Robert Burns
l avait également, quoique à un degré moindre, le don de voir la noblesse des choses, les parties de beauté qu'offre la vie. Il pouvait dégager les éléments délicats et les momen
rquer le mérite, et, pour ne pas êtr
n a d'autres, moins exclusivement consacrés à ce culte et plus humains, comme Shakspeare ou Browning, chez lesquels se trouvent cependant des passages d'artistes, suspendus ?à et là comme de riches tableaux. Burns est loin des uns et des autres. Pour être semblable aux premiers, il avait trop le sens de la réalité; sa gloire n'a pas à le regretter. Pour prendre rang parmi les seconds, il lui manquait non-seulement le commerce des ?uvres d'art, qui est devenu un élément si important dans la composition des poètes, mais même la lecture de l'antiquité qui reste la révélatrice et l'inspiratrice du beau. La Renaissance elle-même, avec ses profusions d'éclat et son go?t moins pur, lui était ignorée. Il n'était guère familier qu'avec la littérature du X
re à cause de ses origines celtes, l'instinct de la couleur, du détail brillant, le go?t, bien celte aussi, de la grace dans le mouvement et des sons harmonieux. Cela passe rapidement, en
joyeuses, délic
rds des ruissel
t lavez vos jolis
retrouve, brièvement aussi, da
heté est le
ments délicat
brent le plus sua
us profondes note
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c?ur aucun sen
troubler les co
accorde et calm
sié, y chante son ch
s pouvons cependant y choisir quelques passages où appara?t surtout le sens de la grace extérieure. C'est certainement un artiste d'un talent
lants, noirs comme
r son cou
e se presser sur
s bras autou
t des roses hu
tin est sa j
t une teinte
encore plu
irs, rien que de l'or et des blancheu
aient comme de
taient comm
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te qui a fa
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neige si b
étaient de
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t la perfection de la stature et, plus encore peut-être, la grace d
étaient co
d'une teinte
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rieurs d'u
he est un
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de belles
un saint oublier
charmantes où il marie inconsciemment le rythme et les ondulation
t se meuvent s
musique dans des
a rosée sont dans
eur nage fola
ille
comme une roug
ellement écl
est comme
ment jouée en
esque classique d'Allan Ramsay, dont nous avons vu des exemples. Cela est toujours sobre et bref; on n'a, pour saisir le contras
n fleurs, par
été légère
dans sa fleur,
r l'amour e
mme des armes rem
rmés dans un
qu'elle respirait s
n reflet plus
issants, douc
t, baisaient sa go
lant un peu d
ses membr
rable, son a
monie et
aires. Dans la seconde période de sa vie, il lui est toutefois
andais, familier de dessin, mais baigné d'une demi-
r, mon ch
nouille et m
aux pieds,
doucement et ch
et je chant
n bas, le solei
tentement, de mon l
er, mon c
é, les ruisse
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orant et l'au
s bras par-de
le nid des pe
lus frais des
un bon regard
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chênes, les ra
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ruyante dans
voletant auto
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esoin, au-dess
ait quitter c
rgueil de tou
brillants et
oies bruyante
ssentir la pai
à son r
ranches se marient, au dehors, et que le soleil regarde avec bonté dans la chambre, n'est-elle pas charmante? La moelleuse caresse de la lumi
eintures ont pour sujet des êtres fantastiques, des fées, des elfes, des esprits. Nous ne reviendrons pas sur l'apparition de la Muse, dans la Vision. Tout le commencement est plein de grace; et la fin est d'une vraie be
dans laquelle
les dunes
mps, dans une l
sur de vifs
nent le chem
les rayons
et courir dan
rocs et le
er cette nu
n voit arriver sur la rivière toute c
ique apparut en
ntillante; ils dan
t si légèrement l
pliait à peine so
a est entendu, beaucoup moins de la pompe, de la splendeur de robes et d'armures, du déploiement d'étoffes, de la richesse d'attributs, d
Rivière appar
able avanc
est couronnée
e porte la jar
couple le plus
nine, la main dans l
foin fleuri, vena
ses yeux ardent
issante, tenant s
Automne, coiffé
ris et blancs de l'
spitalité au
t le Courage d'
blanche, couronnée d'une
a rustique
instruments de fe
pièces d'amour où nous la retrouverons. Il nous suffit de montrer maintenant qu'elle existait, qu'il ne lui manquait que des occasions pour prendre tout à fait conscience d'elle-m
