Madame Sans-Gêne, Tome III
a félicita sur l'ordonnance de sa fête et lui adressa même un compliment, qui, en d'autres moments
faisant signe à Duroc de commander son service pour la rentrée dans ses a
. Nous avons fait ce que nous avons pu, Lefebvre et moi, pour vo
si en tout point,
présent, Sire, fit-elle d'une voix de sup
pereur surpris, et l
i si grande crainte d'o
cela?... Voyons, finissons
nel Henr
ine tremblait en
e, l'Empereur, dont les so
nne physionomie des jours con
avez peut-être vu se mettre en route?... avez-vous besoin
fille... C'est le bonheur d'Henriot que je défends, c'est peut-être la vie d'Alice q
u de ce jugement que je me plaisais à reconna?tre et à louer en vous, duchesse? fit
bien que, s'il y a une folie quelque part, ce n'e
de me parler ainsi... Qui
t nul n'ose braver la moindre de vos volontés... Pour tout l'univers vos désirs sont des ordres, et vos fantaisies ne trouvent que
lence!... mais continuez, je veux savoir jusqu'où ira votre
sque vous pouvez tout, commandez à vous-même... ne vous laissez pas entra?ner quand vous êtes assez fort pour ne point céder à ce qui gouverne les autres hommes!... Que Votre Majesté ne change pas une journée de joie en une longue suite d'années de deuil... Alice est une innocente et douce jeune f
en vérité! grommela Napo
rveusement deux larges pincées de tabac, qui, en s'éparp
inalement Napoléon, conti
ampagne d'Allemagne... leurs amours d'enfance s'étaient ravivées et le mariage avait été décidé après la victoire... L'Empereur n'avait-il pas promis de signer au contrat de ce jeune officier, qui lui avait pris la ville de Stettin avec un peloton de cavaliers?... Tant de grace, de jeunesse, de vaillance devaient inspirer à l'Empereur un sentiment de bienveillance et de protection, les jeunes gens en étaient dignes... Venu dans ce chateau, que tenaient de sa bonté d
ds le duc de Frioul, et cette situation ferait na?tre de facheux commentaires... on se
r, le front reprenant sa sérénité, N
en d'émouvoir l'Empereur et que sa cause se trouvait à moitié gagnée. Elle résolut de
tres dignes de votre protection, Sire, vous ne vous montrerez pas se
re, duchesse? des m
st sapé par la trahison... Dans toutes ces foules dorées qui s'inclinent et vous font cortège, je devine bien des langues qui mentent, bien des regards qui luisent faux, et plus d'
ntenus, dominés, écrasés peut-être, se relèveront pleins de venin... et mon fils aura à se défendre contre eux... Eh bien! après?... qu'y v
e se répandra pas de cette aventure et qu'elle n'aura pas pour conséquence la désaffection d'un certain nombre de ceux qui déjà, peut-être, regardent par delà les frontières en cherchant un p
sons et vous ne me no
croirait pas si je lu
yrand... toujours les mêmes!... J'ai les oreilles rebattue
ués de toujours voir remettre au lendemain le moment où ils pourront jouir tranquillement de ce qu'ils ont acquis, de ce qu'ils ont entassé dans leurs poches, dans leurs chateaux, où ils sont comme des voyageurs descendus à l'h?tellerie entre deux chevauchées... Enfin, il en est qui, pour se justifier d'une impatience
tille... Vous avez peut-être raison! Je dois tenir compte des trahisons qui rampent autour de moi, dans l'ombre, des pamphlétaires qui me diffament dans toutes les cours de l'Europe... il me faut aussi garder précieusement pour mon fils l'amitié et la fidélité de mes braves, de ceux qui ne m'ont marchandé ni la fatigue, ni la souffrance, ni parfois leur vie... Comme je ne veux pas, reprit Napoléon après une brève interruption, faisant un geste de protestation comme pour mieux convaincre, que vous, duchesse, votre mari, et les autres vieux so
êtes grand et
in est inutile... Elle pourrait être pénible... pour moi! car cett
n'est pas
est des périls en face desquels le courage consiste à fuir... ou du moins à ne pas accepter le combat... Vous avez compris? la mission d'
tairai-je, que j'ignore tout à fait le sec
onnes résolutions que vous me faites prendre, duchesse!... C'est donc entendu!... Mon départ, justifié par d'importantes nouvelles re?ues dans la nuit, ne saurait surprendre personne... il n'inspirera aucune facheuse réflexion sur votre excellente hospitalité, ma chère maréchale, ni sur mes sentiments à l'égard de votre mari... Ma présence toute la journée aux fêtes, aux réjouissances que vous avez si bien su organiser tous deux, fera passer sur mon absence demain; je devais d'ailleurs me mettre en rou
l'Empereur, ne pouvant encore s'imagin
sait de sa surpr
, dit-il alors, est-ce que v
on Empereur, si je
riez-vo
erais au cou et je
ouver à redire et Lefebvre ne sera pas jaloux... Pui
lière humeur qui lui survenaient assez fréquemment
en lui pin?ant le lobe de l'oreille, allez vite c
esque aussit?t, la phy
réchal l'ac
y a-t-il? dem
r... Selon les ordres de Votre Majesté, il roule depuis vingt-cinq minut
s bruit ce chateau et nous cheminerons jusqu'au village, incognito, ainsi que le calife Haroun-al-Raschid en compagnie de son fidèle vizir Giaffar, qui parcourait les rues de Bagdad endormie... Duchesse, vous direz à Roustan qu'il nous amène une des voitures de Lefebvre sur la route de la Queue-en-Brie... nous monterons tranquillement dans le carrosse, avec R
petite porte à travers laquelle Catherine, esp
coup de l'admiration; ce qu'il a fait là, c'est plus beau qu'une bataille..
baisers à travers la porte, discrètement refermée sur le