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Robert Burns

Chapter 7 LES ASPECTS NOBLES DE LA VIE. - L'éCHO DE LA RéVOLUTION FRAN AISE. - BURNS POèTE DE LA LIBERTé ET DE L'éGALITé. - LA POéSIE DES HUMBLES.

Word Count: 20175    |    Released on: 06/12/2017

l avait également, quoique à un degré moindre, le don de voir la noblesse des choses, les parties de beauté qu'offre la vie. Il pouvait dégager les éléments délicats et les momen

rquer le mérite, et, pour ne pas êtr

n a d'autres, moins exclusivement consacrés à ce culte et plus humains, comme Shakspeare ou Browning, chez lesquels se trouvent cependant des passages d'artistes, suspendus ?à et là comme de riches tableaux. Burns est loin des uns et des autres. Pour être semblable aux premiers, il avait trop le sens de la réalité; sa gloire n'a pas à le regretter. Pour prendre rang parmi les seconds, il lui manquait non-seulement le commerce des ?uvres d'art, qui est devenu un élément si important dans la composition des poètes, mais même la lecture de l'antiquité qui reste la révélatrice et l'inspiratrice du beau. La Renaissance elle-même, avec ses profusions d'éclat et son go?t moins pur, lui était ignorée. Il n'était guère familier qu'avec la littérature du X

re à cause de ses origines celtes, l'instinct de la couleur, du détail brillant, le go?t, bien celte aussi, de la grace dans le mouvement et des sons harmonieux. Cela passe rapidement, en

joyeuses, délic

rds des ruissel

t lavez vos jolis

retrouve, brièvement aussi, da

heté est le

ments délicat

brent le plus sua

us profondes note

enc

c?ur aucun sen

troubler les co

accorde et calm

sié, y chante son ch

s pouvons cependant y choisir quelques passages où appara?t surtout le sens de la grace extérieure. C'est certainement un artiste d'un talent

lants, noirs comme

r son cou

e se presser sur

s bras autou

t des roses hu

tin est sa j

t une teinte

encore plu

irs, rien que de l'or et des blancheu

aient comme de

taient comm

e des lis trem

te qui a fa

ait de la n

neige si b

étaient de

e qui a fait

t la perfection de la stature et, plus encore peut-être, la grace d

étaient co

d'une teinte

ement sur

rieurs d'u

he est un

heville es

de belles

un saint oublier

charmantes où il marie inconsciemment le rythme et les ondulation

t se meuvent s

musique dans des

a rosée sont dans

eur nage fola

ille

comme une roug

ellement écl

est comme

ment jouée en

esque classique d'Allan Ramsay, dont nous avons vu des exemples. Cela est toujours sobre et bref; on n'a, pour saisir le contras

n fleurs, par

été légère

dans sa fleur,

r l'amour e

mme des armes rem

rmés dans un

qu'elle respirait s

n reflet plus

issants, douc

t, baisaient sa go

lant un peu d

ses membr

rable, son a

monie et

aires. Dans la seconde période de sa vie, il lui est toutefois

andais, familier de dessin, mais baigné d'une demi-

r, mon ch

nouille et m

aux pieds,

doucement et ch

et je chant

n bas, le solei

tentement, de mon l

er, mon c

é, les ruisse

nt au-dessous d

orant et l'au

s bras par-de

le nid des pe

lus frais des

un bon regard

, je tourne

chênes, les ra

par c?ur leur t

ns les noiseti

alisent dans

genêt dans

ruyante dans

voletant auto

assise à

endre et moi

esoin, au-dess

ait quitter c

rgueil de tou

brillants et

oies bruyante

ssentir la pai

à son r

ranches se marient, au dehors, et que le soleil regarde avec bonté dans la chambre, n'est-elle pas charmante? La moelleuse caresse de la lumi

eintures ont pour sujet des êtres fantastiques, des fées, des elfes, des esprits. Nous ne reviendrons pas sur l'apparition de la Muse, dans la Vision. Tout le commencement est plein de grace; et la fin est d'une vraie be

dans laquelle

les dunes

mps, dans une l

sur de vifs

nent le chem

les rayons

et courir dan

rocs et le

er cette nu

n voit arriver sur la rivière toute c

ique apparut en

ntillante; ils dan

t si légèrement l

pliait à peine so

a est entendu, beaucoup moins de la pompe, de la splendeur de robes et d'armures, du déploiement d'étoffes, de la richesse d'attributs, d

Rivière appar

able avanc

est couronnée

e porte la jar

couple le plus

nine, la main dans l

foin fleuri, vena

ses yeux ardent

issante, tenant s

Automne, coiffé

ris et blancs de l'

spitalité au

t le Courage d'

blanche, couronnée d'une

a rustique

instruments de fe

pièces d'amour où nous la retrouverons. Il nous suffit de montrer maintenant qu'elle existait, qu'il ne lui manquait que des occasions pour prendre tout à fait conscience d'elle-m

t une ardeur condensée de passion. L'éloquence se substitue à la représentation artistique des choses, les idées générales, les plaidoyers aux tableaux particuliers; les considérations sur la vie à la vie elle-même. C'est surtout aux idées sociales, aux sentiments humanitaires que s'attache l'esprit de Burns. Il a célébré ou réclamé la liberté, l'égalité parmi les peuples, et le secours fraternel que les hommes se doivent entre eux. Il a

