Pauvre Blaise
ui parlait; on lui tournait le dos quand il venait faire une commission au chateau; on refusait sèchement ses offres de service. Hélène était la seule qui lui d
allait plus souvent que jamais faire sa promenade favorite et solitaire le long de l
ourage de tout supporter, de n'en vouloir à personne, pas même à M. Jules, qui me fait tant de mal... Pauvre M. Jules: il est bien malheureux d'être si mauvais; il doit toujours craindre que la vérité ne se sache!... Pauvre ga
ais il était triste malgré lui, et il songeait au temps heur
Hélène, à laquelle il faisait sans cesse des méchancetés, et qu
e pour l'aider à bêcher son jardin, que M. de Trénilly y consentit. Jules n'osa pas aller le chercher lui-même, car il avait p
répugnance il se dirigea vers le jardin de Jules et d'Hélène, où il croyait trouver le comte. En apercevan
légumes, de bêcher tout cela et
pporté ma bêch
avec joie et empressement, car il s'était attendu à un refus
e qu'on lui donnait de la part de M. de Trénilly, p
U
Blaise? tu es toujours si
AI
suis plus
car il ne devinait que trop la cause
AI
vous en veux pas pour cela; seulement je prie le bon Dieu de
ur que je te mange?
re contre moi quelque chose qui ne soit pas vrai, et cela me
se s
Jules; et pui
en me calomniant, et que le bon Dieu vous punira un jour ou l'autre. Et j'aimerais mieux v
es sentiments de Blaise et la vérité de
U
mon sujet et de ne pas faire le saint en pria
AI
car, si vous saviez prier, le bon Dieu v
U
t va me chercher des pots de
AI
rs faudra-t-
U
s, des géraniums, des rein
AI
de tout cela, Monsieur Jules; en
à revenir avec une brouette pl
ées, dit Jules; va me
nt avec beaucoup de fle
U
d'apporter des pensées! Quel
AI
ous a envoyé en place les plus belles fleurs de son jardin. Il vous demande de
Jules en se jetant sur les fleurs, le
AI
vait tant dit d'en avoir grand soin, parce que ce sont
U
oi? Le jardinier n'a pas le droit de me refuser
AI
ye les fleurs: c'est tant pis pour lui. Moi, je ne les vois seulement pas. Quant au pauvr
U
e concerne pas; c'est lui qui te les a données,
AI
e les ai demandées, et que je n'en avais que faire, moi; j'ai se
U
toi comme tu voudras. Si pa
AI
que c'est vous qui m'avez comma
U
que tu mens, que
AI
fort! Je ne vous croyais pas
U
s? Entends-tu? des pensées! Et c'est si vrai que, lorsque tu m'a
AI
ru bien faire de vous les envoyer, et moi aussi j'ai cru que ces jo
U
laisent pas. Rempo
AI
ra pas, dans l'état où elle
U
eux pas dans mon jardin. Je te les
dos au pauvre
nier, je n'oserais; il pourrait croire que c'est moi
repris, je les redonnerai au jardinier... Je crois que c'est ce qu'il y a de mieux à faire pour épargner une gronderie à ce pauvre hom
es enveloppait de terre humide, et les repla?ait dans sa brou
ssé que je vous apporte; des fleurs à
ant dans la brouette. Mais que leur est-il
les apporte; c'est encore un tour de
a à son père ce
as eu tort d'emporter les fleurs; il e?
ndé. M. de Trénilly ne regarde pas souvent ses fleurs; si, dans deux ou trois jours, nous pouvons les
aire tournera mal pour nous. Enfin le bon Dieu est là.
rdin; ils y placèrent les fleurs avec précaution, après avoir enveloppé les tiges
t parfaitement repris, et Blaise résolut
alla visiter son jardin de fl
C
s fleurs que j'avais fait venir de
ARDI
le comte; je les ai données
C
êtes-vous permis de donner à un enfant des fleur
ARDI
her M. Jules, qui m'a envoyé deux fois
C
j'achète des fleurs, j'entends qu'elles soient pour moi seul. Al
'il n'y en avait plus trace. M. de Trénilly, fort mécontent, envoya chercher Jules. Quand il le vit approcher, il
U
dans mon jardin,
ARDI
i vu dans votre jardin que les dahlias, re
U
t demander des pensées, que vous n'avez pas v
ARDI
est moi-même qui ai char
C
ce gar?on! Je ne sais en vérité d'où cela vient
ARDI
ur le comte; je le connais depuis qu'il est né,
avec hauteur, et ce n'est pas sans raison.
U
puisqu'il ne les a pas rapportées au jardin
a maison d'Anfry. Ne le trouvant pas chez lui, il alla au jardin pour voir si Blaise avait réellement osé prendre
it voleur, mauvais polisson, dit M. de Tr
t Blaise, pour le mettre à l'abri du premier mouvement de colère de M. de Trénilly; Blaise
t là sous mes yeux? dit le
N
, si je prends la liberté de vou
C
nt. Ces fleurs sont à moi, volées par votre fils, qui vous
N
Blaise les a ramassées lorsqu'elles venaient d'être brisées et piétinées par M. Jules, et il me les a apportées pour les mettre en bon état et les rendre à votre jardinier avant que vous vous
uelque chose de défavorable à Jules, et, ne voulant pas approfondir davantage l'
éfendu, dit Blaise; sans vous i
dis pas que j'y resterai longtemps; le fils te joue de mauvais tours toutes les fois qu'i
romit de n'accepter auc