Le juif errant - Tome II
elle lui avait demandé quelque explication sur le pouvoir si fo
onc de si étrange dans la quest
es yeux autour de lui avec une inquiétude p
sur un sujet si redoutable: les murailles de cette
se regardèrent avec u
ongtemps à la dérobée, tachant de pénétrer sous le masque de cet homme, qui l'épouvantait. Un moment le jésuite rencontra le regard inquiet de la Mayeux obstiné
r, en voyant que Mlle de Cardoville s'étonnait de son silenc
prit Adrienne, pourquoi cette hésitat
frissonnant, ces gens-là sont si puiss
je vous dois trop pour que
uis trop obscur, trop inoffensif; mais c'est vous, mais c'est M. le maréchal Simon, mais ce sont les autres personnes de votre famille, qui ont
aut-il pas mieux conna?tre l
peut se défendre au moins, dit Dagobert. Vaut m
nne, le peu de mots que vous m'avez di
me, puisque vous ne comprenez pas à demi-mot... je serai plus explicite... Mais rappelez-vous, ajouta-t-il d'un ton
e, monsieur, parl
ienne, Dagobert et la Mayeux, leur d
des fanatiques dans toutes les classes de la société... qui a eu et qui a encore souvent l'oreille des rois et des grands... association toute-pu
e est donc cette association formidable?
ignorance à ce sujet m'étonne au
quoi cet
temps avec madame votre tante,
s non pas avec elle, car pour mille raiso
le dernier règne... Eh bien! sachez- le donc: c'est le concours de cette association qui rend l'abbé d'Aigrigny un homme si dangereux; par elle il a pu surveiller, poursuivre, atteindre différents membres de votre famille, ceux-ci en Sibérie, ceux-là au fond de l'Inde, d'autres e
e nom... le nom de
ien
'est... Et Ro
ienne, aussi intéress
x, c'
autres acteurs de cette scène plus près de lui, et
pagnie de Jésus.
dait à une révélation selon elle beaucoup plus terrible; les Jésuites! reprit-elle en riant toujours, mais ils n'existent que dans les livres; ce sont des personnages histori
ent Mlle de Cardoville, Rodin r
aire craindre pour l'avenir, car plus que personne, vous avez déjà subi la fu
drienne en souriant, q
ous
quelle cir
comme folle? N'est-ce donc pas vous dire que le ma?tre de cette maison est un des membres la?qu
, sans sourire cette
aussi est-ce surtout sur lui qu'une fois hors d'ici, vous et les v?tres devrez concentrer toute votre surveillance, tous vos soup?ons; car, croyez-moi, je le connais, il n
évenez, mon brave, dit Dagob
mi; mais ce peu est au servic
ma tante exer?ait sur le monde; je l'attribuais seulement à ses relations avec des personnages puissants; je croyais bien qu'elle était, ainsi q
en être instruits, aucun de vos pas ne leur échappe. Puis, peu à peu, ils agissent lentement, prudemment et dans l'ombre; ils vous circonviennent par tous les moyens possibles, depuis la flatterie jusqu'à la te
ité qu'Adrienne tressaillit; puis, se
si infernal; encore une fois, la puissance de ces prêtres ambitieux
es ténèbres. Ah! ma chère demoiselle, si vous connaissiez leur effrayante habileté! Dans ma haine contre tout ce qui est oppressif, lache et hypocrite, j'avais étudié l'histoire de cette terrible compagnie avant de savoir que l'abbé d'Aigrigny e
ard _sur la Mayeux; mais voyant qu'Adrienne ne s'ap
entoure, soup?onnez les attachements les plus nobles, les affections les plus tendres, car ces monstres parviennent quelquefois à c
; vous exagérez... Non, non, l'enfer n'aurait rie
fame... Enfin, savez-vous ce que la lecture du testament de votre a?eul nous a appris? C'est qu'il est mort victime de la haine de ces gens-là,
en sentant son coeur se serrer. Mais il n'y a
ve la plus attentive, l'étude la plus incess
r; mais c'est une torture que d'être ainsi en proie à d
us, digne et brave soldat, au nom de ce qui vous est cher, défiez-vous, ne hasardez pas légèrement votre confiance; prenez bien garde, vous avez failli être victime de ces gens-là; vous les aurez toujours
a Mayeux; qu'ai-je fai
elle, ne croyez pas que j'exagère. Réfléchissez... réfléchissez... Songez à ce que je viens de rappeler au fidèle compagnon d'armes du maréchal Simon, relativement à son emprisonnement à Leipzig; songez à ce qui vous est arrivé à vous-même, que l'on a osé conduire ici au mépris de toute loi, de toute justice, et alors vous verrez qu'il n'y a rien d'exagé
e de Cardoville, à défaut de reconnaissance, mon intérêt
afin d'intimider les faibles, Rodin avait éclaté de rire au nez du régisseur de la terre de Cardoville, lorsque celui-ci avait parlé de l'existence des Jésuites, tandis qu'à ce moment, en retra?ant ainsi leurs moyens d'
it membre, lui savait gré, presque malgré elle, des importants conseils qu'il venait de donner à Mlle de Cardoville. Le nouveau regard qu'elle jeta sur lui à la dérobée (et que Rodin surprit aussi, car il observait la jeune fille avec une attention soutenue) fut empreint d'une gratitude pour ainsi dire
donc? Puis, s'adre
ée de cette question inattendue, la Mayeux répondit en rougissant beaucoup,
ours que je n'ai vu
mis à une de ses amies de lui envoyer un petit secours; je me suis adre
au cacheté qu'il remit à la May
je n'en sais rien, dit vivement Adrienne
sa soeur f?t malheureuse, et puis elle ne pouvait pas vous
rdait Rodin avec étonnement, il
as vrai, ma
ant les yeux et rougissant de nouveau. P
l'avez-vous vue? où est-elle
part de M. Charlemagne ou de M. Rodin, comme vous voudrez, car je suis connu dans ce pied-à- terre sous mon nom de baptême comme sous mon nom de famille, et vo
à Rodin, lorsque la porte s'ouvrit, et M. de Gernande
aréchal Simon? s'écr
ne vous les amène p
er encore elles étaient dans ce couvent! s'écria Dagobert
les acteurs de cette scène autour du magistrat, Rodin se recula de quelques pas, ga
profond de son désespoir, regardait M. de Gernande, atte
êtes présenté dans le couvent, que vous a répo
enues ici contre leur gré... puisque la loi vous donne cette fois le droit de pénétrer dans cette maison, visitez-la... ?- Mais, madame, veuillez me r
onsieur; vous vous dites autorisé à
u le couvent dans toutes ses parties, je me suis fait ouvrir toutes les chamb
rt, et qui sait?... bien malades peut-être... ils les tueront,
, que faire, mon Die
z-nous, monsieur, vou
t Adrienne en se ret
t derrière elle: que
avait tout à coup disparu, elle
din, où es
répondit la Mayeux en regardant
dit Adrienne, dispar
ra?tre! s'écria Dagobert en frappant du
pas moins regrettable, car, dans cette circonstance difficile, grace à la position que M. Ro
r vous apprendre le facheux résultat de mes recherches que pour demander à cet homme de coeur et de droiture, qu
oles du magistrat, si importantes pour lui. Il ne s'aper?ut même pas du départ de M. de Gernande, qui se retira après a
Adrienne après un coup d'oeil d'intelligence échangé avec la Mayeux, s'approchait du soldat, lorsqu
'éveiller en sursaut, fit un bond, poussa un cri et se précip