éloquentes et fortes, qui dépassent le charme familier et moyen de ses pages ordinaires. On se rappelle le passage dans lequel il souhaite une retraite dans quelque vaste solitude, sous quelque immense suite d'ombrages, où les rumeurs de l'oppression et de la fraude ne puissent l'atteindre[463]. Son c?ur souffre du récit des outrages dont la terre est rempl

te la richesse Que les muscles achetés et vendus ont jamais gagnée! Non, toute chère que m'est la liberté, et bien que mon c?ur, En une juste esti

ices, qui déshonorent la terre sous des formes plus acceptées. Dès 1783, il avait écrit le passage célèbre où il souhaitait et prévoyait la chute de la Bastille. Ce sont des vers importants dans l'histoire de la littérature anglaise. Ils marquent le commencem

humanité, et un o

e toutes ses pert

ate récente, sur

avage, pire que cell

Pharaon,-l

rs, demeure d

vous, cages

t remplis, de s

i pla?t à leurs

s gémissements d'

?ur anglais qui n

vous êtes enfin

ennemis, si s

s cha?nes, sont

ime la liberté

ur son trio

roites; il so

laide. C'est la ca

du despotisme. Lorsqu'on entend le doux poète s'écrier: ?Il n'y a pas un c?ur anglais qui ne bondisse de joie d'apprendre que vous êtes enfin tombés?, et mettre dans c

ormèrent pour leur part, d'amples et splendides motifs de poésie. Mais ni dans Wordsworth, ni dans Shelley, cette idée ne devait prendre une forme plus pressante, plus anxieuse de convaincre. Ce sont parmi les plus tendres vers de Cowper. Il y passe un reflet de sa tendresse pour sa mère; et son amour pour les hommes en prend un air de

s est l

né d'une femme e

harité, à des m

rticule, je r

tes les foncti

s-nous, moi et n'impo

l'un à l'autre?

ramoisi qui y su

-le. Applique

montrez que ce n

v?tre, et s

e subtilité p

out savant et ha

lien de frate

mmun m'a lié à

faut ménager ni le respect, ni l'admiration pour celui qui, à force de sincérité et de tendresse, a déc

comme la maison de Dieu, et tout ce qu'il y a d'hommes dans le monde comme une grande famille dont Dieu est le père. Nous sommes tous ses enfants, tous ses héritiers, tous frères et tous, pour ainsi parler, rassemblés sous ses ailes et entre ses bras. D'où il est aisé de juger quelle union il doit y avoir entre nous, et combien nous devenons coupables quand il nous arrive de nous tourner les uns contre les autres jusque dans le sein de notre Père céleste[469]?. Il y a un

dans une inexprimable épouvante de la damnation. à ses yeux, la nature humaine et ce monde étaient irrémissiblement corrompus. Tout était flétri et écrasé par la colère divine; l'univers entier roulait dans la malédiction. Les efforts de l'homme pour altérer sa condition étaient inutiles et méprisables. Cette vue décourageante devait fermer à Cowper certains aspects de la

des lueurs dans l'avenir. Il était plut?t porté à considérer le monde comme caduc et condamné. Le terme de ce globe ne lui semblait pas élo

monde q

las de sa p

oix de tous

ction générale[47

avec une telle m

ont-elles si ha

rrières, pour inon

de nous, des mété

sans exemple

gnes dans les cie

e a eu ses accè

et a perdu son

t de lutter qua

e notre planète

avec un ?il

la fin de

s infini, sans cesse réalisé par le constant effort de l

choses remonteraient à leur perfection originelle. Ce n'est là qu'une vision religieuse et un rêve de l'Apocalypse. Cela n'a aucun rapport avec l'idée du progrès sortant de l'humanité. Les critiques qui revendiquent pour Cowper l'honneur d'avoir le premier exprimé cette idée n'ont pas assez remarqué qu'elle était incompatible avec sa doctrine. Il y avait en lui lutte entre les aspirations de son généreux esprit et sa théologie. Celle-ci l

it le mouvement de Cowper, là où celui-ci l'avait abandonné. Ces jeunes ames étaient hantées de visions merveilleuses et confuses. Elles souhaitaient le Progrès infini, la Liberté, la chute du Despotisme, l'abolition des souffrances dont la source est humaine. Elles portaient en elles l'attente d'un age meilleur,

ne couleur et une beauté. Cette jeunesse éprise d'un idéal indéterminé sentit le jour se faire en elle, et les pressentiments qu'elle portait s'éclairer, se former en éclatants espoirs. Les ames s'emplissaient de lumière et devenaient radieuses. Rien ne peut rendre l'impression magnif

e moment frém

ebout sur la cime

ine semblait na?t

n'en purent jamais parler sans émotion, sans un retour

rcice d'espéra

eur de vivre da

lors, c'était l

ent les lieux favorisés

uté de la promesse

se au-dessus de la

t à cette vue n

r inattendu

es natures vives,

dsworth raconte ses sentiments pour la Révolution Fran?aise. Ce sont de superbes pages d'histoire, palpitantes du souffle de ces temps, d'une ampleur épique, les plus belles, les seules qu'on ait écrites à la taille de cette puissante tragédie. Quelques

nte de la Nature, sa vaste égalité, la liberté de ses montagnes, les avaient encore fortifiées[476]. à son premier voyage en France, il débarqua à Calais, la veille du grand jour de la Fédération[477]. Avec un ami, le baton à la main, il poursuivit sa route à travers des hameaux et des villes, ornés des restes de cette fête, de fleurs qu'on laissait se faner aux arcs triomphaux ou

u zèle du

à la Liberté qu

issants proj

lible que la

e, et vous, f

'aux plus hautes

ffle de la Provid

bois qui éclate en bourgeons?, et il vit les armées du Brabant, en route vers la bataille, pour la cause de la Liberté[479]. Ces

