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Madame Sans-Gêne, Tome III

Chapter 5 LE MARIAGE D'HENRIOT

Word Count: 3676    |    Released on: 06/12/2017

e Combault, le contrat de mariag

y assista, accompagné de Duroc et de

s son costume blanc,

ysionomies franches et bonnes témoignaient de la vive satisfaction qu'ils éprouvaient, en voyant enfin unis les deux enfants qui avaient grandi c?te à c?te, et dont le sommeil avait ét

mmenèrent les jeunes fiancés et quelques invit

l'Empereur, des réjouissances et des fêtes populair

à la santé de l'Empereur, du roi de Rome, des jeunes époux.

ient attablés, un homme mince, long, dépassant de la tête tous les convives, pérorai

ictement boutonnée, et était coiffé d'un bicorne campé de tra

rochée par une martingale de cuir

accomplir de prestigieux moulinets qu'il accompagnait de trois ou quat

ait sa place à table et se remettait à manger, à boire et à pér

ves se risqua

sidérant avec une stupéfaction narquoise l'un des héro

parle, na?f

a dit, l'Empereur, m

e Tournan et autres lieux, que j'ai l'honneur d'être le gouverneur de ce chateau de Combault, seigneurerie du maré

crièrent

faisait chaud, et cependant c'était en hiver, le 15 nov

ardon! m'sieu le gouverneur? dit le paysan

nous nous trouvions à patauger dans de

oin l'It

faire régaler les sangsues des marais... Alvinzy, l'Autrichien, n'attendait plus qu'un r

as vrai, m'sieu

rda de travers s

'autres empereurs dans le monde, quand on dit le général, c'est Bonaparte que ?a veut dire, et quand on dit l'Empereur tout court, c'est Napo

alée, La Vio

d'hommes énergiques peut résister et passer... l'ennemi, bien plus fort que nous, perdra l'avantage numérique, obligé de se serrer au lieu de déployer ses bataillons.

avait un pont? demanda l'un

pes, quand tout à coup un grand brouhaha s'élève à la tête du pont... C'est le général Bonaparte qui arrive... Aussit?t il s'informe... il voit par ses yeux le danger, l'hésitation des soldats, la bataille perdue... alors il descend de cheval et crie: ?-Un drapeau!... Qu'on m'apporte un drapeau!...? On lui apporta le drapeau de la 32e demi-brigade... Il porta à ses lèvres l'étoffe sacrée, puis, saisissant l'étendard par la hampe, il s'élan?a sur le pont, en criant: En av

ecueillir ses souvenirs et chercher un m

ouvais avec mes tapins, des enragés, des gamins de dix-huit ans, toujours au premier rang... quelquefois plus près encore de l'ennemi... et, ma foi! pour soutenir le général, je faisais battre la charge à tou

e ses effets, La Violette s'arrêta, promena

c'est imbécile qu'il a dit, on n'entendait pas très bien à cause de la fusillade endiablée-baisse-toi donc, tu vas te faire tuer?...? Alors, je lui répondis, en faisant les marques

il a répondu, le général?... fit le p

rs, et le général tenait toujours son drapeau déployé au-dessus de sa tête... On a fini par le passer tout de même ce diable de pont, et l'on a culbuté Alvinzy dans les marais où il voulait nous donner comme pitance aux sangsues!... Voilà, mes amis, la première fois que

é Jean Sauvage, fermier du maréchal Lefebvre, robuste cultivateur approchant

parte, au pont d'Arcole, a été d'une bravoure téméraire... Il a entra?né l'armée, lui, dont la place n'est pas en première ligne, dans les combats, et qui a autre chose à faire que de risquer sa vie comme un simple soldat; il a montré qu'il savait, à l'occasion, risquer sa peau et braver la mort stup

a paix! dit une voix forte derrière eux; j'espère que rien

ses invités à travers la prairie, où les tables dressées et les tonnea

levé en reconnaissan

t d'armes avec s

attra plus?... On

crois que l'Empereur, dont tous les désirs sont satisfaits, qui vient d'éprouver la grande joie d'être père et dont la dynastie est désormais à l'abri des éventualités et des revers, comprendra qu'il est temps de donner à son peuple

. ils ont des chateaux, des fermes, de l'argent, ils ne demandent qu'à jouir de tout cela, à loisir...

canne avec une vélocité où il

an qui avait déjà par

aisser souffler la France et qu'il est temps de suspendre le fusil au ratelier... Si l'on consultait le pays,

le commandant Henriot donnait le bras, s

ssi qu'après la guerre, les souverains se réunissent et se font mille fêtes entre eux, tandis qu'on pleure dans les villages et que des femmes en deuil s'agenouillent devant des croix représentant des fosses lointaines, des tombes inconnues, en Espagne,

instant, puis con

re, mais aussi sur la Révolution fran?aise... il est le champion de l'égalité, cette chose odieuse aux monarques du droit divin... il n'y a qu'en France qu'il est possible de voir maréchal et duc un paysan comme Lefebvre, maréchale et duchesse une paysanne comme moi, qu'on nommait jadis la Sans-Gêne!... Mes

solennel, se découvrant, d

saura maintenir à la France son rang dans le monde et lui garder ses frontières de la République... mais nous désirons, nous, les humbles, les petits, les travailleurs des champs, qui formons la grande masse de la nation, ne plus entendre le son du canon que pour célébrer les joyeux événements..

ien cela!... Jean Sau

t, comme autrefois, jusque dans nos demeures insulter à nos courages inutiles, le jour où à notre tour nous conna?trions les humiliations de la défaite et les horreurs de l'invasion, alors, j'en fais le serment, ici, devant vous, monsieur le maréchal,

s nécessaire de vous les rappeler... Nous avons nos sabres et nos fusils pour repousser l'ennemi, si jamais il osait se présenter par ici; gar

ses invités, au milieu des acc

age, car elle sentait que ce paysan briard exprimait les craintes, les pressentiments et les alarm

, et nous avons, comme tout seigneur, notre galerie des ancêtres à montrer!... Allons, Henriot, donne

e! répondit Lefebvre, offrant avec

és, comme à une noce villageoise, montèren

le cortège vers une galerie, sur la porte de laquelle était peinte une épée à coquille simple, épée ancienne, de simple garde ou de s

ne série d'armoires fermées gar

t la première d

ets fanés, pendait auprès d'un jupon court,

Lefebvre, dit avec simplicité la maréchale. Ah! c'était l'époque o

a vie à un chevalier du poign

r nous qu'un ami, mort depuis longtemps... Ah! reprit-elle à haute voix, en ouvrant la seconde armoire, voici mon uniforme de ca

uriosité respectueuse le costume qui évoquait tant de comba

ssé, contient ma belle robe de maréchale, lorsque je fus au camp de Boulogne où Lefe

quelq

Voici ma robe de sacre... mon manteau de cour, pour ma présentation à l'Impéra

avait conservés pieusement, en ouvrant successivement les pl

dernière armoire, Cat

à l'heure... au tour de la déf

a Révolution, son sabre de lieutenant de la garde nationale au 10 ao?t, son costume de voltigeur au 13e léger, puis son uniforme d

trous témoignant du passage d'une lance russe ou d'un sabre autrichien, faisaient de ce v

ant la dernière armoire qu'elle avait réservée, Catherine offrit à leurs r

jupe, je l'ai portée paysanne, cette blouse fut celle de Lefebvre quand il était au mouli

L'Empereur nous a faits duc et duchesse, nous sommes restés ce que nous étions... et quand on enterrera Lefebvre, le soldat, et Ca

ques à montrer... leurs parchemins c'étaient leurs habits de travail ou de

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