Pauvre Blaise
; la fermière dit que ce sont les poules Crève-Coeur qui perdent leurs oeufs;
ablement pas frais, tu ferais mieux, Hélène,
is pas. Je vais vite les porter
ut désappointée en apprenant par la fermière que dans
moiselle; il a une excellente couveuse qui vous fera bien éclore vos oeu
cia et couru
s, que je vous prie de vouloir bien faire couver à
matin à couver, et je n'ai pas d'oeufs à lui donner. Si vous voule
a?tresse, qui lui montra les oeufs et les mit dans un panier à couver; la poule sauta
chantée et reme
il pour faire éclore le
le. Vous viendrez voir sans dout
lui apporter de l'orge et de l'avoine. A dem
n d'orge et d'avoine. Elle avait prié sa mère de ne parler de rien à Jules, pour lui faire une surprise, dit-elle; mais sa véritable r
ourut à la cabane où couvait la poule, elle lui jeta un peu d'orge pour lui faire quitter son panier, et vit avec grande joie l
lis; ils étaient noirs, avec
les deux autres écloron
Lè
los, est-ce que je ne pourr
AI
avec leur mère jusqu'à ce qu'ils soie
Lè
emps faudra-
AI
is semaines pour le
Lè
ime mieux les laisser ici
n'ach
AI
endroit où vous puissiez les lo
Lè
e manque pas; mais je c
eurs, Mademoiselle; nous les soignerons de notre mieux, maman et moi, pour vous être agréables, car nous ne pourrons jamais oublier que vous seule av
Lè
urais voulu que tout le monde pensat comme moi à ton égard, et ce m'est un g
AI
pas cette mauvaise o
Lè
e plus obligeant et aimable gar?on qu'il soit possible
reconnaissance brilla
AI
n'avoir pas murmuré contre le mal qu'il a permis. Je le prie tou
Lè
ité de prier pour Jules, qui est la cause de
AI
rce qu'il n'y pense pas. S'il savait combien il offense le bon Dieu, il ne le ferait sa
Lè
aman tout ce que tu viens de me dire; il
AI
Depuis que je vais au catéchisme pour ma première communion l'an prochain, je sais
n; elle retourna lentement à la maison. En rentrant, elle raconta à son père et à sa m
gar?on, et je serais bien heureuse de vous voi
ien mal de ton frère, qui dit juste le contraire de Blaise, et qui serait d'après toi un menteur,
E, av
pourtant Blaise est innocent, voyez quel mal vo
à ton père, Hélène, dit Mm
Lè
à papa, mais je suis si peinée de voir mon frère
E TR
souffre? Laisse donc, i
Lè
e quand il me voyait, et un jour je lui ai demandé pourquoi il pleurait; il m'a répondu que c'était parce qu'il ne pouvait rencontrer aucun de
l mérite?, dit sèch
riter son père en continuant à défendre Blaise, et elle se r
u chateau, où ils coucheraient dans une niche de chien qui se trouvait vide. Le lendemain, Blaise devait les apporter et leur arranger la niche en po
U
e tu as dans
AI
mmission, Mo
U
oi ce qu
AI
temps, Monsieur
U
qui te p
AI
d pour déjeun
U
dra deux minutes de
er. Blaise le retenait de toutes ses forces, et il allait le dégager des mains de Jules, lorsque celui-ci, se sentant le plus faible, ramassa une poignée de sable et la lui jeta dans les yeux. La douleur fit lacher prise
panier. Ce sont des poulets qu'il a volés dans notre basse-cour, et qu'il portait à son voleur de père pour les
les autres et les jeta dans la mare. Les pauvres bêtes se débattirent quelqu
et retourna tranquillement à la
notre basse-cour; je viens de le surprendre emportant, bien cachés dans
ce que tu dis, mon ami, je n
U
s, car je les ai vus, e
E TR
as-tu
devint rouge et embarrassé, car il ne voulait
nilly en l'examinant avec surprise. Est-ce
a, balbut
E TR
où il tenait ces poulets, et les apporter à la fermiè
ouvat les poulets dans l'eau; il voulut
, il... les a je
E TR
urne, à ce mauvais
U
e crois qu'il est
l'école, mais il croyait empêcher par là son
à les tenir entr'ouverts, et il put se diriger vers le puits; il tira un peu d'eau dans une terrine et s'en lava les yeux jusqu'à ce que tout le sable f?t parti. Il pensa alors à se me
te à la vue des yeux rou
e? lui dit-elle avec compas
st le plus triste, c'est que lorsqu'il m'a vu aveuglé, il m'a arraché le panier dans lequel j'a
aise, mon cher Blaise, aide-moi à les retrouver. Pourvu que Jule
e tous c?tés; en cherchant dans les m
cria-t-il, voici mon p
ur le coup, papa ne prendra pas parti pour lui; je va
elques pas vers la maison,
