Madame Sans-Gêne, Tome III
uhaits du peuple, auxquels répondaient sourdement des imprécations et des ap
let, maudissaient la venue de cet enf
Napoléon, radieux, tenir dans ses bras, comme un nouveau trophée de gloir
qu'il s'agirait de contenir vingt peuples alliés, rassemblés sous les aigles fran?aises, lorsqu'il lui appartiendrait d'administrer l'Europe des bouches de l'Escaut aux confins des steppes de la Dalmatie, et de maintenir, avec la paix, les conquêtes et
être une femme de rare mérite, madame de Montesquiou,-maman
toutes ses faveurs à madame de Montebello, dont elle avait utilisé la complaisance l
ffection fort modérée pour son enfant. Elle le voyait à peine dix minutes par jour et encore trouvait-elle le moyen d'effrayer et de faire
e du roi de Rome
subissant la formidable hérédité paternelle. Des consignes sévères avaient été donnée
rait seul vers le cabinet de l'Em
.. dit-il avec un petit ton impé
uis ouvrir à V
la? je suis
est toute seule, j
dit, immobile, madame de Montesquiou, qu'il avait devancée dans sa course
nant! le petit
inant, ouvrit la porte à
é le roi d
le cabinet impérial et courut se
it. Il y avait là
proche de son fils, se conti
essieurs!... Les Fran?ais ne voudraient jamais de vou
de sa petite main envoya un
sévérité apparente, prit alors le petit
je néglige l'éducation de mon fils... Il sai
s expliqua le motif
e femme en deuil, accompagnée d'un jeune gar?on à peu près de son age, vivement s'était approché
t dit la femme; c'est de la part
cette mère et de cet enfant aux sombres vêtements, et
a donné pour toi un petit gar?on dans le jardin. Il est habillé tout en noir. Son p
toi!... Diable! tu commences de bonne heure!..
fils contre sa poitrine
ns pour ses protégés. Ce n'est qu'un bel enfant blond, promenant sa royauté en cheveux bouclés, dans une petite
manquait jamais de lui faire signe pour qu'elle lui amenat son fils, qu'il caressait avec effusion, et qu'il
Méneval, allait et venait, de la cheminée à
aussit?t, interrompant la dic
igne comme pour congédier madame de Montesquiou et son pupil
. Après avoir confié le roi de Rome à l'une des femmes de service, qu'elle savait à la port
a d'abord le sourcil, p
n'est pas cela? Avez-vous donc quelque chose à me demander? Eh bien! parlez!... je
it d'abord une grande révérence, p
la duchesse de Dantzig, qui m'a priée de sol
ui faut-il des ambassadrices, à présent, ou bien est-ce que je lui fais peur?... On ne la nomme donc plus la Sans-Gêne? Oh! oh
Majesté!... et puis elle assure que vous ayant déjà dema
bourg et la caserne plus que le faubourg Saint-Germain et l'Académie, c'est encore exact. Elle ne se tient pas très correctement assise dans un salon, et dans son manteau de cour ses jambes s'embarrassent... je le reconnais avec tout le monde ici. N'importe! Je l'estime, cette bonne maréchale, et j'entends que tout le monde, à ma cour comme ailleurs, ait pour elle les plus grands ménagements, les plus absolus respects... Il ferait beau voir, reprit l'Empereur, s'animant et semblant s'adresse
, le commandant de huss
n avec un peloton de cavaliers? Oh! je
République, sous les ordres duquel le mar
de cet o
urep
ut?t que de rendre la ville dont il avait la garde. S'il avait survécu, je l'eusse fait comte et général. Ma foi!
aurepaire, qui est orpheline, et la duchesse de Dantzig a e
us assisterons à la cérémonie... Mais j'y pense, la duchesse de Dantzig ne doit pas être loin d'
esté a dev
t par lui surpris et envoyé au peloton d'exécution, la maréchale Lefebvre, ajouta-t-il en souriant; a craint de se trouver déplacée à ma cour... elle a pris trop à la lettre peut-être certaines observations par moi faites à son mari au sujet de sa tenue, de ses allures... volontairement elle s'est retirée dans son chateau de Combault, ne voulant pas s'exposer aux railleries des personnages de ma cour et aux fa?ons méprisantes de leurs hautaines épouses qui ne la valent certes pas... je l
, continua la dictée de sa dépêche à son ambassadeur auprès du czar, tandis que
is, l'Empereur allant au-devant de la maréchale, un peu inquiète, malgré les assurances d
, ?a n'allait pas, oh! mais pas du tout, dans vos salons...; à Combault, je suis dans mon élément: il y a des paysans qui nous aiment, des anciens soldats qui admirent mon Lefebvre comme ayant été partout, sous la mitraille, à vos
uffla madame d
efebvre ne sera pas long à graisser ses bottes et à venir vous rejoindre... Mais, quand on ne se bat pas, vous n'avez pas besoin de lui, n'est-ce pas? Qu'est-ce que vous en feriez à Paris, d'un vieux grognard comme lui... vous pouvez bien me le laisser, pas vrai?... Il plante ses choux à présent, auprès de moi. Mais
Lefebvre!... profitez du bon temps présent, ma chère duchesse!... et, d'une voix plus grave, il
ttre, Sire? demanda
ar est mal conseillé... Madame la duchesse, ne parlez de rien jusqu'à nouvel ordre. Inutile d'inquiéter votre mari... Cette lettre qu'écrit Méneval, fit-il en
t elle lan?a un regard à Méneval, penché sur sa petite table
nt si grave résolution. Et elle avait presque l'envie de courir à Méneval et de lui dire:
ce de Beaurepaire, timide colombe effarouchée ba
hésitation, qui va devenir l'épouse du commandant Henriot?