t une ardeur condensée de passion. L'éloquence se substitue à la représentation artistique des choses, les idées générales, les plaidoyers aux tableaux particuliers; les considérations sur la vie à la vie elle-même. C'est surtout aux idées sociales, aux sentiments humanitaires que s'attache l'esprit de Burns. Il a célébré ou réclamé la liberté, l'égalité parmi les peuples, et le secours fraternel que les hommes se doivent entre eux. Il a
éloquentes et fortes, qui dépassent le charme familier et moyen de ses pages ordinaires. On se rappelle le passage dans lequel il souhaite une retraite dans quelque vaste solitude, sous quelque immense suite d'ombrages, où les rumeurs de l'oppression et de la fraude ne puissent l'atteindre[463]. Son c?ur souffre du récit des outrages dont la terre est rempl
te la richesse Que les muscles achetés et vendus ont jamais gagnée! Non, toute chère que m'est la liberté, et bien que mon c?ur, En une juste esti
ices, qui déshonorent la terre sous des formes plus acceptées. Dès 1783, il avait écrit le passage célèbre où il souhaitait et prévoyait la chute de la Bastille. Ce sont des vers importants dans l'histoire de la littérature anglaise. Ils marquent le commencem
humanité, et un o
e toutes ses pert
ate récente, sur
avage, pire que cell
Pharaon,-l
rs, demeure d
vous, cages
t remplis, de s
i pla?t à leurs
s gémissements d'
?ur anglais qui n
vous êtes enfin
ennemis, si s
s cha?nes, sont
ime la liberté
ur son trio
roites; il so
laide. C'est la ca
du despotisme. Lorsqu'on entend le doux poète s'écrier: ?Il n'y a pas un c?ur anglais qui ne bondisse de joie d'apprendre que vous êtes enfin tombés?, et mettre dans c
ormèrent pour leur part, d'amples et splendides motifs de poésie. Mais ni dans Wordsworth, ni dans Shelley, cette idée ne devait prendre une forme plus pressante, plus anxieuse de convaincre. Ce sont parmi les plus tendres vers de Cowper. Il y passe un reflet de sa tendresse pour sa mère; et son amour pour les hommes en prend un air de
s est l
né d'une femme e
harité, à des m
rticule, je r
tes les foncti
s-nous, moi et n'impo
l'un à l'autre?
ramoisi qui y su
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montrez que ce n
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lien de frate
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faut ménager ni le respect, ni l'admiration pour celui qui, à force de sincérité et de tendresse, a déc
comme la maison de Dieu, et tout ce qu'il y a d'hommes dans le monde comme une grande famille dont Dieu est le père. Nous sommes tous ses enfants, tous ses héritiers, tous frères et tous, pour ainsi parler, rassemblés sous ses ailes et entre ses bras. D'où il est aisé de juger quelle union il doit y avoir entre nous, et combien nous devenons coupables quand il nous arrive de nous tourner les uns contre les autres jusque dans le sein de notre Père céleste[469]?. Il y a un
dans une inexprimable épouvante de la damnation. à ses yeux, la nature humaine et ce monde étaient irrémissiblement corrompus. Tout était flétri et écrasé par la colère divine; l'univers entier roulait dans la malédiction. Les efforts de l'homme pour altérer sa condition étaient inutiles et méprisables. Cette vue décourageante devait fermer à Cowper certains aspects de la
des lueurs dans l'avenir. Il était plut?t porté à considérer le monde comme caduc et condamné. Le terme de ce globe ne lui semblait pas élo
monde q
las de sa p
oix de tous
ction générale[47
avec une telle m
ont-elles si ha
rrières, pour inon
de nous, des mété
sans exemple
gnes dans les cie
e a eu ses accè
et a perdu son
t de lutter qua
e notre planète
avec un ?il
la fin de
s infini, sans cesse réalisé par le constant effort de l
choses remonteraient à leur perfection originelle. Ce n'est là qu'une vision religieuse et un rêve de l'Apocalypse. Cela n'a aucun rapport avec l'idée du progrès sortant de l'humanité. Les critiques qui revendiquent pour Cowper l'honneur d'avoir le premier exprimé cette idée n'ont pas assez remarqué qu'elle était incompatible avec sa doctrine. Il y avait en lui lutte entre les aspirations de son généreux esprit et sa théologie. Celle-ci l
it le mouvement de Cowper, là où celui-ci l'avait abandonné. Ces jeunes ames étaient hantées de visions merveilleuses et confuses. Elles souhaitaient le Progrès infini, la Liberté, la chute du Despotisme, l'abolition des souffrances dont la source est humaine. Elles portaient en elles l'attente d'un age meilleur,