écesseur avait prédit. C'est une magnifique explosion de lyrisme contenu. La traduction ne saurait rendre le mouvement croissant, la ferveur profonde de ce morceau, et cependant, il est, à travers tout, vivan

, la terrib

chambres de ses

, renversée p

; et avec des cr

le fit en tomba

bla s'élever u

igné de la l

uce et paternelle

cette transform

si merveilleuseme

brouillard ave

dessus de toutes les

rre se mélanger

e. Cependant des h

outes parts: ?La

ntendu que la con

apportez, apportez des fl

Liberté!? Mon

colique se mê

tes les nations; dan

apables de joie

ce qui nous man

rons chez les

richesse mutuel

eul c?ur leur par

ouvenirs semblables, presque

e, la Sagesse ens

ttes de ceux qui pe

seul bonheur

aindra les nati

, regardant autour d'eux, réclame

anglaise acclama

me de la Patrie. C'étaient pourtant des c?urs bien anglais que ceux de Wordsworth et de Coleridge. L'homme qui a écrit le sonnet à Milton a don

atale, ? ?le

être autre chose q

tes lacs, de

vallées paisibles,

out ma vie in

sensations, les pe

n du Dieu qui es

oses aimables

ressentir à not

grandeur de

forme, ni un sent

prunté à ma pa

?le! tu as

ifique templ

spect et chante m

ieu qui m'a

rs yeux le champion de la liberté, eurent le courage de se séparer d'elle. ?Si je savais quelque chose qui f?t utile à ma patrie et qui f?t préjudiciable à l'Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime?, avait

elles Wordsworth a retracé ces heures de doute et de doule

mes émotions,

tre sa force, née de

avec ces Puissance

ale n'avait pas encore re?u de choc. Il ne connaissait encore ni chute, ni rupture de sentiment, rien qui p?t être appelé un

une

ule, qui se balan

is, son lieu nat

s?rement sur

bien-aimée, ne

e fortune que de

des louanges pour les victoires du pays, et, semblable à un h?te qu'on n'a pas invité et que personne ne reconna?t, il restait assis, silencieux. à peine ose-t-il avouer qu'il se nourrissait du jour de la vengeance à venir. Et c'est là qu'il raconte aussi comment il regardait la flotte qui porte le pavillon à la croix rouge se préparer pour cet indigne service, et comment, chaque s

de prendre la forme d'un récit, qui parfois devient épique dans Wordsworth, s'échappaient en strophes d'un lyrisme tumultueux,

courroux souleva

t qui émut l'air,

issant et jura qu'ell

combien j'ai e

joie, ma hau

s peur, parmi une

accabler la n

réunis par le b

marchèrent en

re se joignit à l

et l'Océan qui l'ento

amitiés et main

n moi l'émotio

magique sur nos coll

sans trembler, chant

vait la lance dom

rop longtemps différé

Liberté! dans

lumière, ni affaib

les p?ans de la

et j'ai pleuré sur le n

ent. Mais ce vent était puissant. Si la conviction fut moins arrêtée et moins stable dans Coleridge que dans Wordsworth, ce qui dépendait de la nature de

on pas en moi-

ts de toute la jeun

subversion à partir

is à toutes les choses mauvaises qu'elle rencontrait. C'était un incendie où se consumaient toutes les hontes, les fautes, les infamies, accumulées pendant des siècles. Elle dévastait pour frayer la route: elle continuait son chemin, elle n'en conduisait pas moins

si le cri aig

te douce musique

s sauvages et

uribonde que les

autour de l'est où

, quoique vous cach

n trouver la réalité des choses, que la cause de ces malheurs n'étaient ni le gouvernement pop

rible réserv

, rempli de si

plus garder son

it épandu son déluge à

nséparables des transformations sociales. Ce fut comme un cauchemar. Pour Wordsworth, cela est vrai, à la lettre. Ses nuits en étaient troublées; son sommeil, pendant des mois et des anné

au

ps lamentable

u une espér

pour ceux dont les e

uloureux pour le

vaient confiance d

lus profond sentime

attrista sans se décourager. Leur espérance s'était

erre. Les nobles esprits qui avaient accompagné si loin la France

venus oppresseu

ient changé une

onquête, perd

ils avaient

il avait salué avec tant d'enthousiasme le

railles du Ciel

ement pour des l

gueil, champion

rois dans le vil

asse, partager la

de la Liberté a

ommes libres, ten

elle fut saisie par les ténèbres. Ce fut le doute, l'abandon désespéré de toute foi, des perplexités infinies et, en dernier lieu, le découragement. C'est une angoisse pareille qui tortura Jouffroy à la suite de cette soirée de décembre où le voile qui lui dérobait à lui-même sa propre incrédulité fut déchiré et où il s'aper?ut qu'au fond de lui il n'y avait plus rien qui f?t debout. L'ame de Wordsworth fut meurtrie d'une semblable chute. Il ne

nt quelque temps, la poésie humanitaire, commencée par Cowper, sembla dispara?tre. Mais un peu plus tard, après Napoléon et la tragique conclusion de Waterloo, Byron et Shelley reprirent les chants de leurs a?nés. Byron fut surtout frappé par le c?té épique de la légend

eux. N'oublions pas que Burns, selon la remarque du professeur Masson, est un des ma?tres esprits de la seconde moitié du XVIIIe siècle, peut-être supérieur à Wordsworth et même à Coleridge, égal à Burke; un de ceux qui dominent leur temps[493]. C'est sur ces hautes intelligences qu'on voit passer le souffle d'une époque. Ce so

