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C'Etait ainsi…

Chapter 7 No.7

Word Count: 1749    |    Released on: 06/12/2017

ue-l? du trouble et du mécontentement, furent gagnées par la f

n ou la mort!… Du pain ou la mort!…? Les mots terribles et vengeurs retentissaient partout comme un cri de guerre et des combats furieux s'étaient livrés dans les rues, o? la police et la troupe n'avaient pas toujours eu le des

ue. N'étaient-ils pas ? plaindre, eux aussi? N'avaient-ils pas des droits ? faire valoir, eux aussi, des droits ? un sort meilleur,

scur d'une injustice sociale que leur classe subissait depuis des si?cles; mais comment exprimer, traduire cela dans le fait? Qu'allaient-ils demander, ou exiger, pour améliore

Affronter la lutte ainsi, c'était d'avance la défaite; ils entendaient déj? la voix impérieuse et méprisante de M. de Beule leur jeter: ?Vraiment, vous n'?tes pas contents, mes gaillards; vous exigez un meilleur salaire! Eh bien! allez le chercher ailleurs. Ce n'est pas moi qui vous retiens; j'en pre

ndouss-Fikandou

les autres hauss?rent les épaules avec un sourire désenc

emande, c'est quatre gouttes par j

moi aussi!

Free comme un écho,

-vous!… s'écria

en obtenir d'eux, lorsqu'un beau matin, son petit quotidien vint lui apporter consolation et réconf

t que Pierken leur en faisait ? haute voix la lecture. Oui, telle était bien leur misérable existence. Tout pour les riches, qui ne produisaient rien; rien, ou quasiment rien pour les pauvres, qui accomplissaient du matin au soir, tous les jours, tout au long de leur existence, une besogne d'esclaves. Une grande tristesse silencieuse s'emparait d'eux. Dans ces mots qui vous empoignaient, cet homme, ce ?Paysan? avait mis l? ce qu'ils sentaient depuis toujours, sans pouvoir l'exprimer. Feelken n'avait plus aucune envie de traiter la chose en farce, avec son habituel ?Fikandouss-Fikandouss?, et Leo ne songeait pas en ce moment ? pousser son effarant ?Oooo … uuu … iii …?. Et l'émotion avait gagné les femmes: Natse pleurait,

que vous, vous y viendrez aussi! dit Pier

t un fl

a valser, si on y v

emp?chera pas d'y al

oup Fikandouss-Fikandouss, au mi

. Il ne plaisantait pas, il était tout ? coup devenu tr?s sérieux, tr?s grave, sourcils froncés, l?vres pincées. Il répéta avec énergie qu'il irait … qu'il irait … et deva

Il voulait d'abord en parler ? sa femme. Poeteken hésitait de m?me. Lui, c'était sa m?re qu'il lui fallait consulter. Quant ? Berzeel, il hochait la t?te; pa

issable, le visage boursouflé, tuméfié, témoignage de l'alcool lampé et des gnons re?us. Il en portait encore la marque au-dessus de l'arcade sourcili?re, comme une grosse chenille noire de sang coagul

autres, v

n plus! répondit Bruun d'un ton haineu

ser pour le plaisir d'ent

comprendre ce qu'on attendait de lui. De ses petits yeux idiots il regardait Pierken

sur un ton de bo

oins, ? ce fameux meeting? demanda-t-il,

emis de l'alcool, répondi

ve brune sur son menton platreux. Il retourna sa chique d'un tour de langue et cracha au loin. Pierken comprit qu'on ne pouvait compter sur lui. Présents, les deux charretiers vinrent se m?ler aux passionnants colloques. Pol, t?te baissée et bajoues gonflées, comme une brute som

nner ? chacun un poulet fro

eux comme toujours de cette pla

t d'habitude les escarpes et les braconniers des environs. Le curé parlerait en chaire pour dissuader les gens d'y aller et le bourgmestre interdirait le meeting. Les socialistes chanteraient des chansons obsc?nes et diraient des gros mots. A coup s?r, on s'y battrait.

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