ne couleur et une beauté. Cette jeunesse éprise d'un idéal indéterminé sentit le jour se faire en elle, et les pressentiments qu'elle portait s'éclairer, se former en éclatants espoirs. Les ames s'emplissaient de lumière et devenaient radieuses. Rien ne peut rendre l'impression magnif
e moment frém
ebout sur la cime
ine semblait na?t
n'en purent jamais parler sans émotion, sans un retour
rcice d'espéra
eur de vivre da
lors, c'était l
ent les lieux favorisés
uté de la promesse
se au-dessus de la
t à cette vue n
r inattendu
es natures vives,
dsworth raconte ses sentiments pour la Révolution Fran?aise. Ce sont de superbes pages d'histoire, palpitantes du souffle de ces temps, d'une ampleur épique, les plus belles, les seules qu'on ait écrites à la taille de cette puissante tragédie. Quelques
nte de la Nature, sa vaste égalité, la liberté de ses montagnes, les avaient encore fortifiées[476]. à son premier voyage en France, il débarqua à Calais, la veille du grand jour de la Fédération[477]. Avec un ami, le baton à la main, il poursuivit sa route à travers des hameaux et des villes, ornés des restes de cette fête, de fleurs qu'on laissait se faner aux arcs triomphaux ou
u zèle du
à la Liberté qu
issants proj
lible que la
e, et vous, f
'aux plus hautes
ffle de la Provid
bois qui éclate en bourgeons?, et il vit les armées du Brabant, en route vers la bataille, pour la cause de la Liberté[479]. Ces
écesseur avait prédit. C'est une magnifique explosion de lyrisme contenu. La traduction ne saurait rendre le mouvement croissant, la ferveur profonde de ce morceau, et cependant, il est, à travers tout, vivan
, la terrib
chambres de ses
, renversée p
; et avec des cr
le fit en tomba
bla s'élever u
igné de la l
uce et paternelle
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si merveilleuseme
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dessus de toutes les
rre se mélanger
e. Cependant des h
outes parts: ?La
ntendu que la con
apportez, apportez des fl
Liberté!? Mon
colique se mê
tes les nations; dan
apables de joie
ce qui nous man
rons chez les
richesse mutuel
eul c?ur leur par
ouvenirs semblables, presque
e, la Sagesse ens
ttes de ceux qui pe
seul bonheur
aindra les nati
, regardant autour d'eux, réclame
anglaise acclama
me de la Patrie. C'étaient pourtant des c?urs bien anglais que ceux de Wordsworth et de Coleridge. L'homme qui a écrit le sonnet à Milton a don
atale, ? ?le
être autre chose q
tes lacs, de
vallées paisibles,
out ma vie in
sensations, les pe
n du Dieu qui es
oses aimables
ressentir à not
grandeur de
forme, ni un sent
prunté à ma pa
?le! tu as
ifique templ
spect et chante m
ieu qui m'a
rs yeux le champion de la liberté, eurent le courage de se séparer d'elle. ?Si je savais quelque chose qui f?t utile à ma patrie et qui f?t préjudiciable à l'Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime?, avait
elles Wordsworth a retracé ces heures de doute et de doule
mes émotions,
tre sa force, née de
avec ces Puissance
ale n'avait pas encore re?u de choc. Il ne connaissait encore ni chute, ni rupture de sentiment, rien qui p?t être appelé un
une
ule, qui se balan
is, son lieu nat
s?rement sur
bien-aimée, ne
e fortune que de
des louanges pour les victoires du pays, et, semblable à un h?te qu'on n'a pas invité et que personne ne reconna?t, il restait assis, silencieux. à peine ose-t-il avouer qu'il se nourrissait du jour de la vengeance à venir. Et c'est là qu'il raconte aussi comment il regardait la flotte qui porte le pavillon à la croix rouge se préparer pour cet indigne service, et comment, chaque s
de prendre la forme d'un récit, qui parfois devient épique dans Wordsworth, s'échappaient en strophes d'un lyrisme tumultueux,
courroux souleva
t qui émut l'air,
issant et jura qu'ell
combien j'ai e
joie, ma hau
s peur, parmi une
accabler la n
réunis par le b
marchèrent en
re se joignit à l
et l'Océan qui l'ento
amitiés et main
n moi l'émotio
magique sur nos coll
sans trembler, chant
vait la lance dom
rop longtemps différé
Liberté! dans
lumière, ni affaib
les p?ans de la
et j'ai pleuré sur le n
ent. Mais ce vent était puissant. Si la conviction fut moins arrêtée et moins stable dans Coleridge que dans Wordsworth, ce qui dépendait de la nature de
on pas en moi-
ts de toute la jeun
subversion à partir
is à toutes les choses mauvaises qu'elle rencontrait. C'était un incendie où se consumaient toutes les hontes, les fautes, les infamies, accumulées pendant des siècles. Elle dévastait pour frayer la route: elle continuait son chemin, elle n'en conduisait pas moins
