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Valvèdre

Chapter 7 No.7

Word Count: 10387    |    Released on: 06/12/2017

e m'arrêtais involontairement à la voix d'Adéla?de ou de Rosa, et je restais quelquefois encha?né, non par leurs paroles, que je ne voulais plus saisir en m'arrêtant sous la tonnelle ou

t, comme pour n'être entendue que de Rosa, à qui elle paraissait vouloir l'apprendre. C'était en italien; des paroles fra?ches, un peu singulières, sur un air d

mon jardin, reine dans l'air et le soleil, dans le paradis de ma gaieté. ?Rose des buissons, ma petite marraine, tu n'es pas bien fière

de la fra?cheur et de l'ombre; mais tu sens bon et tu parais si heureuse! Je

Rosa; je ne peux pas r

it mal à dire, n'est-ce pas, fille

ds mieux la gaieté, la

je grimpe su

-mal appris, de rega

entend jamais par là que

de faire la conv

est bien à toi d'avoir mis le nénufar dans les roses..., quoique la bot

mant de te faire pour ce matin trois couplets, un à la rose mousseuse, un à l'églantine et un

de sagesse? N'importe, voilà que je le

t aussit?t elle voulut le

e; mais tu vas taire la seconde pa

a me va; mais gare

bas comme moi; il ne faut pas rév

ns! Dis donc, est-ce que maman gronderait si elle s

gronderait si

urq

il n'y a pas de quoi se vante

urtant cela très-b

e tu es u

voyons, personne de chez nous, puisque les parens disent tou

oit les niaiseries que tu me fais faire, t

s motus!

lle récita ou chanta avec sa soeur, à qui elle faisait faire ainsi, en jouant, un résumé de plusieurs de ses connaissances acquises, et, en dépit du soin qu'elle avait pris, en composant, d'être toujours à la portée et même au go?t de l'enfant, je fus frappé d'une pureté de forme et d'une élévation d'intelligence extraordinaires. D'abord je crus être sous le charme de ces deux voix juvéniles, dont le chuchotement mystérieux caressait l'oreille comme celui de

pas. Elle chante la nature vide, les astres, les plantes, les rochers; l'homme est absent de cette création morne qu'elle symbolise d'une m

et qui cherche, uniquement pour s'y mirer, le miroir des eaux et des nuages. La jeune muse n'était pas une forme visible; c'était un esprit de lumière qui planait sur le monde, une voix qui chantait dans les cieux, et, quand elle disait moi, c'est Rosa, c'est l'enfance qu'elle faisait parler. Il semblait que ce chérubin aux yeux d'azur e?t seul le droit de se faire entendre dans le grand concert de la création. C'était une incon

on intelligente s'attachaient à ma mémoire jusqu'à l'obséder. J'essayais d'en changer les expressions pour qu'ils m'app

-tu donc l'apogée de la puissance intellectu

du parterre, tous les cailloux des allées, tous les insectes qui passaient devant leurs yeux. Je les entendais revenir vers le mur et continuer avec rapidité, toujours très-gaies toutes deux, l'une, qui, déjà très-instruite à force de facilité naturelle, essayait de se révolter contre l'attention réclamée en substituant des noms plaisamment ingénieux de son invention aux noms scientifiques qu'elle avait oubliés; l'autre, qui, avec la force d'une volonté dévouée, conservait l'inaltérable patience et l'enjouement persuasif. Je fus émerveillé de la suite, de l'encha?neme

nterrompre et d'embrouiller tout par des lazzi ou des questions intempestives, mêlant les règnes de la nature, parlant du papillon qui passait à propos du fucus de la fontaine, et du grain de sable à propos de la guêpe. Adéla?de répondait au lazzi par une moquerie plus forte et décrivait toutes choses sans se laisser distraire. Elle s'amusait aussi à embarrasser la mémoire ou la sagacité de l'enfant, quand celle-c

nobles curiosités, embrassant sa soeur et la remerciant après avoir mis sa patience à l'épreuve, se réjouissant de pouvoir prendre une bonne

e sois une petite merveille d'esprit et de raison pour avoir souffert tout cela.

