Robert Burns
aiment, comme dirait La Bruyère, les hymnes qu'il a re?us ont été plus nombreux que les levers du soleil. Depuis ceux qui l'ont célébré comme une des forces de la nature et une des joies de l
cordial dans cette vallée mélancolique[544]?, ?l'étincelle de feu céleste qui éclaire la hutte hivernale de la misère?; ?sans lui, la vie pour les pauvres habitants des chaumières serait un don de malédiction[545]?. Il l'a chanté, non pas comme le désir universel dont sont travaillés les profondeurs des mers
aux verd
aux verd
ces heures q
e avec les
que soucis d
que heure q
erait la vi
t point de
ns peuvent suiv
e leur échapp
ils l'atteind
n'en saura
une douce heur
utour de m
ondains et les
r sens dessu
graves, qui vou
que des stup
us sage que l
aimé les f
déclare que ces
ux son plus n
e s'est essay
e a fait les
aux verd
aux verd
uces heures
avec les fill
s ont faite. Presque tous l'ont faite avec les mêmes images, avec celles qui expriment le mieux la mobil
me ne se p
stance
me ne se p
infidèle aim
r toute
sante veut
rait-il p
alors était
ents, voyez
e la mer et
e se couchent
ons tournen
uloir que l
u plan de
stants, tant qu
z pas plus, s
ossais qui fut presque le contemporain de Burns[548]. Ils sont de l'école de ce personnage de Shakspeare, qui prétendait que, comme un clou en chasse un autre, le souvenir de son dernier amour était chassé par un nouveau, et que celui-ci se fondait comme une image de cire près du feu, ne gardant
es jeunes gens sont en train de jouer, aper?oit son faux ami et s'éloigne en pleurant[550]. Une autre pense à son matelot qui est au loin: pendant que les troupeaux sont haletants autour d'elle, sous le midi, peut-être est-il à son canon, sous le soleil br?lant; quand l'hiver déchire la forêt et flagelle l'air hurlant, elle écoute en priant et en pleurant le rugissement du rivage rocheux[551]. Une veuve des Hautes-Terres se lamente: elle vient vers les Basses-Terres, sans un
mon c?ur, to
es sur la
lles les jo
aux ami éta
mon c?ur, to
s près de
is aimée et ain
ais ma des
erré près d
chèvrefeuille
seaux chantaie
je chanta
er, je cuei
boisson
ami m'a dé
aissé que l
us douloureux et la douleur de l'abandon se
t, je regret
reusement,
entendu votre l
r vu votr
erdu mes j
ma taille
erdu mon
ait peu à
subir le ri
te fill
n connaissait t
té pire qu
que mon père
e fixemen
s'est mi
er à ma
j'entends le p
late presqu
je rencontre le
tombent com
arbre si do
fruit a
'un plais
larmes s
ction du ciel
e l'enfant
uloureuse fille
habits en h
t, de petits morceaux légers, des refrains d'amour, sans beaucoup de
se arrive av
ais buissons au
res sont occu
ier, avec
cristal tomb
joyeux sont
umées soufflent
ier avec
n pourpre éve
cher son re
rs les rosées
ier avec
ur expirant
u du sommeil
s bras de celle
er avec sa
venu du sud pour la courtiser, mais sans lui dire qui il était jusqu'au jour du mariage[557]. C'est un lord qui est parti à la chasse sans chiens ni
ady, il y a des
urs d'or r
et et le cor
fait beaucou
oor, par delà
uyère passent à t
fille du v
ans une
res se meuvent
musique dans les
ide est dans s
lement l'am
née et ma lady e
r et le capri
ette qu'un h
a fillette qui le
résente une femme délaissée venant frapper à la tour de son seigneur[559]. C'en est une autre très touchant
orte, montre-m
la porte p
été fausse, je
la porte p
rafale sur m
d est ton amou
gèle la vie d
es douleurs qui me
che derrière les va
est à son
sse amie, adie
ublerai, ni eu
orte, elle l'a ouv
ale cadavre sur
écria-t-elle, et ell
relever jam
dans une note plus gaie, es
ady M
dessus le mu
trois jo
ient à l
t le pl
ur d'e
etit gars
pousse
re! oh
le jug
enverro
au co
rons un r
de son
l'on sa
t à mari
Mar
fleur da
ait son
était s
elle fle
e était
lis e
lira
Charlie
e pousse
t fleu
était s
l prenai
ler po
sera l