n assez vigoureuse, mais sans prendre pied dans la réalité, un peu à la fa?on des déclamations classiques sur la Liberté. C'était comme une aspiration qui ne savait où se fixer, incapable de saisir des faits et s'exer?ant sur des prétextes. Tant?t, c'était le discours de Robert Bruce à ses soldats, une ode vigoureuse et martiale; tant?t, une ode en l'honneur de Washington. Mais, quelque admiration qu'il e?t pour l'ancienne indépendance nationale ou la révolte américaine, c'étaient des choses du passé. Il était plus près de la réalité quand il s'engageait dans le mouvement libéral qui s'éte

ut, près de cette

parfume l'air

émit dans sa ch

lune de minu

t tombés et l'ai

lantes travers

apissait sur

s gorges lointa

ans son sentie

pied des mu

ndre là-ba

distant mont

et bleuatre,

c un bruit sif

ment elles jaillis

la Fortune, perdues

tournai insouci

n de lune, je tr

pectre austèr

is l'étaient l

é une statu

'aurait fait

nnet était gr

sacrée:

rpe coulaie

réveillé les

it une histoi

ille anglaise n'en c

ec joie ses jo

il gémissait sur

disait, ce n'é

erai pas dans

ussi bien à une pièce d'amour. On sent qu'elle ne porte sur rien. Ce n'était pas en Angleterre, mais en France, que le combat décisif était engagé. C'était sous la figure de la Révolution que la Liberté s'offrait alors aux hom

ent pour lui particuliers, et ne le touchaient que s'ils se mêlaient à sa vie. La vue de nobles perspectives historiques ne le transportait pas, comme Wordsworth ou Coleridge. Enfin son esprit était, par constitution, trop précis, trop personnel, pour s'éprendre d'un rêve humanitaire. Il ne vivait pas parmi les abstractions. La Justice et la Bonté l'attiraient, mais dans des faits particuliers, et non sous une forme

nt à s'en détacher. Aussi de quel ton différent il en parle! Les autres sont des philosophes historiques et des rêveurs, qui contemplent les choses de hauteurs sereines. Lui, a l'air d'un révolutionnaire engagé dans la lutte. L'idée générale dispara?t, la passion du moment éclate, avec quelque chose de la colère et des fureurs de la rue. Et aussit?t la forme change. Ce n'est plus celle de la médita

du parler de l'

pas quel en

tous les patr

conna?t s

jadis se dress

atie pour le

e infernale de

ance en lisi

re pousse u

t en dire les

mme au-dessus

se conna?t l

paysan en go?

us grand qu'u

ndiant il par

qu'il pos

toute la riche

pour nous co

a douce rouge

dre tous he

le regard, il

s et les pauvres

joue le r?l

à la perdi

on suit touj

es esclaves de

u diable, rapp

vagues de l'

rtu l'arros

elle voit avec

bourgeonne

'étendent au l

farouche encore. Elle est brutale, à la fois narquoise et cruelle, comme un refrain de sans-culotte. Elle a comme

s vicieux ha

e la vertu pro

e la cour ma

le voir fle

uis pensa

t encore un a

etteur lui frac

tête et tou

et qui font penser au beau passage de Coleridge sur le même sujet. C'est toujours le cri d'en

ur, une ban

ment solen

ait pas, qu'il n

agèrent leur

is, avec une p

ns chassant le

rent bient?t a

ent qu'à être

é, debout prè

ils à haute

un chant d

nchanta t

rée, la race n

l'acier ven

'enfuirent-elle c

les despotes

, où se trouve une de ces allusions qui auraient re

e se vante de s

ier, de son

gleterre jadi

us que ses vo

et cherchez

viendrez bi

l arbre ne

s et la Twee

Burns, de la concorde et du bonheur universels. Nous avons vu qu'il go?tait peu ces idées générales. Au lieu des belles rêveries philanthropiques, où se plaisait Wordsworth et qui étaient le

rbre, héla

vallée de c

douleur mêl

es nous sont i

t?t, nous p

un gredin l

nheur que nou

-delà de la

p de ces arb

ivrait en

rait à faire

a guerre cess

ères en une

riants l'un pour

s égaux et d

toutes les

ien qui ne voud

re délicate et

mes soulier

e fruit, je l

e la vieille A

e cet arbre

us chanterons et

ne la libert

le soup?on, la cruauté et l'audace. Une sorte d'instinct lui avait fourni, du premier coup, ce ton fait de vulgarité énergique, de défi héro?que, et de cynisme goguenard. Cette pièce a effrayé plusieurs des éditeurs de Burns. Quelques-uns ont essayé de nier qu'il en f?t l'auteur, malgré l'existence du manuscrit. Ils ont invoqué je ne sais quelle évidence intérieure qui suffirait, au contraire, à faire attribuer ces vers à Burns. Lui seul était capable

ort, l'intérêt de ses enfants réclamait qu'on ne froissat aucune jalousie politique[499]. Mais on conna?t assez de sa vie pour savoir qu'il a toujours, comme les autres poètes, mis ses v?ux du c?té de la France. Il suffit de rappe

nu chez les Desp

nu chez les Desp

va Dom

Burnonvi

ils pas venus ave

a France avec v

a France avec v

ai la Franc

ma chance

nserai une danse a

combattre,

combattre,

donc co

tincelle de la Lib

maudits, sans dou

te du toast dont il a été parlé dans la biographie[501], pour voir que, lui au

pas possible. Il ressentit aussi la réaction que nous avons vue dans Wordsworth et Coleridge. Il redevint anglais, plus subitement qu'eux. Peut-être était-il poussé par la nécessité de se débarrasser des soup?ons d

ne nous menace

ns prennent g

urs de bois

aires sur la

tera vers le

ffel tombera d

laissions un

sur le sol

rons jamais un

sur le sol

de l'église

besoin d'ê

e, si un chaud

ra jamai

s pères a pay

mettre la m

l, ce chie

le faire

l, ce chie

le faire

ui reconna?