entait pas longtemps, cet oreiller virginal, car elle avait sur les joues la fra?cheur veloutée que donnent le sommeil pur et la joie de vivre en plein épanouissement. Et moi, je rejetais toute étude technique, tant je craignais d'attiédir mon souffle et de ralentir mon inspiration! Je ne croyais pas que la vie p?t être scindée par une série de préoccupations diverses; j'avais toujours trouvé mauvais que les po?tes fisse

lui poussera de la barbe. Si elle se marie, ce sera avec un imbécile qui, ne se doutant pas de sa propre infériorité, n'au

es plus luxuriantes jeunesses, son idolatrie caressante pour l'objet de sa prédilection, ses ingénieuses et enivrantes flatteries, enfin ce culte qu'elle avait p

mour et la femme! Alida sera la prêtresse; c'est elle qui allumera le feu sacré; mon génie encore captif brisera sa prison quand j'aurai encore plus aimé, encore plus souffert! Le vrai po?te est fait pour l'agitation comme l'oiseau des tempêtes, pour la douleur comme le martyr de l'inspiration. Il ne commande pas à l'expression et

nquilles, nature active et douce, jamais bruyante, déjà polie et facile à égayer, sans être importune quand on ne s'occupait pas d'elle. Je croyais, dans ce mirage du pass

créature accomplie, orgueil d'une ville et joie d'une famille, idéal d'un po?te à coup s?r, le po?te indéci

ouvelle, et il n'en fut rien. J'étais attiré sans cesse vers ce jardin où le secret de ma vie s'agitait peut-être à deux pas de moi sans que je voulusse le conna?tre. Quand je sentais approcher Valvèdre ou l'une de ses soeurs avec M. Obe

en se réconciliant avec cet endroit qu'elle avait proscrit comme trop exposé au soleil. J'entendais souvent les jeux bruyants de ses fils et la voix posé

, je la voyais à la sienne, regardant de mon c?té et pliant une lettre qu'elle avait écrite pour moi. Elle était étrangère, il est vrai, au bonheur des autres, elle dédaignait et méconnaissait leurs profondes et durables satisfactions; mais c'est de moi seul, ou d'elle-même en vue de moi seul, qu

, et je lan?ai ma réponse anticipée; mais tout aussit?t je reconnus qu'on marchait dans l'allée, et que ce n'était plus le pas furtif et léger de la jeune confidente: c'était une démarche ferme et régulière, le pas d'un homme. J'allai regarder à la fente du mur; je crus, dans le crépuscule, reconna

er le caillou? Avait-il aper?u Bianca? S'était-il emparé de ma lettre? Baigné d'une sueur froide, j'attendis.

qu'y a-t-il donc? J

à voix haute, qu'on pourrait entendre d

si l'endroit était habi

nt toujours au

re; mais il demeure beaucoup plus loin. Pourtant, si vous

it Valvèdre avec un

certain de ma présence, il e?t voulu

faire. Si je prenais le temps de la réflexion, peut-être que ma patience et ma résignation habi

vous regrettiez ce que vous allez faire? si, après m'avoi

e à présent, car c'est l'histoire de mon mariage que je te veux confier; tu pourras comparer nos existences et conclure sur le mariage et sur l'amour en connaissance de cause. Paule sera plus heureuse encore par toi quand tu sauras combien une femme sans direction intellectuelle et sans frein moral peut être à plaindre et rendre malheureux l'homme qui s'est dévoué à elle. D'ailleurs, j'ai besoin

j'écoute avec mon coeu

e parla

si j'ai cru à la douceur ineffable de son regard, si j'ai eu l'orgueil de me persuader qu'elle accepterait mes idées, mes croyances, ma religion philosophique, c'est qu'à un jour

dmirable de l'amour n'est pas toujours en proportion avec celle de la raison humaine. Nous en sommes éblouis, enivrés, nous buvons avec trop d'ardeur et de délices à l'intarissable source, et plus nos facultés de compréhension et de comparaison son

