Pauvre Blaise
er se passa plus agréablement pour Blaise, dont chacun commen?ait à reconna?tre la piété, la bonté et l'honnêteté. Blaise aurait pu profiter de ce retour de
t mention des nouveaux, car ils n'avaient pas de bien à en dire, et Blaise
s, et je me sentirais de la colère, de la haine peut-être. Et comment pourrais-je faire ma première communion et recevoir Notre-Seigneur, si je ne pardon
s sage que moi et ta mère... C'est qu'il ne nous est pas facile de pardonner à ceux qui
e d'un air suppliant, ne parlez que de
selle! on ne risque rien d'en parler;
ant un matin. Et il en remit une à A
on fils lundi prochain. Soignez particulièrement la chambre de Ju
de TR
Anfry. Je n'ai guère de temps pour tout prépar
que de M. Jules et pas de Mlle Hélène; e
d'une jeune fille n'est-elle pas près de sa mère! Au s
tre jours ils ne firent que frotter, essuyer et ranger.
particulièrement l'appartement de M. Jules. Je l'ai frot
it Blaise; je vais y mettre des
ect; il y avait des fleurs dans les vases, des corbeilles de fleurs sur les
nue. Blaise avait vu M. de Trénilly dans le fond; près de lui était Jules, pale et maigre. La comtesse et Hélène n'y étaient pas. Blaise avait déjà su par des gens qui avaient précédé M. de Trénilly qu'Hélène était a
x la gaieté, dit Anfry à sa
t pour désennuyer M. Jules, répondit Mme Anfry.
ment pas, reprit Anfry. Tu as don
s le lendemain, un domestique v
rti, répondit
OMES
'avoir? M. le comte m'a bien re
N
me; il n'en revien
OMES
nder, bien s?r, et M. Jules va ê
N
nde. Il a donc oublié le mal q
OMES
Mlle Hélène a raconté bien des choses qu'on ne savait pas; elle a tant parlé de la piété de Blaise et de ses
N
le de M. Jules, et j'aimerais au
OMES
fry. Je vais toujours dire à M.
ant Anfry et sa femme fort con
mander au chateau, le pauvre gar?on eut peur et supplia son pèr
s-tu, mon pa
justement demandé si je ne voulais pas venir en journée chez lui pour toutes sortes
voici le domestique que j'aper?ois enfilant
. Il courut à toutes jambes à la ferme et demanda de l'ouvrage; on lui donna des vaches à mener à l'herbe
n regardant de tous c?tés. N'est-il pas encor
travailler à la ferme, où il est retenu pour l'été,
OMES
tir, puisque je vous avais prév
N
itue à gagner sa vie. Je n'ai pas de quoi le gard
OMES
va me donner un galop, et vous en aure
N
crains pas les gronderies
en grommelant, et Anfry alla à son jardin;
e tout de même! C'est qu'il
et il commen?ait à croire que Jules avait pu être trompé par les apparences et s'être mépris sur les intentions de Blaise. Jules, de son c?té, qui ne pouvait s'empêcher de reconna?tre la bonté et la complaisance de Blaise, parlait souvent du désir qu'il avait de le revoir et de l'avoir pour compagnon de jeux. M. de Trénilly admirait la générosité
nt des livres, des couleurs et tout ce qui pouvait l'amuser. Jules pleurait toujours, refusait toute distraction, et ne cessait de demander Blaise. M. de Trénilly, qui l'aimait avec une faiblesse qu'il n'avait jamais montrée que pour ce fils indigne de sa tendresse, lui promit de faire en sort
M. de Trénilly alla à la ferme et demanda Blaise. On
remplacez-le par quelqu'un, j'ai besoin
ssi ne tarda-t-elle pas à s'esquiver, sous un léger prétexte; elle prévint ses enfants de ne pas entrer dans la salle, de peur de se fa
te fit bient?t place à la curiosité; l'a?né, Robert, alla tout doucement regarder à la fenêtre pour voir comment était la figure peu aimable
air méchant tout à fait. Il a levé l
mon tour, dit Fran?ois
it; qu'il ne t'entende pas,
et revint comme son frère
l m'a vu; il s'est levé et a regardé à la fenêtre comme s'il v
ine, le plus jeune; j'ai tant en
bien garde qu'il ne te vo
beaucoup d'efforts. Le bruit qu'il faisait attira l'attention du comte, qui se leva et se dirigea vers la fenêtre au moment où Alcine parvenait à y monter. Le pauvre enfant poussa un cri de frayeur en voyant arriver à lui ce terrible croquemitaine dont ses g
r! Au secours! au secours! R
erchaient à l'embrocher et à l'assommer, pendant qu'Alcine tout tremblant se relevait et s'esquivait. Robert et Fran?ois, voyant leur frère en s?reté, fondirent une dernière fois sur le comte, toujours armé de sa chaise; la fourche et le rateau restèrent pris dans la paille de la chaise; Robert, se voyant désarmé, entra?na son frère qui se trouvait également sans armes, et tous deux se précipitèrent hors de la chambre avec autant d'a
bert et moi nous n'étions arrivé
mte! s'écria la mère effrayée. Jésus! mo
BE
rait une bouche énorme, et il avait de gra
AN
mblaient br?ler ce
CI
énormes qui me serr
FER
est-ce croyable, cette sottise-là?... Jamais il ne nous le pardonnera. Seigneur Dieu! que va-t-i
BE
aman, que, vous au
FER
fourches, petits nigauds. Je
AN
avez-vous dit de ne pas y aller? C'est que
FER
t'a demandé; va le trouver dans la salle et raconte-nous
s désobéir aux ordres du comte et de la fermière et il se dirigea vers la ferme sans trop
se à la fermière et aux enfants; vous
ant d'une bergerie. Il avait reconnu la voix de Blaise et s'empressait de lui pa
e croit que je vais le manger; deux autres m'attaquent avec une fourche et un rateau comme si j'étais une bête féroce. Et vo
peu embarrassé, les enfants ont eu
avec colèr
me déranger qu'ils
AI
; ils ont seulement voulu
C
e lui faisais du mal? Ce petit im
AI
c'est que le petit
C
ontre un homme à coups de fourche, surtout quand cet homme est le ma?
le, courut à la recherche de la fermière, qu'il trouva blottie dans un
AI
e comte vous demande,
FER
e? que va-t-il faire? Venez, mes enfants, mes pauvre
fants, dont la peur redoubla quand ils se trouvèrent en face du redoutable comte. Il les attendait debout au milieu de la salle, l
e d'une voix brève; comment avez-v
BE
Alcine; c'est alors que nous avo
AN
gre, tant vous aviez l'ai
E, à la
ez dire à votre mari qu'il n'a pas besoin de se déranger pour venir signer la continuation de son b
lques coups en disant: ?Chacun son tour; vo
ère les suivit en murmurant et en se félicitant
suivre. Blaise hésita un moment, mais il n'osa pas
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