din, son

tre la foule au-

s être damn

chanter: ?Dieu

haut comme

chantant: ?Die

ierons jama

chantant: ?Die

rons jamais l

moins au courant de son époque. De la Révolution fran?aise, il n'a compris que la manifestation passionnelle et populaire; il n'a saisi que ce qui s'adressait à ses instincts d'homme du peuple. Toute la partie philosophique, abstraite et élevée, de la Révolution, lui a échappé. Il n'a ni attendu, ni compris le rêve de Fraternité universelle, dont la beauté avait inondé le c?ur de Wordsworth. Il n'a pas même saisi la grandeur des événements qui b

vie courageuse et infortunée de son père, cette défaite du travail et de la probité par la misère, avaient éveillé, dans le vif de son c?ur, un sentiment de révolte. Le contraste de tant de vies oisives, bestiales et gorgées d'abondance, lui avait montré que les biens ne sont pas du c?té de la vertu. La comparaison de sa propre valeur avec l

nsi les injustices sociales, un tempérament paisible, et aussi l'assurance de la vie matérielle. Burns était trop emporté. Le contact continuel avec la misère, le souci du lendemain l'exaspérait et l'affolait sans cesse. La médiocrité de la vie peut se supporter avec patience, non l'incertitude. Celle-ci est une torture qui finit par rendre farouche et ombrageux. à ces causes de rancune s'en

ites a-t-il eus, ou quels démérites ai-je eus, dans une existence antérieure, pour qu'il soit introduit dans cette existence-ci avec le sceptre du pouvoir et les clef

qui l'éclabousse. Voici encore le même sentiment avec plus d'apreté. C'est le geste d

ostitution de hasard; elle est abandonnée, méprisée, insultée, écrasée sous les roues du carrosse de la catin titrée, qui se précipite à u

une de ces apostrophes hai

t laissé maints portraits de ces nobles, et les Squire Western n'étaient pas rares. Avec cela, les anciens droits seigneuriaux restaient entiers, incontestés, exercés dans toute leur dureté. Pour fournir de l'argent aux dépenses des ma?tres, les intendants étaient impitoyables, pressuraient, la menace à la bouche. Aussi, toutes les fois que Burns parle des nobles, sa voix prend un ton de haine, et la colère lui passe dans les yeux. Ses allusions à l'aristocratie sont une satire et une injure continuelles. Sa pièce des Deux Chiens, une de ses premières, où il fait causer un chien de berger avec un chien de Terre-Neuve qui porte le co

possède tout

des cottages peuvent s

a passe ma comp

ouvenir de scènes pénibles dont il avait été témoin pendant son en

comment vous

enés, bouscu

tre gentry se s

terrassiers et

si fiers près d

ès d'un blai

r d'audience d

s mon c?ur en

ciers, maigrement

supporter l'insole

ied et menace,

prison, qu'il sa

t se tenir debout av

re, et craindr

t vivent les gens q

t que les pauvres ge

enu à Londres, au parlement, occupé au bien du pays. Il ne peut tout surveiller. Il n'est pas responsable d

ne sais rien

ngleterre! ma

rche comme le premi

ou non comme o

opéras et a

t, jouant,

e, un jour

ur la Haye

n tour et pr

bon ton et

ne, ou à V

ieille successi

rend le chem

uitares et voir b

once sous des av

in dans des bos

oire des boueuse

er et s'éclai

des conséquen

des signera

ngleterre!-dis

n, la discorde et

n et, pis encore, les Ladies, tourmentés du manque d'occupation. Ils flanen

sipides, terne

uiètes, longues

leurs bals, leurs

à cheval dans les

parade, de po

eut à peine atte

s passées au jeu, cette passion des dames du XVIIIe siècle dont Thackeray a laissé un joli tableau dans ses Virginians; enfin, les

sont querellés da

t dans une déb

ivres de boisson

la vie leur es

tenant par le

acieuses ont

qu'elles disen

tes des démons

e leur petite tasse

et go?tent un

des nuits, avec

ées sur les diaboli

ules d'un fermi

gredin qui n'est pa

sent pas l'amitié se te

exceptions, h

vie de la Gentry,

contre les nobles, quelque terme méprisant qui les rend odi

de, à tête de li

n et la ruine

quarts par leurs tailleur

urs,

féodal,

à jabot et sa

it pas fait d

d'un pas s

?te chapeau

il pas

e sa gorge un compliment rauque comme une toux. Dans ses chansons d'amour, le prétendant riche et sot repara?t constamment, tou

lierions-nous d

-il cont

lord peut ê

an, sa croix

cela, malg

de Héron, m

ut être un

, sa croix et

porte une couronne ducale[513]?; et sa pièce véritablement féroce contre le comte de Breadalbane, pièce injuste, d'une

santé, milord,

ysans affamés d

u'aucun mendiant dé

e claymore, ou u

vieille écos

les agneaux aimen

aine. Et la pièce continue avec une sauvagerie et une apreté d'ironie qui fait, par moments, p

cacher sa surprise. On sent qu'il l'aborde avec un sentiment de défiance et presque d'ho

les sympt?me

noble, la solen

eur arr

avait de l'org

i pompe, à ce q

un honnête l

utilité. On sent derrière chacune de ces strophes un pamphlétaire tout prêt, qui n'attend que l'occasion pour s'élancer à l'attaque des distinctions sociales. Ces vers sont en partie d