forêt
est
illes étai
sont l
us avo
ien meill
e, revi
li gar?onn
usse enc
x, il a fait de petits récits de scènes d'amour qui sont, au contraire, des bijoux de simplicité et d'émotion, bien à lui. Le plus célèbre est peut-être Le Pauvre et l'Honnête Soldat. Il était un soir d'été dans une auberge quand il vi
telle de la sauvage
e paix fut
int doux bé
e veuve
rmée et les te
ps j'avais
resac pour tou
et honnê
ortait un c?u
avait pas sou
uce écosse, v
t je me mi
aux rives
eais à
s au souri
fantaisie
ivai dans la
oué en mes j
oulin, l'épine
j'ai cour
non ma chère
demeure d
rnai pour c
flait m
ée, je lui dis:
la fleur de
heureux pui
chéri de
légère, j'ai
ais bien lo
n roi et mon
ié d'un
t, elle m
lus adorable
?J'ai aimé aut
oubliera
toit et notre
aurez vo
lant, cette c
envenu, à ca
elle rougit
it comme
ans mes bras
on cher
i fit le sole
otège l'a
ui! ainsi puis
dèles avoir l
nt finies, et j
trouve fidè
e biens, nous som
nous quitte
n grand'père m'a
me bien
fidèle ga
venu à tou
le marchand si
ier labour
est la récomp
du soldat es
s le pauvre et
tez pas en
u'il est le sou
l'heure du
oitié sentimentale et moitié patriotique de
res la sixième strophe, les relèvent et les parent, de fa?on à faire de ce petit récit un modèle de vérité et de grace. Ce n'est pas une des i
fillette, et el
à l'église
lus belles filles
fille était
idait sa mère d
lle chantait
le plus gai s
n c?ur plus l
viers ravisse
ie bénie dans le n
trit les plus b
se la paix la
n était le pl
'orgueil de t
b?ufs, des mouto
dix fringan
vec Jane
vec Jane,
vant que la pauvre
son c?ur, son r
le sein d
ose, quand tombe la
, pur, et tendr
ur de la j
elle aide sa mè
le soupire de pe
sait pas ce qui
pourrait
e Jeannette bo
brilla da
lui dit un c
prairie où cro
descendait
antaient dans
ment sa joue co
ainsi son c
e Jane,
ue tu pour
er la chaumiè
à diriger la
ni dans l'étable, tu
rien pour t
errer dans les b
à mes c?tés le
faire la p
as le c?ur d
ugir, c'était dou
e les a pas
fut composée sur une aventure de Charles II, quand il errait et se cachait dans le Nord, aux environs d'Aberdeen, au temps de l'usurpatio
sance réciproque qui sort peu à peu de la passion, à mesure que celle-ci s'enfonce avec la jeunesse, il a, selon le vers admirable d'Hugo, c
on, mon amo
nous conn?m
aient noirs co
eau front
votre front es
sont pareils
soit votre
rson, mon
on, mon amo
ravi la coll
our de bon
eu l'un a
nous faut rede
irons la main
s ensemble au pi
on, mon amo
les situations de l'amour pour l'avoir conduit jusqu'à ce
bileté était devenue grande, faites aux jours où l'inspiration baissait un peu sa flamme. Il reprenait alors volontiers un de ces canevas communs à tous les poètes, sur lesquels ils brodent, en les variant légèrement, des motifs semblables, arrangeant les mêmes fleurs en bouquets différents. Mais comme, avec une si
mie était ce
violettes s'offr
iseau pour
gué sur mes
triste, quand
farouche et
anterais, sur me
mai renouveller
ie était cett
sur le mur
ne goutte
r dans son
ureux inef
is de beautés
eillant dans se
lumière de Phébu
ux, on trouverait probablement que le catalogue de leur flore est plus long, leurs observations plus exactes, que ceux des poètes étrangers; les serres de la littérature anglaise sont les plus riches du monde. Qu'on n'oublie pas que la poésie anglaise est littéralement parfumée par toutes les fleurs des champ
plus bell
rera et que je vi
triste tombe;
est comme ta face
azurée comme tes v
églantine qui, pour
us douce que t
utes les fleurs que portent les broderies du deuil[572]. Qu'on pense au plus surprenant poème qui jamais ait été écrit sur les fleurs, à cette admirable et touchante Sensitive de Shelley, avec sa galerie de fleurs, dont l'expression est rendue comme en une suite de pastels féminins, et dont les ames délicates sont devi
