Le juif errant - Tome II
i rudement Rodin au collet, s'était écriée avec
l! monsieur...
é d'Adrienne, qu'il ne reconnaissait pas, je profite de l'occasion pour serrer la gorge d'un
jésuite d'une voix syncopée e
ici et qu'on m'a fermé la porte du couvent sans vou
de! murm
affreux! d
s'adressant à Dagober
r!... écoutez-mo
s le bras de Dagobert et lui montrant Adrienne... c'est Mlle de Cardoville..
retourna brusquement et lacha Rodin; celui-ci, rendu cramoisi par la col
enne, encore pale de frayeur, je ne savais pas qui vous ét
tre monsieur? dit Adrienne. Si vou
it le soldat à Adrienne d'une voix contenue. Puis, s
lez-vous en... Si vous restez l
, mon cher monsieu
as de moi si vous restez là! s'éc
ette colère... reprit Adrienne, et surtout ne vous f
ir; mais je ne pense qu'à une chose... mademoiselle... à l'arr
drienne. Rodin fit un mouve
s sur démarches, espérant que les orphelines me seraient rendues, puisque la machination de ces misérables avait échoué - (et
Rodin s'avan?ant, pe
songeant que d'un moment à l'autre le maréchal pouvait arriver à Paris; sor
l se rapprocha prudemment, lui montra Dagobert d'un
autant plus volontiers que je quittais
ait de Mlle de Cardoville, le
ien attrapé, ajouta-t-il d'un air fin; mais en attendant, reprit Rodin en fouillant dans la poche de c?té de sa redingot
nder le silence à la jeune fille, gagna la porte et marcha à reculons sur la pointe des pieds, et sortit après avoir encore d'un geste de pitié mont
s'approchant du soldat, lui dit de sa voix do
de vous faire une question bien intér
hose, mais je n'ai pas le temps d'y songer... Je suis faché d'avoir été si brutal devant vous, d'avoir
ez été trop prompt à juger... la p
est pas d'aujourd'hui que je le connais...
l'empêche pas d'être un ho
s'écria
occupé que d'une chose... de vou
ienne comme s'il ne pouvait croire à ce qu
que vous ne le p
Dagobert, il vous trompe... vous
iant, j'ai des preuves de sa bonne foi... D'abo
rai! dit Dago
ttant à Dagobert le petit paquet que Rodin venait de lui donner au moment de s'en aller; ne voulant pas vous exas
eloppé et qu'il eut reconnu sa croix d'argent, noircie par les années, et le vieux ruban rouge fané qu'on lui ava
ile d'argent contre sa moustache grise. Adrienne et la Mayeux se sentaient profondément touché
faire de plus pour moi... Et vous répondez de ce brave homme, mademoiselle? Et je l'ai in
traversa deux pièces en courant, gagna l'escalier, le des
voix émue, en le saisissant par le b
, dit Rodin en s'arrêtant avec bonhomie; il y a un instant vous m'ordonniez
un tort, je le répare. Je vous ai injurié, maltraité d
r... Je vous... rends gr
non... ou sinon... ou sinon..., reprit Dagobert en prenant la main du jésuite et en la serrant avec autant de cor
alors, mon bon ami, r
ns le dire à personne, s'écria Dagobert avec effusion; mais cette demoiselle m'a dit que, grace à vous
eux? dit Rodin en souriant a
us les rendra, vos deux anges, vieux diable
a... aujourd'hui?
sait les marches, il l'arrêt
ous arrêtons- nous? montons-nous? descendons-nous?
us expliquerons mieux. Venez...
ramena triomphant dans la chambre où Adrienne et la Mayeux éta
voilà! s'écria Da
l'ai rattrapé au
ter d'un fier pas! ajouta R
tort de vous brutaliser, de vous injurier; je vous en fais mes excuses, monsieur, et je reconnais
le main à Rodin, qui la serra d'u
t-il donc? Quel est donc ce g
croix aux yeux de Rodin; mais vous ne savez
la remettre moi-même. Je l'avais apportée pour cela... Mais, entre nous... vous m'avez,
je vous assure que je me repens
parlons donc plus... Ah! ?à, vous y
t il la baisa encore, - c'est ma relique à moi... Celui de qui ell
ue d'admiration respectueuse, comment! Napoléon... le grand Napoléon aurait touc
us, je crois qu'au moment de crever de faim, entre du pain et ma croix... je n'aurais pas hésité... afin de l'avoir en mourant sur le co
vait honte de nier
larme qui roulait sur sa joue, oui, je pleure de joie d'avoir retrouvé ma croix... ma c
n de vous avoir rendu ce trésor glorieu
ur tout le monde; aussi je vous l'
demanda le soldat de plus en
ant quelque nouveau piège d'Aigrigny, je n'ai pas vo
les revoir? Rodin fit un signe de
.. dit Adrienne en souriant. Eh bien! avais-je ra
ait-il cela quand j
t ivre
ami, dit Rodin: c'est que, dès votre entr
is que voulez-vous que je vous dise?... Je vous avais toujours vu
s le savoir, complice de bien des perfidies; mais, dès que j'ai pu voir clair dans les ténèbres... j'ai qui
affirmatif à Dagobert, qui s
; si, enfin, je vous ai prié de vous rendre ici et non pas au couvent, c'est que j'avais peur, comme cette chère demoiselle, que vous ne
ntenant, dit Adrienne avec inquiétude; il m'a menacée d
nt qui dicterez les conditions... répondit Rodin. Fiez-vous
; il va les ramener ici; mais comme moi, il a pensé qu'il serait plus convenable qu'elles vinssent habiter ma maison... Je ne pui
us demanderai de ne pas quitter la porte de leur chambre ni jour ni nuit. Si elles sortent avec vous, vous me permettrez de les suivre à quelques pas sans les quitter de l'oeil, ni plus ni moi
car il aura à demander un terrible compte de la persécution de ses filles
t Dagobert en pensant que bient?t peut-être le m
ur les laches ni pour
M. le maréchal Sim
cence de quelques in
la conduite de l'abbé d'Aigrigny. M. le maréchal saura que ses amis les plus
onc cela? d
dit Rodin, vous êtes un e
oi!
ait amené la scène de l'auberge
de cette scène? dit
vous la refusiez, et alors vous étiez arrêté faute de papiers ainsi que vous l'avez été, puis jeté en prison comme un vagabond ave
e de l'abbé d'Aigrigny et de l'étendue des moyens dont il dispose... En vérité, repr
méchant qu'il soit, ce renégat ait eu des intelligences avec un montreur de bêtes, au fond de la Saxe; et puis
illeurs très légitime, contre l'abbé d'Aigrigny, ne vous égare, et que vous n
odin regarda tour à tour Adrienne et Dagober
eu votre croix en sa possession sans ses r
a joie m'a empêché de réfléchir; comment s
vait à Leipzig les relations dont vous et
omment vous est-el
é arrêté à Leipzig faute
mes papiers et mon argent avaient disparu de mon
a les épaul
'ai eu la clef de cette machination ténébreuse: croix et papiers se trouvaient dans les archives de l'abbé d'Aigrigny; les papiers formaient un volume trop considérable; on se serait aper?u de leur soustraction; mais d'après ma lettre, espérant vous voir ce matin, et sachant combien
, et, pour ma part, en raison de l'intérêt que je porte à
nt de silence, elle
ispose donc M. d'Aigrigny... pour avoir en pays ét
utour de lui d'un air épouvanté, silence... silence!