au profit de quelques-uns; pourquoi des milliers de créatures humaines peinent désespérément et stérilement, pour en entretenir quelques autres dans le luxe et la paresse. Il s'est courroucé contre ce qu'o

ilégiés, favorisés par la partialité du ciel, dont les ames ont été créées pour être heureuses parmi la richesse, les honneurs, et la prudence e

e sa correspondance, la sourde irritation qu'il apportait souvent dans les maisons des heureux, et quelle peine il devait prendre pour la cacher. à

ie et de porcelaine. Nous sommes aux environs du terme; et il y avait eu un bouleversement parmi ces créatures qui, bien qu'elles semblent avoir leur part et une part aussi noble de la même nature que Madame, sont, de temps à autre, leurs nerfs, leurs muscles, leur santé, leur sagesse, leur expérience, leur esprit, leur temps, que dis-je? une bonne partie de leurs pensées mêmes, vendus, pour des mois ou des années, non-seulement aux besoins, aux convenances, mais aux caprices d'une poignée d'importants. Nous avons causé de ces insignifiantes c

e sous un joug, impitoyablement usées, au profit d'une seule. Il avait éprouvé le sentiment d'immense tristesse qui sort de tout, lorsqu'on contemple les labeurs humains avec cette arrière-pensée. Il l'avait exprimé dans une image vraiment belle. On voit s'étendre la v

pendu au-dessu

ent profond

s d'hommes pein

d'un ma?tr

ce las sole

quarante a

is m'a donné

fut créé pou

ais accompagnée cette fois d'un commentaire, d'u

eureux surme

ct, bas

n frère, fait de

rmettre d

de terre altier

la pauvr

qu'une femm

ts sans sout

ué comme l'escla

la loi de

souhait d'

anté dans

rquoi suis

uté ou so

me a-t-il la volo

mir son sem

nt deviner ce qu'il recouvrait. Ces sorties arrivaient au gré de son humeur. Elles contenaient de tout, du bon et du mauv

u lieu de s'échapper en boutades et en invectives, cette idée de l'égalité des hommes devint plus large et plus élevée. Elle prit la haute forme d'un principe. En réclamant l'honnêteté comme la mesure unique des hommes, il mit sa revendication sous une sauvegarde inattaquable. Il écrivit alors une de ses plus belles chanso

e l'honnêt

tête, et

lave, nous l

re pauvres, m

t ?a, malg

s obscurs,

que l'empreint

qui est l'or,

nous d?nions de

ns de la bure g

leur soie, aux g

un homme, m

t ?a, malg

clinquant,

omme, si pa

es hommes, m

latre qu'on

, se rengorge

aines d'êtres s'i

un bél?tre m

t ?a, malg

, sa croix

'esprit i

t se rit

t faire un

, un duc e

homme est plus

qu'il n'ess

t ?a, malg

nité et

sens, la fier

hauts rangs

qu'il puis

viendra mal

et la vertu, sur

t un jour

t ?a, malg

dra malgr

l'homme, par

es, malgré

es. Ils avaient l'optimisme de l'idéal. Les yeux ravis dans un mirage, ils n'apercevaient pas, à leurs pieds, les abus, les souffrances, les usurpations, les iniquités, les mauvaises ?uvres, mais la magnifique espérance qui se levait à l'horizon. C'est elle qu'ils attendaient, oubliant que l'auro

les oubliera plus. Elles lui servent à rendre ce qu'il sent confusément. Elles sont faites pour être redites sur les routes, pour fournir des devises aux bannières populaires, et des citations aux orateurs de meetings. Elles contiennent des mots d'ordre, et presque des chants d'attaque. Car il est impossible de s'y méprendre, il y a dans ces paroles quelque chose qui va au-delà de tout ce qu'exprimait alors la poésie. Il y a un commencement de révolte contre les inégalités de la fortune, et l'accent des revendications socialistes. Shelley et Swinburne iront jusque-là, mais plus tard. Leurs poèmes, nourris de philosophie et d'images, ne pénétreront pas dans la multitude, comme ces couplets faits de

fie gaiement d'être aussi heureuse qu'elle. Qu'importent les sacs d'écus, les titres et le rang? Est-ce qu'on ne porte pas son bonheur en soi-même? Dès qu'on est honnête homme, qu'on a la conscience claire et libre, ne loge-t-on pas en soi la paix elle contentement? La nature n'offre-t-elle pas ses charmes à tous également? Les pauvres n'ont-ils pas leurs

ne au pouvoi

parfois de d

ent les choses

urs sont par momen

ots font fracas

t comment l

gars, ne vous tro

ous ayons

s à gagner notr

que nous seron

pas plus, ne

de l'age comm

tout, le p

s tout que

dans les fours à c

t caducs et que

oute grand

entement pourrait

ois, nous attrap

ai bo

ête qui est

fraude ou

ent la Fortune

uelque motif

vous trouve

là un gran

onc là no

uvons tomb

, comme le pe

dehors, sa

son et s

nature, les coll

llées, les rui

ts à tous

es paquerettes

rles siff

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l'année

alors, quand

irons, nous fre

trons des rimes

ns le tout quand

t pas aux titr

à des trésors comme

la paix et

changer beauco

livres, ce n'es

ous rendre vr

eur n'a pa

tre dans l

e savants, ou ri

vons pas êt

sors, aucu

s rendre longt

ujours, l'endro

'aplomb ou

ue de tels qu

t tirons par

labeur i

nous sommes moin

marquent pas s

valant pa

uvent, dans leu

t les créatu

iant tout ce

lent dans

i souci,

el, ni d

nt et

t qu'une hi

nous donc

nos minces plai

ant sur n

me les malheu

assis ici, j'e

sais gré

esprit de l'ag

rcent à nou

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ien et le

pertes et l

le?ons bi

ve une ex

verait nulle

-moi, Davie,

serait faire

este la f

es joies pour

les richesses n

qui sont le

les plaisi

te et

Meg plus chère

a Jane bi

auffe, cel

de dire

rase, cela

tout en fl

peu la fanfaronnade d'un célibataire, et qui est jeune: il faut être seul pour voyager de la sorte à l'aventure, pour repartir sans cesse de partout sans souci d'arriver nulle part; il faut avoir un