si le cri aig
te douce musique
s sauvages et
uribonde que les
autour de l'est où
, quoique vous cach
n trouver la réalité des choses, que la cause de ces malheurs n'étaient ni le gouvernement pop
rible réserv
, rempli de si
plus garder son
it épandu son déluge à
nséparables des transformations sociales. Ce fut comme un cauchemar. Pour Wordsworth, cela est vrai, à la lettre. Ses nuits en étaient troublées; son sommeil, pendant des mois et des anné
au
ps lamentable
u une espér
pour ceux dont les e
uloureux pour le
vaient confiance d
lus profond sentime
attrista sans se décourager. Leur espérance s'était
erre. Les nobles esprits qui avaient accompagné si loin la France
venus oppresseu
ient changé une
onquête, perd
ils avaient
il avait salué avec tant d'enthousiasme le
railles du Ciel
ement pour des l
gueil, champion
rois dans le vil
asse, partager la
de la Liberté a
ommes libres, ten
elle fut saisie par les ténèbres. Ce fut le doute, l'abandon désespéré de toute foi, des perplexités infinies et, en dernier lieu, le découragement. C'est une angoisse pareille qui tortura Jouffroy à la suite de cette soirée de décembre où le voile qui lui dérobait à lui-même sa propre incrédulité fut déchiré et où il s'aper?ut qu'au fond de lui il n'y avait plus rien qui f?t debout. L'ame de Wordsworth fut meurtrie d'une semblable chute. Il ne
nt quelque temps, la poésie humanitaire, commencée par Cowper, sembla dispara?tre. Mais un peu plus tard, après Napoléon et la tragique conclusion de Waterloo, Byron et Shelley reprirent les chants de leurs a?nés. Byron fut surtout frappé par le c?té épique de la légend
eux. N'oublions pas que Burns, selon la remarque du professeur Masson, est un des ma?tres esprits de la seconde moitié du XVIIIe siècle, peut-être supérieur à Wordsworth et même à Coleridge, égal à Burke; un de ceux qui dominent leur temps[493]. C'est sur ces hautes intelligences qu'on voit passer le souffle d'une époque. Ce so
n assez vigoureuse, mais sans prendre pied dans la réalité, un peu à la fa?on des déclamations classiques sur la Liberté. C'était comme une aspiration qui ne savait où se fixer, incapable de saisir des faits et s'exer?ant sur des prétextes. Tant?t, c'était le discours de Robert Bruce à ses soldats, une ode vigoureuse et martiale; tant?t, une ode en l'honneur de Washington. Mais, quelque admiration qu'il e?t pour l'ancienne indépendance nationale ou la révolte américaine, c'étaient des choses du passé. Il était plus près de la réalité quand il s'engageait dans le mouvement libéral qui s'éte
ut, près de cette
parfume l'air
émit dans sa ch
lune de minu
t tombés et l'ai
lantes travers
apissait sur
s gorges lointa
ans son sentie
pied des mu
ndre là-ba
distant mont
et bleuatre,
c un bruit sif
ment elles jaillis
la Fortune, perdues
tournai insouci
n de lune, je tr
pectre austèr
is l'étaient l
é une statu
'aurait fait
nnet était gr
sacrée:
rpe coulaie
réveillé les
it une histoi
ille anglaise n'en c
ec joie ses jo
il gémissait sur
disait, ce n'é
erai pas dans
ussi bien à une pièce d'amour. On sent qu'elle ne porte sur rien. Ce n'était pas en Angleterre, mais en France, que le combat décisif était engagé. C'était sous la figure de la Révolution que la Liberté s'offrait alors aux hom
ent pour lui particuliers, et ne le touchaient que s'ils se mêlaient à sa vie. La vue de nobles perspectives historiques ne le transportait pas, comme Wordsworth ou Coleridge. Enfin son esprit était, par constitution, trop précis, trop personnel, pour s'éprendre d'un rêve humanitaire. Il ne vivait pas parmi les abstractions. La Justice et la Bonté l'attiraient, mais dans des faits particuliers, et non sous une forme
nt à s'en détacher. Aussi de quel ton différent il en parle! Les autres sont des philosophes historiques et des rêveurs, qui contemplent les choses de hauteurs sereines. Lui, a l'air d'un révolutionnaire engagé dans la lutte. L'idée générale dispara?t, la passion du moment éclate, avec quelque chose de la colère et des fureurs de la rue. Et aussit?t la forme change. Ce n'est plus celle de la médita
du parler de l'
pas quel en
tous les patr
conna?t s
jadis se dress
atie pour le
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re pousse u
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mme au-dessus
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paysan en go?