ue décision, il lui prit la tête à deux mains, approcha de ses lè
nte... il faudra venir à ma cour... je vous ferai inviter aux réceptions de l'Impératrice... Je vous reverrai après-demain, mademoiselle, à votre contrat!... M
à Alice, qui avait salué moins majestueusement, que l'Emper
e et Alice jusqu'au bas de l'escalier dominant la terrasse des Tu
oléon troublait tous ceux qui l'approchaient. Elle résolut
oigné du valet de pied de la duchesse, avec lequel il paraissait avoir lié conversation. Que pouvait vouloir cet inconnu bien mis? Il semblait s'être embusqué non loin de la porte particulière par laquelle s
oir que cet inconnu lui faisait
avancer, cherchant à dévisag
l souleva légèrement le rebord de son fe
, chère madame?... la disgra
e de Montesquiou, témoignant un
tre, car à cette époque la gouvernante devait recueillir d'un oncle descendant des d'Artagnan, et royaliste ultra, un riche héritage qui lui fut d'ailleurs retiré en raison de son adhésion à l'Empire. Ayant repous
cit plus ou moins véridique de son séjour à l'étranger, se gardant bien de manifester le sentiment de haine qu'il portait à Napoléon. Il s'enquit seulement de la duchesse de Dantzig, dont il avait reconnu la livrée, témoignan
ur un conspirateur aposté, passa aussit?t de la réserve inquiète à la grande confiance. Elle offrit à son ancien adorateur
dit qu'il attendrait le ret
e plus en plus décidée à obliger Maubreuil. Et elle ajouta: Pourquoi ne vous rendriez-vous pas à Combault? On
it, aussi bien que la maréchale, lui faciliter une entrevue avec Marie-Louise. Une fois admis auprès de l'Impératrice, il s'efforcerait de gagner sa confiance, il se dirait l'ami, l'envoyé du comte de Neipperg, il parlerait de l'amour persistant de l'absent, et si Marie-Louise ne se montrait point courroucée, s'il n'était pas chassé aux premières allusions, si elle semblait l'écouter avec intérêt, le reste le regardait...
t, plus gracieux, accompagna
e retrouver la compagnie de Maubreuil, Lefebvre et la maréchale sont d'excellentes gens qui nous r
de lui-même, ne p?t s'empêche
ent à ce mariage?... il se d
'a pr
lui si profondément égo?ste, si insensible aux joies
ame de Montesquiou, effrayée, regardant du c?té du factionna
ssa légèremen
dans le seul but de signer, dans un village, au contrat d'un simple chef d'escadron avec une orpheline sans situation, san
repaire est la fille du vai
ute petite... Est-elle jo
s des yeux... Je ne voudrais pas, à mon tour, calomnier Sa Majesté, mais il me semble que les beaux yeux d
C'était un gaillard de coups de mai
t... je compte sur vous, excellente ami
voir décidé... un jour de fête, les souverains ont l'ame généreuse: peut-être rentrerez-v
t, ou du moins ce qu'on a pu me
n'avez pas de honte à donner le bras à une douairière telle que moi, je
nous ferons des promenades sen
adame de Montesquiou... Allons! à Combault!... je compte sur
vec Maubreuil pour lequel elle avait conservé une affection quasi-maternelle,-toujours les sacripants on
rojeté avait modifié les pl
nner de nouveau quelque lectrice, craignant de s'engager en une facheuse liaison avec une dame du palais, ne voulant pas, de peur d'une indiscrétion dans les gazettes qu'on lit à Vienne, commander à Constant de retourner flaner dans les théatres et de lui amener, au petit entresol des Tuileries, la superbe Georges, la belle Bourgoing, l'opulente G
ionomie s'éclaira d'un refl
cherchant la volupté peut trouver la mort... Oh! oui!... j'irai à Combault