ontemporains s'en tirent en reportant leurs similitudes sur des fleurs rares et tropicales. Burns n'avait pas cette ressource. Cependant, ses petites offrandes de fleurs familières resteront parmi tant d'autres. Elles n'ont ni la variété, ni les luxuriances de coloris
our s'av
'aimerait
our s'av
dence éta
i par cett
ces bois
ormerai
très ché
erai la p
mignonne
eillerai
me de m
un ?illet par
a fleur sa
ormerai u
très ché
ai la rose
jette un pr
comme un ba
ce et jol
est pour l
bleu in
ormerai u
très ché
st une f
est une be
son sein
ai la fle
e est pour l
air ca
ormerai u
très ché
lerai l'
elure grise
mme un v
tient da
petit chanteur
'emport
ormerai u
très ché
rai le chè
ile du soir
tes diamant
es yeux
est pour l
d bien de
ormerai u
très ché
i autour
de soie d
lacerai à
erai par
ma dernière
n reste
ormerai u
rès chéri
usés, ont l'air d'être neufs chez lui. Il semble comme eux les avoir employés avec joie, nouveauté et na?veté. Ils ont gardé tout leur lustre matinal. Les deux pièces qui suivent n'ont-elles pas la teinte riche et pourprée de certaines pièces de Ronsard? Elles ont été composées toutes deux pour Miss Cru
la branche, au m
unesse, en sa
l jaloux de s
es pleurs, au poin
a feuille et l'
rdins et les arb
alent surtout par
e rose, jeune
t dans ton
ne jamais,
dans la fro
e froid pass
souffle empois
funestes lumi
nt d'une nie
jamais le
sse de ta fl
-même ne regarde
ugissant da
gtemps, douce
parer ta t
u'un soir do
rosée, exhal
bois d'alento
ui chanteront
leur cha
ur de toi tes b
à la terre
orme qu'elle ait j
celle-ci; elle est peut-être encore
se, près de mon
ri au bord
ieusement sa
rosée, u
res de l'aube deu
ns sa gloir
ichement sa t
ume le je
uisson ét
ot le couvai
ait froide su
ns le jeu
ent?t sa ch
et la jo
hes feuilles ve
le jeun
iseau, jeune
remblantes, ou d
our repayer le
ent ton je
ton de rose, je
somptueusemen
les rayons du
sur ton jeu
plus souvent quand il reprend un de ces motifs, il y ajoute quelque chose de lui. Le fond de la petite pièce suivante est bien
louettes de leur
ent l'
l'haleine
is et m
l'?il d'o
r-dessus les
on matin,
s, la
insouciante
je prenai
ces fleur
rd me c
ous le jour
rose inclinai
t ta fleu
s, la
'une allé
mbes s'a
s le cru
dans u
ortune être
r un desti
rait te fa
la joli
tails, curieux par la finesse du travail. Mais cette habileté d'ouvrier ne va pas jusqu'à la fin, et la pièc
ait ce buis
loin des deme
celle, et ah!
ait du sole
rose, dans la
urs parmi les fe
r était le v
aient hier da
ais rude e
belle est cette
st une bien pl
épineux et fat
écarté, sauvag
is dans mes b
ai ni ne mépr
ois ses joies et
, d'un amoureux s'adressant à un oiseau qui gémi
fais-tu, pensi
sec?-Las! passa
-tu?-Pour ma comp
re presque complètement. La sensibilité vraie envahit le morceau et ne la
t gazouillante alou
cause de moi le
eureux recher
calmante
is ce tend
sse apprendre t
il fondrait l
e en me d
ite compagne fu
uté comme le v
l'amour et le
er de telles n
de chagrin
ncieuse et de s
doux oiseau
re c?ur se
sien, et pour ce fin ouvrage de ciselure de vers auxquels ses mains n'étaient pas faites, il a égalé ce qui a été fait de plus net et de plus brillant dans ce genre. Et il convient aussi de ne pas oubli
ient les couleurs qui passent sur un visage, sans voir le visage. Il est à l'autre p?le des plus ténus et des plus sublimés des poètes, qui analysent des émotions si fines qu'elles sont impalpables, qui pèsent de l'impondérable dans de l'imperceptible, et ne semblent jamais avoir dans la main que de la poussière d'émotion. Il est bien loin aussi de ceux qui, placés aux limites de la passion, n'en étudient que les reflets lointains et les dernières colorations mourantes. Il reste toujours près du foyer ardent. Il pose fermement un sentiment plein, entier
, encore, ?