chercher mes jolis Crève-Coeur; Blaise les apportait dan
E TR
sont tes Crève-Coeur qu'apportait Blaise, pourquoi les a-t-il laissé prendre à Jules? Il n'est guère
Lè
ndre; mais Jules lui a jeté du sable dans le
E TR
Jules m'a dit au contraire que Blais
Lè
nt éclos; il leur avait préparé un poulailler dans une des vieilles
E TR
urtant, c'est que Jule
Lè
. Mon Dieu, mon Dieu, est-ce que Jules a
toutes ses forces; en approchant de la mare, elle le vit tachant, avec une longue perche, d'attirer
iré trois; je cherche à atteindre le quatrième. Le voici, je crois... Non, il a encore coulé sous ma perche... Tenez, le voilà
aise les porta sur l'herbe, les sécha le mieux qu'il put, avec de la mousse, avec son mouchoir et celui d'Hélène; mais il eut beau les fr
Des poulets si jeunes, ce n'est pas bon à manger; d'ailleur
ement Hélène; ne les laissons pa
uvrant de cendre tiède; il y a un grand tonneau dans la buanderie, ici tout près: plongeons-les dedans jusqu'à demain; en t
il sera toujours temps
ulets, Blaise les recouvrit de cendre jusqu'à la tête, ne laissant passer que le bec et les yeux. Ils fermèrent ensuite la buanderie et s'en allèrent chacun chez eux, Hélène fort triste de la mort de ses jolis Crève-Coeur,
Jules, lui dit-elle, et tu as encore
ent; qu'ai-je donc fait, Hélène? tu m'accuses toujo
Lè
tu les as arrachés à Blaise après lui avoir jeté du sabl
U
lé des poulets; je ne savais pas qu'ils fussent à toi; j'ai voulu les l
ronterie! Tu pourrais bien réserver tes mensonges pour papa, qui a la bonté de te croir
avec
quante sottises pour excuser Blaise, qui est un sot et
Lè
nnera de ta part. C'est bien triste
terait chez Hélène pour la contrarier, ou s'il irait se plaindre à son père; il finit par quitt
onges que lui fait Blaise et elle vient de me dire toutes sortes d'injures, prétendant que je mentais, que Blaise valait cent fois
auvais garnement de Blaise; mais, aujourd'hui, j'excuse son humeur, et je
é ses poulets. Pourquoi faut-il que ce soit moi qu
n de ta soeur; va te plaindre à ta mère, si tu veux, et laisse-moi finir un trav
oujours disposée à le croire et à l'approuver, comme M. de Trénilly, qui était aveuglé par sa tendresse pour son fils. Quant à Hélène, il n'avait aucune crainte q
on que Blaise ne mettrait pas les pieds au chateau ni dans le jardin de Jules. Hélène le promit et ajouta en souriant que la défense serait probablement très bien re?ue, car l
mon cher Blaise? Ne passons pas devant le chateau, pour
userais, car, je suis faché de vous le dire, Mademoiselle, puisqu'il est votre frère, mais je n'ai jamais rencontr
ment Hélène, entrée avec lui. Les poulets qu'on avait cru morts étaient vivants, bien
'écria Blaise. Le m
e idée tu as eue, mon bon Blaise! Sans ton bon conseil, je les aurais perdus, car je les aurais enterrés de su
Mademoiselle, pour dema
cuisine. Maman a défendu
a première communion, en supportant ces affronts avec courage et douceur... Je vais demander à maman ce qu'il nous faut pour les
entait combien était injuste la mauvaise opinion qu'on avait de Blais
is en attendant il souffre et Jules triomphe. Oh! si Jules pouvait comprendre combien il est mauvais! L'année p
échir, car Blaise ne revint
longtemps, car il a fallu la préparer, puis revenir pas trop vite pour ne p
s quatre poulets affamés se précipitèrent dessus
ure. En peu de semaines ils devinrent de beaux poulets gras et forts. Jules s'en informait avec intérêt de temps en temps; Hélène lui en
oulets d'Hélène? Le cuisinier en
, j'espère bien, maman, que vous n'y avez pa
tu les élevais pour les manger
olailles pour qu'elles pondent et qu'elles couvent; je veux les laisser mourir de vieill
U
Il a d? être bien attrapé quand il a vu qu'au lieu de le
ais elle se contint, et, jetant sur son frère un r
j'ai pour lui. Je la lui doit en compensation du tort que tu lui as fait, et je ne souffrirai pas
fixe et ferme de sa soeur. Il se b
tte!? et quit
ner et le d?ner; elle ne fit pas attention à la fin de la dis
étaient devenus des poules qui se mirent à pondre; au printemps elles couvèrent leurs oeufs et eurent à leur tour des poulets à conduire. Hélène finit par en faire cadeau à Mme Anfry,