Ce sont ceux-là qu'il faut conforter, ceux qui, selon l'expression de Béranger, ont un berceau, un toit et un cercueil et qui ne peuvent même pas changer de misère[523]. Peut-on dégager de leur destinée assez de joie pour l'opposer à celle des riches? Burns l'a essayé! Il a refait, à sa fa?on, l'éloge des paysans; non pas à la fa?on d

si misérables qu

ment sur le bord

accoutumés

ur en donne p

t la fortune sont gu

ujours plus ou

il fatiguan

epos est une do

re joie de

en venants, leur

zouillants so

ucit le

ps, quatre sous

corps tout à

e c?té leurs

s affaires de l'é

e patronage e

qui s'allume en

el nouvel im

nt des gens qui

aint au visage

tes et joyeuses fê

ces rurales de

n une récréa

, coups d'esprit

Souci existe

eux où l'an

porte contre le

e sous un ma

vapeur qui i

umante, l

n en main, ave

out joyeux,

ouent par to

té si joyeux

n ai aboyé au m

t les têtes de bétail, qui donnent de l'esprit aux hommes, de la gentillesse aux filles. C'est le travail régulier, l'air des champs, la vie simple, qui produis

contrent de d

la santé ou le m

esque qu'une peti

ls meurent de f

fait, je ne le

plupart merveille

ustes, et les f

és de cette

nvirons d'édimbourg, que ?la vue de tant de chaumières d'où monte la fumée, donnait à son esprit un plaisir que pers

le, d'amour familial, de résignation, et d'honnêteté, sous des toits misérables; un hommage solennel aux vertus humbles. Et ce qu'il y a d'admirable dans ce tableau, c'est que cette noblesse sort peu à peu de la réalité, la surmonte, la conquiert et finit par la vaincre, par l'entra?ner dans son triomphe. La pièce, qui s'ouvre par une peinture presque sombre de travail exténué, aboutit à une idée glorieuse. Les misères, le labeur, le

r, rapportant sur son épaule sa bêche, sa pioche et sa houe, regagne sa demeure, traversant d'un pas alourdi les moors qui s'obscurcissent. C'est une impression de lassitude et de tristesse. Enfin, la chaumière isolée se montre sous le vieil arbre qui l'abrite. Les enfants accourent. Le feu qui b

et les s?urs réunis se mettent à causer, pendant que la mère, avec son aiguille et ses ciseaux, force les vieux habits à avoir presque aussi bon air que les habits neufs. Il y a dan

eur ma?tre et d

avertis qu'ils

leur travail d'u

du regard, ne jama

n de toujours cra

vos devoirs, le

déviiez dans le sent

nseil et l'appu

herché en vain qui ont

quelques mots. La mère a un moment d'anxiété en demandant le nom. Jenny hésite un peu à le dire. La mère est tout à coup heureuse en entendant que ce n'est pas celui d'un mauvais sujet et d'un débauché. On sent tout ce qui s'est passé entre la mère et la fille sous ces quelques mots indifférents pour tous. On ouvre la porte; le gars entre. Son air pla?t à la mère. Jenny est heureuse de voir que la visite n'est pas mal prise. Le père

and un amour comme

au c?ur! bonheur au-d

eaucoup du tris

ience m'ordonne

d une goutte de

ns cette vallé

couple jeune,

de l'autre, soupire

omme le lait où se par

brave bête! On l'entend derrière la porte macher sa paille. Cette touche délicate l'associe au repas qu'elle a fourni en par

ève. Il se découvre. Il prend la vieille bible de famille, où sont inscrites les dates des naissances et des morts, obscures arc

fini, avec des

ils forment u

ète avec une g

, jadis l'orgue

vec respect

es sont maigrie

autrefois glissaien

portion avec un

u!? dit-il avec

la ferveur anciennes. Les voix et les c?urs sont à l'unisson. L'hymne achevée, ?le père semblable à un prêtre? lit quelque passage de la Bible. Il l'emprunte aux pages sévères de l'Ancien Testament; il parle d'Ab

olume chrétien

ocent fut versé pou

portait le secon

de quoi repo

s disciples et serv

s qu'ils écriviren

i fut banni, sol

issant debout

e la Grande Babylone, pro

e ou adorablement tendre. Ce groupe de paysans les comprend. ?'a été la lecture presque unique de leur jeunesse; ils les entendent commenter tous les dimanches. Il y a là vraiment, dans to

ant devant le Roi

le père, l

joyeux sur ses a

ont ainsi réunis da

amais à la chaleur

oupirs, sans plus ve

par des hymnes la l

core en une t

u Temps se mouvront da

ers. Le poète a raison d'ajouter que, à c?té de ceci, la pompe et la mé

bien pauvre est l'or

mpe de sa méthod

éploient devant un

es de la Dévoti

courroucé, abandon

nnel, l'étole

ns quelque chaumiè

entendre le la

vres habitants dan

se rapproche de la terre. La soirée est achevée. On se disperse. Le

demeure, reprennent

fants se reti

ts offrent leu

i présentent l

lme les cris du

ux lis de l'orgu

on que sa Sagesse

eux et pour

ider dans leurs c?urs

vers les sentiments d'amour, dont aucune forme n'a été oubliée, à travers l'adoration du ma?tre suprême, ces ames accablées d'abord se sont élevées; elles se reposent maintenant dans une sérénité presque radieuse et dans la confiance. Si la pensée vient que toutes les chaumières perdues dans la nuit contiennent, au même moment, un spectac

s-ci na?t la grandeur

chez elle et res

lords ne sont qu'

est le plus nobl

route céleste et

sse le palais lo

pe mondaine?