é avant que nous
du désespér
iser son c
i encore, ?
r se refus
n cache la cr
déguisement
offensée, ?
est de t'a
uire pour ja
rrait joyeusemen
ie battra dan
lée à chaqu
encore, ? a
encore un
e au c?ur d
t d'un midi
ite fée q
pleine l
oète, a
sie s'allume
plaisir, ne re
sence me d
simplement comme il le fait d'ordinaire, il rendra une idée un
eur, n'en pouvant
à; c'est à peu près la b
que jadis je ren
à la chanson mati
qui attendait
rmi les boi
le cours sinueux
douces fleuret
s les pas lége
et les Soucis au
été a abandon
t morose Hiver
s, bourdonnant autour
est maintenant l'
is cacher ce que je
emps, trop longtemp
é ce désastre
a douce Jenn
e secourir, ma pei
pas m'apporter
ré et épris de
la douceur dans m
t, est un effet intermédiaire beaucoup plus rare chez lui. Ce vaste et vague horizon, peint d'un trait, dépasse les descriptions ordinaires. Cette ville aper?ue dans la lumière du soir, et qui revient à chaque instant, donne un pittoresque et une couleur qui étaient rares alors. Le
s, qui est da
ous voyez le s
dame est dan
brille le sol
, dans ce bois v
rès de cet a
s, qui fleuriss
les regards
x qui chantez
bienvenue à l'
bienvenu soi
n chère
là-bas, le so
teaux couver
ont dans cett
er trésor est
-aimée, tous
me fourniraien
-moi Lucy d
it le morne ci
rait une cham
ver furieux d
it une jolie
erais, que j'
elle qui est da
t descendu le s
e que celle qui e
brillé ses ra
rroucé jure qu'i
damné à porter
ns peine tout l
, laissez-moi ma
g le plus précieux d
pensées ne s'él
elle a la plu
le plus fidèle e
s qui est dan
ous voyez le s
dame est dan
rille le solei
ent; que signifient ces énigmes douces et bleues[588]?? Il les retrouve partout. Les étoiles sont les chers et doux yeux de sa bien-aimée qui veillent sur lui, qui brillent et clignotent du haut de la vo?te azurée[589]. Il a écrit sur eux ses plus beaux canzones, ses plus magnifiques stances[590] et des milliers de chansons qui ne périront pas[591]. Et, de fait, il n'y a guère de place où il n'en parle: ?? les doux yeux de mon épousée, les yeux couleur de violette; c'est pour eux que je meurs[592]?.-?Avec tes beaux yeux, tu m'as torturé, torturé, et tu me fais mourir[593]?. Cette obsession et ce tourment du regard féminin, si caractéristique de Henri Heine, et que Pétrarque avait déjà connu quand il parlait de ?ces beaux yeux qui tiennent toujours en mon c?ur leurs étincelles allumées; c'est pourquoi je ne me lasse point de parler d'eux[594]? est bien le fa
du Cessnock vi
écrire sa fortu
de loin toutes
yeux étincelant
douce que l'
s commence
s de rosée brille
yeux étincelant
ite comme ce
e deux pentes couv
seau, dans sa f
yeux étincelant
tache comme l'
blanches et des f
pure dans la
yeux étincelant
t comme le
brille serein
e réjouissent sur t
yeux étincelant
t comme le brou
soir, le flan
qui ravivent les
yeux étincelant
st comme l'
ons brillants
ront de la mon
yeux étincelant
comme cette p
du parterr
s'ouvrir sur sa
yeux étincelant
comme la neig
in se lève p
isseaux murmurant
yeux étincelant
nt comme ces
s ensoleillées a
le go?t et c
yeux étincelant
comme un trou
s nouvelle
entement la c
yeux étincelant
st comme la b
cement les fè
s'enfonce der
yeux étincelant
comme la gri
les bords du Ce
pagne couve son n
yeux étincelant
s son air, sa fo
nt la reine fabul
ui brille dans t
ns ses yeux m
a un refrain p
orps, je voi
ettre avec l
la grace enchan
ur qui est
