Le juif errant - Tome II

'Agricol et de Dagobert, en suite de laquelle le soldat, assez grièvement blessé, était parvenu, grace au dévouement intrépide d'Agricol, as

ion de ses amis; mais elle éprouvait une douloureuse inquiétude au sujet d'Agricol et de Dagobert; ignorant absolument l'issue de la lutte engagée pendant une des nuits précédentes par ses libérateurs contre les gens de la maison de fous et du couvent, en vain elle avait interrogé ses gardiennes; celles-ci étaient restées muettes. Ces nouveaux incidents augmentaient encore les ame

séquestration de Mlle de Cardoville, il ignorait aussi le brusque revirement de position qui avait eu lieu la veille entre le père d'Aigrigny et Rodin, après la lecture du testament de Marius de Rennepont; le docteur avait, seulement la veille, re?u l'ordre du père d'Aigrigny (a

jours souriant, toujours doucereux, s'approcha d'Adrienne avec une aisance, avec une confiance parfaite, s'arrêta à quelques pas d'elle comm

t encore un peu vifs, mais non plus brillants d'un éclat anormal. Vous alliez si bien!… Voici le terme de votre guérison reculé… car ce qui s'est malheureusement passé l'avant-dernière nuit vous a

e la congrégation, Mlle de Cardoville ne put s'em

'argent!… Jamais un moment sans votre masque: toujours la ruse, le mensonge aux lèvres. Vraiment, si cette

tat affligeant où vous étiez lorsqu'on a été obligé de vous conduire ici à votre insu! Mais, sauf cette petite marque d'insanité rebelle, votre position s'est merveilleus

che où vous serez jugé comme vous devez l'ê

ec une sorte de commisération. Voyons, soyez donc p

ion pour moi et flétrissure pour vous et vo

, une fois dehors… Dieu merci! vous aurez à so

ement, je le sais, l

ieur, j'ai mei

t la pensée de vous adresser aux tribunaux?

s le savez… ce que je ve

cette idée, ajouta le docteur d'un ton de plus en plus pénétré; je

ous confondez un peu trop v

té certain de convaincre Mlle de Cardoville, voyons, auriez-vous le triste courag

trois: vous, monsieur, ma tante et l'abbé d'Aigrigny; car telles sont san

git ni de moi, ni de votre ta

ors, monsieur? dit Mlle de

os amis, se sont introduits dans le couvent voisin pendant l'autre nuit, et sont venus

de m'apprendre s'ils avaient été blessés!

e, mais peu grave, puisqu'il a pu marcher

Mlle de Cardoville en joig

, par quelle étrange contradiction voulez-vous donc maintenant mettre la justice

monsieur? demanda

ns lui répondre, comme ils se sont rendus coupables d'escalade

t ce serai

, qui pis est, par _vous,

moi… m

d'Aigrigny (je ne vous parle pas de moi, je suis à l'abri), si, en un mot, vous persistiez

ous comprends pas.

une inquiétu

e fait citer des témoins, elle entre dans les investigations les plus minutieuses. Alors que s'ensuit-il? Que cette escalade nocturne que la supérieure du couvent a un certain intérêt à tenir cachée dans la peur du scandale; que cette tentative nocturne, que je ne voulais pas non plus ébruiter, se trouve forcément divulguée; et comme il s'agit d'un crime fort grave, qui entra?ne

la serait horrible

avons seuls le droit de nous plaindre, nous ne demandons pas mieux que de chercher à étouffer cette méchante affai

entez quelques poursuites, on dénonce Dagobert et son fils?; tandis qu'on arrivait aux mêmes fins en inspirant assez de crainte à Adrienne au sujet de ses deux libérateurs pour la détourner de toute poursuite. Sans conna?tre la disposition de la loi, Mlle de Cardoville avait trop de bon sens pour ne pas comprendre qu'en effet Dagobert et Agricol pouvaient être très dangereusement inquiétés à cause de leur tentative nocturne, et se trouver ainsi dans une position

admettant que je sois disposée, par quelque motif que ce soit, à ne dépose

époque vous serez radicalement guérie, dit bénigne

teur avec indignation. Je vous demande, et, s'il le faut, je vous prie, de me dire combien de tem

outes les précautions sont prises pour que des tentatives pareilles à celle de cette nuit ne se renouvellent plus: la surveillance la plus rigoureuse est ét

ffrayée, auprès de ce qui m'attend, les j

tout, répondit le do

sa un soupir déchirant et cacha son visage dans ses mains. à ce moment, on entendit de

é, il y a en bas deux messieurs qui demandent

t la tête; ses yeux éta

s personnes? dit M.

M. le docteur que je suis magistrat, et que je viens exerce

e courte en devenant pourpre et ne pouvan

é, la figure rayonnante d'espérance à travers ses larmes: mes am

it le docteur Baleinier à la gardi

nne d'un air dur, presque mena?ant, qui contrastait avec la placidité habitue

moiselle!… ne vous f

incelant et radieux, M. de Montbron aura sans doute, de retour à Paris,

uta avec un accen

s, monsieur, vo

gez à ce que je vous ai dit… votre plainte entra?nera, nécessairement, la révélation de ce qui s'est passé pendant l'autre nu

détournée: ayez donc au moins le courage de me dire que si je me plai

e, ces gens-là sont perdus, répondit le jé

réellement dangereux dans les men

ce magistrat m'interroge, c

'exaltation d'esprit il y a quelques jours, que l'on a cru devoir, dans votre intérêt, vous conduire ici à votre insu; mais qu'aujourd'hui votre état est fort améli

e serai complice d'un mensonge aussi infame! jamais je n'aurai la

inier en entendant un bruit de pa

cible du docteur, Rodin parut, accompagné d'un hom

igny et conséquemment le docteur de la visite inattendue qu'il comptait faire à la maison de santé avec un magistrat, avait, au co

t la présence imprévue et la physionomie imposante l'inquiétaient déjà extrêmement, lorsqu'il le

'intérêt, le jésuite se recula modestement de quelques pas en arrière. Le docteur Baleinier, au comble de l'étonnement, espérant se faire comprendre de Rodin, lui fit coup sur coup plusieurs signes d'intelligence, tachant de l'interroger ainsi sur l'arrivée imprévue du magistrat. Autre sujet de stupeur pour M.

Baleinier, et qui rompirent le silence qui régnait depuis quelques secondes

s mystérieux… Je pense qu'il a quelque chose de fort particulier à me comm

le, plongea le médecin dans une nouvelle et si profonde stupeur, qu'il resta quelques instants sans répondre. Sans doute le m

t à voir entrer M. de Montbron, re