e souvent

de l'enfer, raffin

her sol, mo

lus ardent v?u

tes fils endurcis p

et la paix et le

e Ciel protéger

on du luxe, f

rois et de noblesse

vertueuse s

de feu autour de

tier à ce pauvre paysan, plus noble que les marquis et les lords? Quand on a éprouvé cette vénération pour la

e d'une sorte de beauté. En regard, la vie des riches est dépouillée de ses entourages fallacieux, révélée dans son vide et ses laideurs, dans son inutilité pour tous. De quel c?té est l'avantage, la vraie supériorité, le droit

indre des personnages. Il est créateur dans le comique, et non dans le relevé. Il a donné la vie à beaucoup de personnages risibles, pas à une figure poétique. Tandis que les peintres complets, comme Shakspeare, en face de Falstaff et de Caliban, produisent Ophélie et Ariel, Burns n'a pas donné en beau de pendant à ses Joyeux Mendiants et à Tam de Shanter. Même cette verve d'expression, cette perpétuelle trouvaille, cette bonne fortune et cette bonne humeur de langage le délaissent. La langue reste vigoureuse et simple, mais elle est plus monotone, plus abstraite. Elle se tient à quelque distance des objets, et par un artifice de construction littéraire. En même temps, au lieu d'être so

e. Lui qui est si peintre dans les faits de tous les jours, n'est plus, à une certaine hauteur, qu'un orateur. Il a l'ardeur, l'apreté, l'éloquence; il cesse d'avoir la véritable création. Il a été un prédicateur de choses nobles et un peintre de choses vulgaires. M

a bonté mutuelle entre les hommes. Cela ajoute quelque chose à un poète de les avoir chantées avec des accents vibrants. Cela ajoutera beaucoup à la gloire de Burns de les

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1 Chapter 1 LES VIEILLES BALLADES[18].2 Chapter 2 LES VIEILLES CHANSONS.[83]3 Chapter 3 LES PETITS POèMES POPULAIRES.4 Chapter 4 L'OBSERVATION DIRECTE ET LE MOUVEMENT.5 Chapter 5 L'HUMOUR DE BURNS.6 Chapter 6 QUE LE GéNIE DE BURNS ABOUTISSAIT AU THéTRE.7 Chapter 7 LES ASPECTS NOBLES DE LA VIE. - L'éCHO DE LA RéVOLUTION FRAN AISE. - BURNS POèTE DE LA LIBERTé ET DE L'éGALITé. - LA POéSIE DES HUMBLES.8 Chapter 8 LA POéSIE DE L'AMOUR.9 Chapter 9 LA COMéDIE DE L'AMOUR.10 Chapter 10 CE QUE BURNS A VU DE LA NATURE.11 Chapter 11 LA TENDRESSE POUR LES BêTES.12 Chapter 12 OUVRAGES SUR LE DIALECTE éCOSSAIS DES BASSES-TERRES ET LA LANGUE DE BURNS.13 Chapter 13 PRINCIPALES éDITIONS DE BURNS, ET PRINCIPALES BIOGRAPHIES.14 Chapter 14 RENSEIGNEMENTS SUR LA FAMILLE DE BURNS, SUR DES PéRIODES PARTICULIèRES DE SA VIE, SES CONTEMPORAINS. DOCUMENTS DIVERS.15 Chapter 15 LA CONTRéE DE BURNS.16 Chapter 16 PRINCIPAUX ARTICLES DE CRITIQUE MORALE OU LITTéRAIRE SUR BURNS. DISCOURS. - VERS.17 Chapter 17 HISTOIRES GéNéRALES18 Chapter 18 LA VIE RELIGIEUSE, LA RéFORME, LE PRESBYTéRIANISME. L'ORGANISATION DU CLERGé, LA DISCIPLINE, LE MOUVEMENT D'éMANCIPATION.19 Chapter 19 No.1920 Chapter 20 DESCRIPTION DU PAYS éCOSSAIS. LES BORDERS. - LA COTE OUEST. - LES HAUTES-TERRES. - SITES ET SOUVENIRS HISTORIQUES.21 Chapter 21 OUVRAGES SUR LES M URS, LES HABITUDES, RECUEILS D'ANECDOTES, ROMANS QUI SERVENT à SE FORMER UNE IDéE DE LA CONDITION ET DE LA VIE DU PEUPLE.22 Chapter 22 HISTOIRE LITTéRAIRE DE L'éCOSSE. CHANSONS, BALLADES, PETITS POèMES. SUCCESSEURS DE BURNS.23 Chapter 23 Boucher.-William Cowper, sa correspondance et ses poésies, par Léon Boucher. Paris, Sandoz et Fischbacher, 1874.24 Chapter 24 de Laprade.-Histoire du Sentiment de la Nature, par Victor de Laprade. Prolegomènes. Didier, Paris, s. d.25 Chapter 25 Shairp.-Studies in Poetry and Philosophy, by J. C. Shairp. Third Edition Edinburgh, Edmonston and Douglas, 1876.