pas ma vrai
ue soit cette
is bien ma v
se qui est d
fleurissante,
temps tient mo
qui charme le
mour qui est da
lui des images
sage était
neau sur
soir ne fut j
regard des yeux
ser aux images à la fois précieuses, forcenées et passion
re d'or, s
isselait sur s
comme des étoile
aufrage un navir
e pas tout à fait dans l
er par un che
ai peur, dont
mort de deu
nts yeux d'
ses brillantes
lles à des roses
u, blanc co
s yeux si jo
e sourit, elle
mon ame; j'i
le coup, la bl
s yeux si jo
parler, si je p
coutera-t-e
use, je dev
ux si jolimen
nt, et moi je deviens si rêveur que je ne puis parler. C'est à tes yeux bleus que je pense toujours; un océan de pensées bleues inon
ue j'aime
mépris qui es
ir de jais, et il e
vous laisser
à un soleil noir; noir soleil, combien de fois tu m'as versé les flammes dévorantes de l'enthousiasme[604]?. Mais encore un coup, ce ne sont là de Burns que des allées éc
mour au milieu de riantes descriptions. Ils semblent percevoir confusément que cette passion est la même force par laquelle le monde palpite, et que, dans ses profondeurs, elle a des rapports avec la sève qui chaque année renouvelle la parure de la terre. Quand il a cessé d'exister ail
s de rendez-vous dans les champs, de travail c?te à c?te pendant les moissons, ou de rencontres sur les grands moors déserts où
escendait
sage pale
u gars, tisse
t à travers l
ontres, soit dans les blés où l'on se croise en ces étroits sentiers qui pa
r les orges, p
ant par
li tout s
ant par
oute mouillée,
t rareme
li tout s
ant par
n rencontre
ant par
un embrass
ue quelqu
n rencontre
ant par
un embrass
u'on le s
agnie, afin que la route semble plus courte; semble, seulement, car il arrive qu'elle dure plus longtemps. Il faut qu'un m
fillette; on
sait le moor p
un gars qui
pelait Dun
long, et Meg é
uvait obteni
rappait avec
?ait avec
ersaient légèr
eau clair et u
e, ils se
mettait la roue
jura un se
t une fiancée
rit tous se
par dessus
maison, une peti
rons comme
t si gais s
assise à ton
boire et ne
se battre et n
embrasser un
venu à recom
Quelques-unes de ces scènes ont une jolie saveur de poésie rustique, à moitié réelle et à moitié transformée, comme dans les meilleures pages de George Sand. Ce dialogue, entre un berger et so
moutons su
s où cro?t
où court l
lie c
ssais au bo
ontré mon g
ent enroulée
appelée
ir par le bo
flots doucem
etiers tout g
rille trè
robes et de
s en cuir de v
s, tu te repose
eras ma
ez ce que vo
vous, mon
z m'enrouler d
rai votr
eaux courro
ur brillera da
rt froide comme l'ar
rez mon
moutons su
s où cro?t
où court l
e chéri
n se rappelle qu'il y avait toujours une sorte de sanction dans les décisions de la session ecclésiastique. On peut citer encore une autre chanson qui résume en quelque sorte tous ces rendez-
de la colline,
nt de parquer les
fs, du champ t
tristes et
ruisseau, où les
ineux de ro
erai sur la b
r bien-
mbre glen, à l'
i, sans avo
ette glen, je
r bien-
i farouche que
i lasse que
erai sur la b
r bien-
aime le so
les daims des m
pêcheur che
re le ruiss
'heure du cr
mon c?ur
ver sur la b
bien-aimé
être plus fines, comme les deux suivante
rai par ce
ardin vert,
rai par ce
ma jolie Jan
aura, personn
e reviens,
a jolie, ma f
nous nous ver
era auprè
rendez-vous vie
vois sa form
e m'est deux fois
rai par ce
ardin vert,
rai par ce
jolie Jane de
i l'
ais par le bout
our devena
ndait à pas l
olie Peg,