us grand qu'u
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qu'il pos
toute la riche
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le regard, il
s et les pauvres
joue le r?l
à la perdi
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es esclaves de
u diable, rapp
vagues de l'
rtu l'arros
elle voit avec
bourgeonne
'étendent au l
farouche encore. Elle est brutale, à la fois narquoise et cruelle, comme un refrain de sans-culotte. Elle a comme
s vicieux ha
e la vertu pro
e la cour ma
le voir fle
uis pensa
t encore un a
etteur lui frac
tête et tou
et qui font penser au beau passage de Coleridge sur le même sujet. C'est toujours le cri d'en
ur, une ban
ment solen
ait pas, qu'il n
agèrent leur
is, avec une p
ns chassant le
rent bient?t a
ent qu'à être
é, debout prè
ils à haute
un chant d
nchanta t
rée, la race n
l'acier ven
'enfuirent-elle c
les despotes
, où se trouve une de ces allusions qui auraient re
e se vante de s
ier, de son
gleterre jadi
us que ses vo
et cherchez
viendrez bi
l arbre ne
s et la Twee
Burns, de la concorde et du bonheur universels. Nous avons vu qu'il go?tait peu ces idées générales. Au lieu des belles rêveries philanthropiques, où se plaisait Wordsworth et qui étaient le
rbre, héla
vallée de c
douleur mêl
es nous sont i
t?t, nous p
un gredin l
nheur que nou
-delà de la
p de ces arb
ivrait en
rait à faire
a guerre cess
ères en une
riants l'un pour
s égaux et d
toutes les
ien qui ne voud
re délicate et
mes soulier
e fruit, je l
e la vieille A
e cet arbre
us chanterons et
ne la libert
le soup?on, la cruauté et l'audace. Une sorte d'instinct lui avait fourni, du premier coup, ce ton fait de vulgarité énergique, de défi héro?que, et de cynisme goguenard. Cette pièce a effrayé plusieurs des éditeurs de Burns. Quelques-uns ont essayé de nier qu'il en f?t l'auteur, malgré l'existence du manuscrit. Ils ont invoqué je ne sais quelle évidence intérieure qui suffirait, au contraire, à faire attribuer ces vers à Burns. Lui seul était capable
ort, l'intérêt de ses enfants réclamait qu'on ne froissat aucune jalousie politique[499]. Mais on conna?t assez de sa vie pour savoir qu'il a toujours, comme les autres poètes, mis ses v?ux du c?té de la France. Il suffit de rappe
nu chez les Desp
nu chez les Desp
va Dom
Burnonvi
ils pas venus ave
a France avec v
a France avec v
ai la Franc
ma chance
nserai une danse a
combattre,
combattre,
donc co
tincelle de la Lib
maudits, sans dou
te du toast dont il a été parlé dans la biographie[501], pour voir que, lui au
pas possible. Il ressentit aussi la réaction que nous avons vue dans Wordsworth et Coleridge. Il redevint anglais, plus subitement qu'eux. Peut-être était-il poussé par la nécessité de se débarrasser des soup?ons d
ne nous menace
ns prennent g
urs de bois
aires sur la
tera vers le
ffel tombera d
laissions un
sur le sol
rons jamais un
sur le sol
de l'église
besoin d'ê
e, si un chaud
ra jamai
s pères a pay
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le faire
l, ce chie
le faire
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din, son
tre la foule au-
s être damn
chanter: ?Dieu
haut comme
chantant: ?Die
ierons jama
chantant: ?Die
rons jamais l
moins au courant de son époque. De la Révolution fran?aise, il n'a compris que la manifestation passionnelle et populaire; il n'a saisi que ce qui s'adressait à ses instincts d'homme du peuple. Toute la partie philosophique, abstraite et élevée, de la Révolution, lui a échappé. Il n'a ni attendu, ni compris le rêve de Fraternité universelle, dont la beauté avait inondé le c?ur de Wordsworth. Il n'a pas même saisi la grandeur des événements qui b
vie courageuse et infortunée de son père, cette défaite du travail et de la probité par la misère, avaient éveillé, dans le vif de son c?ur, un sentiment de révolte. Le contraste de tant de vies oisives, bestiales et gorgées d'abondance, lui avait montré que les biens ne sont pas du c?té de la vertu. La comparaison de sa propre valeur avec l
nsi les injustices sociales, un tempérament paisible, et aussi l'assurance de la vie matérielle. Burns était trop emporté. Le contact continuel avec la misère, le souci du lendemain l'exaspérait et l'affolait sans cesse. La médiocrité de la vie peut se supporter avec patience, non l'incertitude. Celle-ci est une torture qui finit par rendre farouche et ombrageux. à ces causes de rancune s'en
ites a-t-il eus, ou quels démérites ai-je eus, dans une existence antérieure, pour qu'il soit introduit dans cette existence-ci avec le sceptre du pouvoir et les clef
qui l'éclabousse. Voici encore le même sentiment avec plus d'apreté. C'est le geste d
ostitution de hasard; elle est abandonnée, méprisée, insultée, écrasée sous les roues du carrosse de la catin titrée, qui se précipite à u
