de le pousser dans un
N
t pouvait-il pousser M. Jules,
C
quand l'échange des habits prouve
N
ait dans les siens tout trempés, lorsque, l'entendant crier, il est venu à son secours; mais il
E TR
ous a conté cela, et vous le croy
avec
le ferais à mon égal, pour justifier mon fils; mais je puis, sans manquer au respect que je dois à Monsi
NILLY, av
e que Jules
, ave
ns, Monsie
avec ironie et u
donc, Monsieur Anfry, que vous a raconté M. Blaise pour vo
ec calme
le comte, ce n
oublier la visite que lui avait faite Jules à la recherche
y, qui commen?a lui-même à douter de la vérité du récit de Jules
retirer. Anfry, ajouta-t-il en le rappelant, si Blaise est coupable, comme je le crois et comme il l'a déjà été plu
N
e calomnie, de mensonge. Si je voyais mon fils dans une aussi triste voie, je l'en arracherais par la fo
a plein d'indignation et d'irritation contre
Anfry et son départ en l'absence de Blaise, avoua ces deux circonstances, qu'il n'avait pas osé révéler, dit-il, de peur d'être grondé pour avoir
it sa confiance pour le reste; mais il ne pouvait, il n'osait admettre tant de fausseté et de méchanceté dans son fils bi