doux, son c
portions son
Amour n'a j
ment plus
es, nous pr?m
la rivièr
ure et ce recoin
le que je les
n air. On sent qu'on se trouve sous le ciel et loin des maisons. Cela ne va guère au-delà, et ces amoureux rustiques n'y voient pas plus loin. Quand
re revêt de f
jeune et dou
partager sa
seras ma
londs cheveux
tte, innoce
moi garder
être ma
des talus, le r
l'épine blanch
joyeux, au
bienvenue,
enfaisante
etites fleurs
squet de l'odorant ch
midi, ma
claire, de son
tigué qui reto
s onduleux et jauni
s d'amour,
hurlante r
epos nocturne
sur mon c
erai, ma ché
la merveilleuse variété avec laquelle il traitait les sujets les plus semblables. La première, avec son riche coloris de coucher de soleil printanier fut composée sur
ous la rosée les c
d'herbe pendai
jouait auto
t avec lui
vallon le ma
ture parais
chos des bois ve
pentes de
igent, j'avan
uissait de la jo
dans une clair
hasard, une be
it comme le re
le sourire vern
n, en passan
fille de B
e matin de
a nuit dans le
re dans le
are sur la la
st l'enfant ché
le a rassemblé t
es autres ouvrag
e fille de
-elle une fill
eureux gars
é sous le plu
ais sur les pla
et la pluie d
c bonheur, je
e presserais
ille de Ba
ourrait gravir le
haut la gloire
l'or pourrait
fouiller les m
chaumière, s
soigner, un
ur aura des
fille de Bal
r elle, c'est une de ses ?uvres les plus parfaites. Il est impossible de rendre, dans une traduction, la strophe caressante et fluide,
doux Afton, entr
vais chanter une c
rmie près de ton
doux Afton, ne tr
t l'écho résonne
ez follement, dans cett
crête verte, retie
ne troublez pas ma
es, doux Afton, le
r le cours des clai
es jours, j'erre qua
upeaux et la douce
s bords, et les vertes v
s sauvages éclos
e doux crépuscule p
umés nous ombrage
reusement, Afton, t
es la chaumière o
es eaux baignent
ouces fleurs, elle s
doux Afton, entre
douce rivière, su
rmie près de ton
ux Afton, ne troubl
plus sauvage et plus grand. Elle se rapporte, probablement, à
, aux flancs moussus,
dans leur sein
leurs volées se nourri
son troupeau, en jo
nt leurs volées se nour
son troupeau en jou
de Gowrie, ni les bo
harmes de ces moors
ruisseau clair, so
illette, ma pen
ruisseau clair, so
illette, ma pen
montagnes, sera t
tombe et écume a sa g
fillette, j'er
s, inaper?ues, passent les
fillette, j'er
s, inaper?ues, passent les
plus jolie, bien q
ion sa part n'
ussi humbles qu'on
ère fillette, par
ussi humbles qu'on
ère fillette, par
se rend capt
ure de regards, de r
et l'élégance on
nos yeux, en vol
et l'élégance on
nos yeux en vo
ce tendresse dans l'étinc
lat plus brillan
e c?ur, lorsque je sui
charmes vainqueu
e le c?ur, quand je
harmes vainqueurs d
une autre plus complexe. La nature n'est plus seulement un cadre gracieux ou grandiose à la femme aimée, sans qu'elle participe aux sentim
on manteau vert,
ux qui bêlent sur t
gazouillent la bienvenu
est sans délices, m
et la primevère
baignent dans l
riste c?ur, tant elles
nt ma Nannie-et N
'élances des rosé
berger que la gr
is, qui salues la
tié, ma Nanni
i pensif, vêtu de
'annon?ant le déc
iver, les farouches
es maintenant que Na
dre. Ce sont les rendez-vous et les promenades le soir, les heures passées à deux,
rillante qui,
haut, d'un po
rd, nous suivant
és, errant te