une de ces apostrophes hai
t laissé maints portraits de ces nobles, et les Squire Western n'étaient pas rares. Avec cela, les anciens droits seigneuriaux restaient entiers, incontestés, exercés dans toute leur dureté. Pour fournir de l'argent aux dépenses des ma?tres, les intendants étaient impitoyables, pressuraient, la menace à la bouche. Aussi, toutes les fois que Burns parle des nobles, sa voix prend un ton de haine, et la colère lui passe dans les yeux. Ses allusions à l'aristocratie sont une satire et une injure continuelles. Sa pièce des Deux Chiens, une de ses premières, où il fait causer un chien de berger avec un chien de Terre-Neuve qui porte le co
possède tout
des cottages peuvent s
a passe ma comp
ouvenir de scènes pénibles dont il avait été témoin pendant son en
comment vous
enés, bouscu
tre gentry se s
terrassiers et
si fiers près d
ès d'un blai
r d'audience d
s mon c?ur en
ciers, maigrement
supporter l'insole
ied et menace,
prison, qu'il sa
t se tenir debout av
re, et craindr
t vivent les gens q
t que les pauvres ge
enu à Londres, au parlement, occupé au bien du pays. Il ne peut tout surveiller. Il n'est pas responsable d
ne sais rien
ngleterre! ma
rche comme le premi
ou non comme o
opéras et a
t, jouant,
e, un jour
ur la Haye
n tour et pr
bon ton et
ne, ou à V
ieille successi
rend le chem
uitares et voir b
once sous des av
in dans des bos
oire des boueuse
er et s'éclai
des conséquen
des signera
ngleterre!-dis
n, la discorde et
n et, pis encore, les Ladies, tourmentés du manque d'occupation. Ils flanen
sipides, terne
uiètes, longues
leurs bals, leurs
à cheval dans les
parade, de po
eut à peine atte
s passées au jeu, cette passion des dames du XVIIIe siècle dont Thackeray a laissé un joli tableau dans ses Virginians; enfin, les
sont querellés da
t dans une déb
ivres de boisson
la vie leur es
tenant par le
acieuses ont
qu'elles disen
tes des démons
e leur petite tasse
et go?tent un
des nuits, avec
ées sur les diaboli
ules d'un fermi
gredin qui n'est pa
sent pas l'amitié se te
exceptions, h
vie de la Gentry,
contre les nobles, quelque terme méprisant qui les rend odi
de, à tête de li
n et la ruine
quarts par leurs tailleur
urs,
féodal,
à jabot et sa
it pas fait d
d'un pas s
?te chapeau
il pas
e sa gorge un compliment rauque comme une toux. Dans ses chansons d'amour, le prétendant riche et sot repara?t constamment, tou
lierions-nous d
-il cont
lord peut ê
an, sa croix
cela, malg
de Héron, m
ut être un
, sa croix et
porte une couronne ducale[513]?; et sa pièce véritablement féroce contre le comte de Breadalbane, pièce injuste, d'une
santé, milord,
ysans affamés d
u'aucun mendiant dé
e claymore, ou u
vieille écos
les agneaux aimen
aine. Et la pièce continue avec une sauvagerie et une apreté d'ironie qui fait, par moments, p
cacher sa surprise. On sent qu'il l'aborde avec un sentiment de défiance et presque d'ho
les sympt?me
noble, la solen
eur arr
avait de l'org
i pompe, à ce q
un honnête l
utilité. On sent derrière chacune de ces strophes un pamphlétaire tout prêt, qui n'attend que l'occasion pour s'élancer à l'attaque des distinctions sociales. Ces vers sont en partie d
au profit de quelques-uns; pourquoi des milliers de créatures humaines peinent désespérément et stérilement, pour en entretenir quelques autres dans le luxe et la paresse. Il s'est courroucé contre ce qu'o
ilégiés, favorisés par la partialité du ciel, dont les ames ont été créées pour être heureuses parmi la richesse, les honneurs, et la prudence e
e sa correspondance, la sourde irritation qu'il apportait souvent dans les maisons des heureux, et quelle peine il devait prendre pour la cacher. à
ie et de porcelaine. Nous sommes aux environs du terme; et il y avait eu un bouleversement parmi ces créatures qui, bien qu'elles semblent avoir leur part et une part aussi noble de la même nature que Madame, sont, de temps à autre, leurs nerfs, leurs muscles, leur santé, leur sagesse, leur expérience, leur esprit, leur temps, que dis-je? une bonne partie de leurs pensées mêmes, vendus, pour des mois ou des années, non-seulement aux besoins, aux convenances, mais aux caprices d'une poignée d'importants. Nous avons causé de ces insignifiantes c
e sous un joug, impitoyablement usées, au profit d'une seule. Il avait éprouvé le sentiment d'immense tristesse qui sort de tout, lorsqu'on contemple les labeurs humains avec cette arrière-pensée. Il l'avait exprimé dans une image vraiment belle. On voit s'étendre la v
pendu au-dessu
ent profond
s d'hommes pein
d'un ma?tr
ce las sole
quarante a
is m'a donné
fut créé pou
ais accompagnée cette fois d'un commentaire, d'u
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souhait d'