ieu, son foyer rénovateur, et d'aller, à chaque élan, se retremper et se purifier en lui. Oui, le grand amour, l'amour qui ne se repose pas d'adorer et de br?ler est possible; mais il faut croire, et il faut être deux croyants, deux ames confondues dans une seule pensée, dans

usiasme, mais une sorte d'enthousiasme athée, si je puis m'exprimer ai

mme sérieux, la divinité! J'en ai pourtant souri un jour, une heure peut-être! et tout aussit?t j'ai compris que le moment où je ne serais plus dieu, je ne serais plus

ion devant la femme exaltée qui les en a revêtus. Quels atroces mécomptes, quelles sanglantes humiliations ils se préparent! Combien l'

r des hommes, et je comptais consacrer ma vie à mériter sa préférence; mais je n'étais ni le premier génie de mon siècle, ni un être au-dessus de l'humanité. Elle devait se bien persuader que j'avais besoin d'elle, de son amour, de

fit dire des choses étranges que je veux te redire, parce

idé à la création; mais c'est si vague, que je ne veux pas m'en inquiéter. Quant au Dieu personnel, parlant et écrivant des traditions, je ne le trouve pas assez grand pour moi. Je ne peux pas le renfermer dans un buisson ardent, encore moins dans une coupe de sang. Je me dis donc que le vrai Dieu est trop loin pour nous et tout à fait inaccessible à mon examen comme à ma prière. Juge si je souffre quand, pour t'e

nté morale; que se plonger dans l'étude, c'était se rapprocher autant qu'il nous est possible de la source vivifiante nécessaire à l'activité

e appelait une religion de rêveur. Elle essaya de discuter en m'opposant des livres qu'elle n'avait pas lus, des questions d'école qu'elle ne comprenait pas; puis, irritée de son insuffi

me ne contenait que des vertiges et des aspirations vers je ne s

ble et divin drame de la maternité. Je m'attachai à ménager une sensibilité excessive, à ne la contredire sur rien, à prévenir tous ses caprices. Je me fis son esclave, je me fis enfant avec elle, je cachai mes livres, je renon?ai presque à l'étude. J'admis toutes ses

ions, sans rien pour la vie de l'esprit et pour l'intimité véritable du coeur. J'étais jeune et je l'aimais: je partageais donc tous ses enivrements et me laissais emporter par son exaltatation; mais, après, sentant que je l'aimais davantag

. Son mal me la rendait plus chère, et mon coeur débordait d'une pitié aussi tendre que celle d'une mère pour l'enfant qui souffre. J'adorais aussi en elle cet enf

?t elle fut jalouse au point de se rendre plus souffrante encore. Elle faisait de la vie un drame continuel; elle sophistiquait sur l'instinct filial qui se portait avec ardeur vers le sein de la première femme venue. Et pourquoi Dieu, ce Dieu intelligent et bon auquel je feignai

onde, changer et reprendre sans cesse. Je cédai. Et pourquoi n'aurais-je pas cédé? Je ne suis pas misanthrope, le commerce de mes semblables ne pouvait me blesser ni me nuire. Je ne m'élevais pas au-dessus d'eux dans mon appréciation. Si j'avais approfondi certaines questions spéciales plus que certains d'entre eux, je pouvais recevoir d'eux tous, et même des plus frivoles en apparence, une foule de notions que j'avais laissées incomplètes, ne f?t-ce que la connaissance du coeur

érieux, plus digne d'être aimé, plus capable de lui donner, ainsi qu'à son fils, une considération mieux fondée. Je ne prétendais pas à la renommée, mais j'avais aspiré à être un serviteur utile, apportant son contingent de recherches patientes et courageuses à cet édifice des s

le de jugements et de comparaisons qui fait du r?le de dilettante, quand il est exclusif, une vie blasée, hargneuse ou sceptique. Les créations de l'art sont stimulantes; c'est là leur magnifique bienfait. En élevant l'ame, elles lui communiquent une sainte émul

ma tendresse, pour vouloir sinon créer, du moins pratiquer à son tour? Qu'elle e?t un go?t déterminé, ne f?t-ce qu'un seul, une occupation favorite, et je la voyais sauvée de ses chimères. Je comprenais le but de son besoin de vivre dans une atmosphère échauffée et comme parfumée d'art et de littérature; elle y dev