?ant les précisions et les vulgarités du jour, les dégage des détails individuels; elle les généralise, pour ainsi dire, et ne leur laisse que le charme impersonnel et la signification anoblie et symbolique des attitudes. En effa?ant les lignes arrêtées et les limites étroites, par lesquelles la lumière emprisonne durement les objets en eux-mêmes, elle les fond davan
es aiment
à briller, dans l
la vallée
igné de rosée, l
, rayonne, et
rgent à traver
es chutes et des
ureuse concl
hloris, veu
ruisseaux, sous le
es v?ux de f
tu m'aimes mieu
menaient avec elle. Il est à présumer que c'est une habitude encore en vigueur en écosse, et ailleurs. Burns l'avait pratiquée. En revenant de ces nuits précieuses, il les chantait, et le
ts d'ouest et les
gréable temp
is s'enlève d'
ruyère fle
n, ondoyant large
e fermier
nte luit, tandis
er à ma c
a chérie, le
nt les hirondel
bleu, les ch
aunes ou d'
eureux, par no
harmes de
ssant, l'épi
es créature
entement, nous ca
e la lune bri
taille, et te se
mbien je t'ai
rintanières, au
omne, au
aussi chers que
douce charm
er?oit, à la lisière des champs, des endroits où les épis renversés vous rappellent que ces ombres poétiques étaient après tout des êtres humains. Chez certain
e blé et les
s de blé s
ai pas cette
, parmi le
nuit du p
llons de blé
mière pure
allai ve
'envola à
entre le ta
nt un peu, e
ner à traver
t bleu, le v
lairement
eoir, elle le
s sillon
ue son c?ur
'aimais très
ai mainte et
s sillon
i dans une étre
on c?ur
cet heur
s sillon
une et les éto
nt brillaient s
oujours cette
s sillon
avec de che
joyeux
tent en amas
heureux e
plaisirs que j
s doublerai
se nuit les
s sillon
e blé et les
s de blé s
ai pas cette
parmi les
e la nuit, et que, dans cette atmosphère doucement ébranlée d'harmonie, les ames des deux amants s'élèvent jusqu'à la musique des sphères[621]. Le second est cette merveilleuse et chaste vision d'Edgar Poe, lorsqu'il aper?oit Helen, vêtue de blanc, dans le jardin enchanté, tandis que de l'orbe plein de la lune, une lumière de perle
nsi dire plus et ne s'interpose pas. Elle est comme br?lée par la flamme intérieure. Là, il est incomparable, direct, fort, et d'une simplicité merveilleuse. Il n'y a pas de luxe d'image; il n'y a pas de recherche d'esprit; il n'y a pas de déploiement poétique, pas d'élégance, pas de profondeur; il y a de la passion pure. Elle br?le clair, tant elle est dégagée de tout autre élément. C'est ici vraiment le c?ur de son ?uvre, le v
es gentillesses enjouées et badines, de petits compliments, des déclarations sans
chose, fine
te chose, si
erais dans
e perdre
je regarde,
isage qui
tressaille
petite chose ne
ace, et Amou
stellation
est mon
ette ame qu
chose, fine
te chose, si
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perdre mon
le-ci
in dans la mi
illette; dans la
ette blanche
seras
clave du desp
m'a bien fa
nant il me
'es pas
e a jadis trou
court moment,
reine dan
rester
in dans la mie
illette; dans la
ette blanche
eras à m
ts caressants mis autour d'un baiser et se jouant avec lui. C'est plus
sserai enc
asserai d
sserai enc
e Peggy
outes craintes,
s déf
is sur leurs
heureux q
bras, avec to
on trésor
de pour ma
ir de pareil
yeux si dou
e suis à toi
èvres, je sc
e briserai
sserai enc
asserai d
sserai enc
Peggy Ali
re, où tant?t la délicatesse domine comme dans la première des pièces qui suivent, et où tant?t la tendresse la
Polly
nte Poll
ne fleur qui f
oitié aussi
rit, puis se
ne peut l
tu et la candeur
Polly
les bras posséde
?ur loyal
donné de conna?