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rquoi suis
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me a-t-il la volo
mir son sem
nt deviner ce qu'il recouvrait. Ces sorties arrivaient au gré de son humeur. Elles contenaient de tout, du bon et du mauv
u lieu de s'échapper en boutades et en invectives, cette idée de l'égalité des hommes devint plus large et plus élevée. Elle prit la haute forme d'un principe. En réclamant l'honnêteté comme la mesure unique des hommes, il mit sa revendication sous une sauvegarde inattaquable. Il écrivit alors une de ses plus belles chanso
e l'honnêt
tête, et
lave, nous l
re pauvres, m
t ?a, malg
s obscurs,
que l'empreint
qui est l'or,
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t ?a, malg
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latre qu'on
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t ?a, malg
, sa croix
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t se rit
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qu'il n'ess
t ?a, malg
nité et
sens, la fier
hauts rangs
qu'il puis
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et la vertu, sur
t un jour
t ?a, malg
dra malgr
l'homme, par
es, malgré
es. Ils avaient l'optimisme de l'idéal. Les yeux ravis dans un mirage, ils n'apercevaient pas, à leurs pieds, les abus, les souffrances, les usurpations, les iniquités, les mauvaises ?uvres, mais la magnifique espérance qui se levait à l'horizon. C'est elle qu'ils attendaient, oubliant que l'auro
les oubliera plus. Elles lui servent à rendre ce qu'il sent confusément. Elles sont faites pour être redites sur les routes, pour fournir des devises aux bannières populaires, et des citations aux orateurs de meetings. Elles contiennent des mots d'ordre, et presque des chants d'attaque. Car il est impossible de s'y méprendre, il y a dans ces paroles quelque chose qui va au-delà de tout ce qu'exprimait alors la poésie. Il y a un commencement de révolte contre les inégalités de la fortune, et l'accent des revendications socialistes. Shelley et Swinburne iront jusque-là, mais plus tard. Leurs poèmes, nourris de philosophie et d'images, ne pénétreront pas dans la multitude, comme ces couplets faits de
fie gaiement d'être aussi heureuse qu'elle. Qu'importent les sacs d'écus, les titres et le rang? Est-ce qu'on ne porte pas son bonheur en soi-même? Dès qu'on est honnête homme, qu'on a la conscience claire et libre, ne loge-t-on pas en soi la paix elle contentement? La nature n'offre-t-elle pas ses charmes à tous également? Les pauvres n'ont-ils pas leurs
ne au pouvoi
parfois de d
ent les choses
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gars, ne vous tro
ous ayons
s à gagner notr
que nous seron
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s tout que
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t caducs et que
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peu la fanfaronnade d'un célibataire, et qui est jeune: il faut être seul pour voyager de la sorte à l'aventure, pour repartir sans cesse de partout sans souci d'arriver nulle part; il faut avoir un
Ce sont ceux-là qu'il faut conforter, ceux qui, selon l'expression de Béranger, ont un berceau, un toit et un cercueil et qui ne peuvent même pas changer de misère[523]. Peut-on dégager de leur destinée assez de joie pour l'opposer à celle des riches? Burns l'a essayé! Il a refait, à sa fa?on, l'éloge des paysans; non pas à la fa?on d
si misérables qu
ment sur le bord
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t les têtes de bétail, qui donnent de l'esprit aux hommes, de la gentillesse aux filles. C'est le travail régulier, l'air des champs, la vie simple, qui produis
contrent de d
la santé ou le m
esque qu'une peti
ls meurent de f
fait, je ne le
plupart merveille
ustes, et les f
és de cette
nvirons d'édimbourg, que ?la vue de tant de chaumières d'où monte la fumée, donnait à son esprit un plaisir que pers
le, d'amour familial, de résignation, et d'honnêteté, sous des toits misérables; un hommage solennel aux vertus humbles. Et ce qu'il y a d'admirable dans ce tableau, c'est que cette noblesse sort peu à peu de la réalité, la surmonte, la conquiert et finit par la vaincre, par l'entra?ner dans son triomphe. La pièce, qui s'ouvre par une peinture presque sombre de travail exténué, aboutit à une idée glorieuse. Les misères, le labeur, le
r, rapportant sur son épaule sa bêche, sa pioche et sa houe, regagne sa demeure, traversant d'un pas alourdi les moors qui s'obscurcissent. C'est une impression de lassitude et de tristesse. Enfin, la chaumière isolée se montre sous le vieil arbre qui l'abrite. Les enfants accourent. Le feu qui b