résenta enfin un jour des raisonnements asse

e, et croyez-vous que la science ne serait pas plus répandue, si une démonstration facile, une expression agréable et colorée, la rendaient plus accessible aux artistes? Je vois bien votre entêtement: vous voulez être positif et ne travailler que pour vos pareils. Vous prétendez, je m'en souviens, qu'un véritable savant doit aller au fait, écrire en latin, afin d'être à la portée de tous les érudits de l'Europe, et laisser à des esprits d'un ordre moins élevé, à des traducteurs, à des vulgarisateurs, le soin d'éclaircir et de répandre ses majestueuses énigmes. Cela est d'un paresseux et d'un égo?ste, permettez-moi de vous le dire. Vous qui prétendez qu'il y a du temps pour tout, et qu

s la science: s'ils éclatent parfois comme la lumière dans les découvertes, c'est par des faits qu'il faut bien posément et bien consciencieusement constater avant de s'y fier, ou par des idées résultats d'une logique méditative devant laquelle les faits ne plient pas toujours spontanément. Tout cela demande, non pas des heures et des jours, comme pour faire un roman, mais des mois, des années; encore n'est-on jamais s?r de ne pas être amené à reconna

ec impétuosité. Vous voulez me quitter,

ferez aussi quelques sacrifices: nous verrons moins d'oisifs, nous nous fixerons quelque part pour un temps donné. Ce sera où vous voudrez,

vous seul, vous avez assez vécu pour moi. Je com

ention que l'étude était sa rivale, et que

ndant que l'époux s'enivre des merveilles de la science, l'épouse languit et meurt. C'est le sor

dévouement à mon avenir dont elle avait parlé d'abord. Elle jeta ce l

mien? Pouvez-vous et devez-vous oublier qu'en prenant ma vie tout entière, vous m'avez don

étage dans mon opinion. C'était me faire injure et me reléguer moi-même au rang des idiots. Je voulus lui prouver que la recherche du beau ne se divise pas en études rivales et en manifestations d'antagonisme, que Rossini et Newton, Mozart et Shakspeare, Rubens et Leibnitz, et

e que je sais, je l'ai appris par intuition, par des lectures sans ordre et sans but. Je suis une femme: ma destinée est d'aime

, sans but, sans repos, sans domicile, et sans vouloir conna?tre cet a b c des choses que votre devoir sera d'enseigner à vos enfants. Si vous ne pouvez vous résoudre à la vie des femmes ordinaires sans périr d'ennui, vous n'ê

portait, je crus dev

sont bonnes à rien. On a beau les parer et les implorer, elles ne fécondent rien et ne sauvent personne. Ouvrez les yeux, voyez le néant où vous laissez flotter une intelligence exquise, l'orage continuel par lequel vous laissez flétrir même votre incomparable beauté, la souffrance que vous imposez sans remords à toutes mes aspirations d'homme honnête et laborieux, l'abandon de toutes chose

sérables discussions où toute ma patience, toute ma tendresse, toute ma raison et tout

roit réellement à rien. Pour croire, il faut réfléchir, elle ne pense même pas. Elle invente et divague, elle s'admire et se déteste, elle construit dans son cerveau des édifices bizarres qu'elle se hate de détruire: elle parle sans cesse du beau, elle n'en a pas la moindre notion, elle ne le sent pas, elle ne sait pas seulement qu'il existe. Elle babille admirablement sur l'amour, elle ne l'a jamais connu et ne le conna?tra jamais. Elle ne se dévouera à personne, et elle pourra cependant se donn

et qu'une femme ne devait contempler l'univers que dans son propre miroir. Ne cherchant jamais son idéal hors d'elle, ne voyant au-dessus d'elle-même ni Dieu, ni les idées, ni les arts, ni les hommes, ni les choses, elle s'est dit qu'elle était belle, et que sa destinée était d'être servie à genoux, que tout lui devait tout, et qu'à rien elle ne devait rien. Elle n'est jamais sortie de là, bien qu'elle ait des paroles qui pourraie