ède en Pol
le Polly
nte Poll
ne fleur qui f
tié aussi joli
simple que
le destinée no
ue du p?le à
nsée autour
erait te
se dressent, et le
ns rugissen
chère que mon
encore ma
ères chansons; elle fut écrite au co
sois à t
e convoitée
r ces sourires
iser le tréso
e je supportera
sclave du ma
m'assurer la r
e Mary
d, au son tremb
versait la s
a pensée p
, mais sans voi
f?t jolie, et ce
l'orgueil
disais au milieu
es pas Mar
ux-tu bris
pour loi, mour
bien bris
le faute es
pas rendre amo
ontre-moi d
ns douceur ne
de Mary Mo
vers sont si simples, est au co
t, et mon c?ur
où nous nous
hiver se fatigu
d'été ne m'a
résors qui cha
nt la ligne
royales, les cour
ordé;-car il t'
et la nuit amèn
ature donnera
oies passeront
toi seule,
re ennemi de
e nous deux
er qui brise
nheur, brisera
es et s'exhalent sur des lèvres qui ignorent la recherche. Ils passent naturellement de l'ame dans la voix, ne prenant que peu
i joyeux sur
ux qui jouaie
sées était aussi i
qui passait s
, ni ébats
anson ne peuven
si jolie et
l'angoisse
ourde est
un amour s
je n'ose qu
, muet, d
oulage pas l
issent ma
otte de g
ent?t dem
, d'une tristesse inexprimable. On trouve
riste,-je n'os
iste pour l'amo
ais une nu
mour de
pour q
pour q
is autou
mour de
ui souriez aux
nt, souriez
nger, gard
sauf mon
pour q
pour q
que ne fer
ur de quel
grande na?veté de plaint, et
foi, ta tendr
ainsi cruelle
compense envers
souffrant et
quitter ain
quitter ain
ien que mon
uitter ainsi
ais ces chagri
stant qui est
uver qui t'aim
ur comme le mie
superflu de les redonner ici. Qu'on se rappelle les vers sur cette nuit de Décembre qui fut plus douce qu'aucun des matins de mai[634], sur le rivage où il errera solitaire au milieu des cris d'oiseaux de mer[635], et surtout cette navrante pièce sur le dernier baiser, le baiser d'adieu éternel qui semble déchirer les lèvres qui se
elles sont vides. Tout s'en est retiré, images, idées, couleur. Que leur reste-t-il donc? La passion. Elles tremblent d'une flamme invisible. L'effet est insaisissable et pénétrant. Cela ne peut se comparer qu'à l'émotion que le frémissement d
r avec moi, douc
r avec moi, douc
ur un cheval ou
c?tés, oh! douc
n père, tes terr
ta race haute
tu veux m'avoir po
etit manteau, douce
difficile de se rendre compte du charme qu'a ce retour. Tout est dans l'inflexion musicale et sa douceur. Il faut pour cela se mettre en mémoire des effets analo
udrait retour
erait ai
André
'amour aime
t Camille est un
besoin dont rie
n'est beau que d
la soie, au vil
ergère, elle est to
c Vict
chesse à qui
Paris, si j'étai
serait que Thé
rèse, aux yeux
enre de charme qu'elle peut avoir, car elle est dans sa langue originale beaucoup plus accomplie que les e
! mon
ou, mon
serait
Eppie
mour, l
loi, le
d'être
ppie
! mon
ou, mon
serait
Eppie
plaisir
shonneur
is je t
ie Adai
nt valoir si bien celle du nom propre, que celui-ci prend une valeur musicale et poétique qui se passe de sens. Il revient avec persistance et avec une grace chaque fois accrue, comme ce nom que les amants redisent machinalement et avec délices
uche et désespérée, l'accent brusque et sombre de la voix qui accompagnent un adieu, es
rne sur un rivage l
t sur les bonds rug
erais mes
erais mon
e la peine fe
plus m'é
des femmes, o
ux donnés sont l
ton nouv
ton p
he dans
x tu y tro
ous citons encore. La première est un pur cri, mais si simple, si franc, si sincère, qu'il devient poignant. Ce
meresse, peux-
ruelle, de
mbien tu m
eresse, peux-
eresse, peux-
our si mal
tendremen
ents des aman
pas, ne me qu
s, ne me quitte
fet en est navrant. Il est impossible de lire, dans l'original, cette pièce, qui ne contient pas une image et qui est presque sans pensée, sans que, vers la fin, et par une inexprimable émotion qui e
ttée pour j
uittée po
ttée pour j
uittée po
m'as promis
ous sép
quitté ta fillet
jamais te r
reverra
abandonn
s aban
abandonn
s aban
n aimer u
e mon c?u
fermerai
s me réveil
us me réve
us les points d'où souffle le vent, J'ai une femme à moi, Si j'étais sur la colline du Parnasse[650]; et surtout les pièces écrites au moment de leur séparation et dans lesquelles vit quelque chose du désespoir des Nuits[651]. Enfin au-dessus de tout cela, pour la hauteur de l'inspiration, la pureté du sentiment, pour le désintéressement qu'on trouve rarement dans ses vers d'amour, il faut placer les poésies à Mary Campbell. Il faut mettre, au sommet, ce cri de remords et de douleur par lequel, tandis que l'étoile attardée qui aime à saluer le matin ramenait l'anniversaire des adieux, prosterné à terre, il implorait la chère ombre disparue de baisser les yeux vers lui, de sa place de repos bienheureux, et d'accueillir les gémissements qui déchiraient sa poitrine[652]. Et cet autr