et les s?urs réunis se mettent à causer, pendant que la mère, avec son aiguille et ses ciseaux, force les vieux habits à avoir presque aussi bon air que les habits neufs. Il y a dan
eur ma?tre et d
avertis qu'ils
leur travail d'u
du regard, ne jama
n de toujours cra
vos devoirs, le
déviiez dans le sent
nseil et l'appu
herché en vain qui ont
quelques mots. La mère a un moment d'anxiété en demandant le nom. Jenny hésite un peu à le dire. La mère est tout à coup heureuse en entendant que ce n'est pas celui d'un mauvais sujet et d'un débauché. On sent tout ce qui s'est passé entre la mère et la fille sous ces quelques mots indifférents pour tous. On ouvre la porte; le gars entre. Son air pla?t à la mère. Jenny est heureuse de voir que la visite n'est pas mal prise. Le père
and un amour comme
au c?ur! bonheur au-d
eaucoup du tris
ience m'ordonne
d une goutte de
ns cette vallé
couple jeune,
de l'autre, soupire
omme le lait où se par
brave bête! On l'entend derrière la porte macher sa paille. Cette touche délicate l'associe au repas qu'elle a fourni en par
ève. Il se découvre. Il prend la vieille bible de famille, où sont inscrites les dates des naissances et des morts, obscures arc
fini, avec des
ils forment u
ète avec une g
, jadis l'orgue
vec respect
es sont maigrie
autrefois glissaien
portion avec un
u!? dit-il avec
la ferveur anciennes. Les voix et les c?urs sont à l'unisson. L'hymne achevée, ?le père semblable à un prêtre? lit quelque passage de la Bible. Il l'emprunte aux pages sévères de l'Ancien Testament; il parle d'Ab
olume chrétien
ocent fut versé pou
portait le secon
de quoi repo
s disciples et serv
s qu'ils écriviren
i fut banni, sol
issant debout
e la Grande Babylone, pro
e ou adorablement tendre. Ce groupe de paysans les comprend. ?'a été la lecture presque unique de leur jeunesse; ils les entendent commenter tous les dimanches. Il y a là vraiment, dans to
ant devant le Roi
le père, l
joyeux sur ses a
ont ainsi réunis da
amais à la chaleur
oupirs, sans plus ve
par des hymnes la l
core en une t
u Temps se mouvront da
ers. Le poète a raison d'ajouter que, à c?té de ceci, la pompe et la mé
bien pauvre est l'or
mpe de sa méthod
éploient devant un
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nnel, l'étole
ns quelque chaumiè
entendre le la
vres habitants dan
se rapproche de la terre. La soirée est achevée. On se disperse. Le
demeure, reprennent
fants se reti
ts offrent leu
i présentent l
lme les cris du
ux lis de l'orgu
on que sa Sagesse
eux et pour
ider dans leurs c?urs
vers les sentiments d'amour, dont aucune forme n'a été oubliée, à travers l'adoration du ma?tre suprême, ces ames accablées d'abord se sont élevées; elles se reposent maintenant dans une sérénité presque radieuse et dans la confiance. Si la pensée vient que toutes les chaumières perdues dans la nuit contiennent, au même moment, un spectac
s-ci na?t la grandeur
chez elle et res
lords ne sont qu'
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route céleste et
sse le palais lo
pe mondaine?
e souvent
de l'enfer, raffin
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lus ardent v?u
tes fils endurcis p
et la paix et le
e Ciel protéger
on du luxe, f
rois et de noblesse
vertueuse s
de feu autour de
tier à ce pauvre paysan, plus noble que les marquis et les lords? Quand on a éprouvé cette vénération pour la
e d'une sorte de beauté. En regard, la vie des riches est dépouillée de ses entourages fallacieux, révélée dans son vide et ses laideurs, dans son inutilité pour tous. De quel c?té est l'avantage, la vraie supériorité, le droit
indre des personnages. Il est créateur dans le comique, et non dans le relevé. Il a donné la vie à beaucoup de personnages risibles, pas à une figure poétique. Tandis que les peintres complets, comme Shakspeare, en face de Falstaff et de Caliban, produisent Ophélie et Ariel, Burns n'a pas donné en beau de pendant à ses Joyeux Mendiants et à Tam de Shanter. Même cette verve d'expression, cette perpétuelle trouvaille, cette bonne fortune et cette bonne humeur de langage le délaissent. La langue reste vigoureuse et simple, mais elle est plus monotone, plus abstraite. Elle se tient à quelque distance des objets, et par un artifice de construction littéraire. En même temps, au lieu d'être so
e. Lui qui est si peintre dans les faits de tous les jours, n'est plus, à une certaine hauteur, qu'un orateur. Il a l'ardeur, l'apreté, l'éloquence; il cesse d'avoir la véritable création. Il a été un prédicateur de choses nobles et un peintre de choses vulgaires. M
a bonté mutuelle entre les hommes. Cela ajoute quelque chose à un poète de les avoir chantées avec des accents vibrants. Cela ajoutera beaucoup à la gloire de Burns de les
Billionaires
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