entions et croit ne jamais mentir, parce qu'à force de se mentir à elle-même elle a perdu la notion du vrai. Elle est chaste et digne dans sa conduite, du moins elle l'a é

résoudre, parce que je ne pouvais me résigner à voir le c?té infirme et incurable de son ame. Je crois avoir tout tenté pour la guérir ou la modif

oureuses et intolérables pour moi. Notre second fils était chétif et sans beauté. Elle m'en fit un reproche; elle prétendit que celui-ci était né de mon mépris et

dans son sein, c'est parce qu'elle avait douté de moi et de tout: il était le fruit de son scepticisme; mais il y avait encore du remède. La beauté d'un homme, c'est la santé, et il fallait fortifier le pauvre petit êt

is prédit, qu'elle ne pouvait conjurer cette destinée, qu'elle frissonnait en voulant caresser cette horrible créature, sa malédiction, son chatiment et le mien. Que sais-je! Je la crus folle, je la promenai encore et j'éloignai l'enfant; mais elle se fit des reproches, l'instinct maternel parla plus haut que les préventions, ou bien l'orgueil de la femme se révolta. Elle voulut en finir avec l'espér

raffinée peut-être pour celui que ma femme n'aimait pas, c'en était bien assez pour me retenir à Valvèdre. J'y passai une année qui ne fut pas perdue pour ma jeune soeur et pour mes fils. Je donnai à Paule une direction d'idées et de go?ts qu'elle a religieusement suivie. J'enseignai à ma soeur a?née la science des mères, que ma femme n'avait pas et ne voulait pas acquér

oin de là, elle fut offensée de mon apparente confiance en elle. Elle e?t été consolée de son mécompte en me voyant jaloux. Indignée de ne pouvoir plus me faire souffrir ou de ne pas réussir à me le faire avouer, elle chercha d'autres distractions d'esprit. Elle s'éprit tour à tour de plusieurs hommes à qui elle ne s'abandonna pas plus qu'au premier, mais dont les soins, même à distance, chatouillaient sa vanité. Elle entretint beaucoup de correspondances avec des adorateurs plus ou moins avouables; elle se plut à enflammer leur imagination et la sienne propre en de feintes amitiés, où elle porta une immense coquetterie. Je sus tout. On

e médiocres absences, c'est le besoin de m'assurer d'abord que ma soeur gouvernait mes enfants selon mon coeur et selon mon esprit, ensuite la volonté d'?ter tout prétexte à quelque scandale dans ma maison. Je ne pouvais plus espérer ni désirer l'amour, l'amitié même m'était refusée; mais je voulais que cette terrible imagination de femme conn?t ou pressent?t

soeur t'appartient, ma soeur a?née est heur

m'aper?us de la présence d'Alida. Elle était derrière moi, tenant ma lettre ouverte, que son mari avait lue. Elle venait m'annoncer

ui venait d'être dit, que je ne me sentis pas la force de prendre sa main et de la rassurer par une mue

ent un instant à ma préoccupation reprirent un sens pour moi, j'entendis

u bonheur l'un à l'autre; mais, puisqu'au milieu des égarements de son cerveau elle est restée chaste, je trouverais trop sévère de restreindre ou de contraindre ses relations avec ses e

même pas cachetée, tant on se raille de ma confiance: ?Si tu le veux, nous enlèverons tes fils, je travaillerai pour eux, je me ferai leur précepteur..., tout ce que tu voudras, pourvu que tu sois à moi et que rien ne nous sépare, etc.? Je sais que ce sont là des paroles, des mots, des mots! Je suis bien tranquille sur le désir sincère que cet amant enthousiaste, enfant lui-même, peu

ns bonne garde; mais le mieux serai

voir réglé toutes choses p

ntez pas trop! Le caprice qu

rience, et, je le crains, sans principes suffisants pour faire triompher les bons instincts, son pareil, son idéal en un mot. Si elle cache soigneusement cette intrigue, je feindrai d'y être indifférent; mais, si elle prend les partis extrêmes auxquels cet imprude

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