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Robert Burns

Chapter 10 CE QUE BURNS A VU DE LA NATURE.

Word Count: 10827    |    Released on: 06/12/2017

l a passé son existence, non seulement à la contempler mais à la travailler, à lui donner sa sueur e

s tellurem atque i

endu un mode de comprendre la nature, très primitif, depuis longtemps abandonné par la poésie, parce que la forme agricole de société ayant disparu, ou plut?t ayant été recouverte par d'autres formes: militaire, religieuse, industrielle, il y a longtemps que les poètes n'écrivent plus pour les paysans, et plus longtemps encore que les paysans ne sont plus poètes. Par un accident unique, Burns nous rendrait donc une fa?on très ancienne de sentir

avait également vu ces contrées, dans leurs heures d'indicible tristesse, quand la teinte grise des roches se répand sur les flancs des montagnes, quand les brouillards arrivent, que tout s'assombrit et se mêle. C'est alors le pays mélancolique d'Ossian, plein de voix et de plaintes. Les clameurs des vents et des torrents s'élèvent de toutes parts; les vagues courent et mugissent sur le bord des lochs; le pale regard de la lune perce à travers les nuées; tout est gémissant et fugitif; on croirait que les ombres des morts traversent l'espace[705]. Ce charme de terreur, Macpherson l'avait déjà révélé avec une éloquence aujourd'h

s Hautes-Terres, mon

les Hautes-Terres,

cerf, à pours

les Hautes-Terres,

tes-Terres, a

a valeur, le pa

rre, partout o

urs les collines

gnes, couvertes

, aux vallées vertes q

, aux bois sauva

ts, aux ruisseau

s Hautes-Terres, mon

les Hautes-Terres,

cerf, à pours

s Hautes-Terres part

ique et d'une pure fidélité extérieure, ?un guide en rimes de l'écosse?, a dit sévèrement Emerson[709]. Malgré les révélations partielles, qui se trouvent peut-être plus dans les romans de Walter Scott que dans ses poèmes, ces montagnes attendent encore le poète qui les interrogera et leur fera dire leur secret. Si Byron avait vécu

les jours sombres, la mer et le ciel déploient des gris infinis. Sur la première, glissent des courants d'un vert pale, d'une douceur inexprimable; dans les brouillards et les brumes, où éclosent des lueurs argentines et d'incessants arcs-en-ciel, des roches humides et des falaises tremblantes passent dans les couleurs du prisme. C'est la région des lumières fugitives, des étranges crépuscules verdatres et lumineux, où les objets se fondent comme des rêves, hantée de légendes, habitée par une race solennelle et superstitieuse, où Staffa ouvre son portail, où Iona l'?le mystique dressait ses centaines de croix dans d'innombrables iris[710]. C'e

. Avec ses vastes baies, ses falaises abruptes, le vieux chateau de Greenan, le roc d'Ailsa Craig, et la masse puissante de l'?le d'Arran, derrière laquelle se couche le soleil, elle a un carac

rcher la grève

mugissements

de loin et surtout vers le soir. On est tenté de les rapporter aux heures où, après la journée de travail, le jeune paysan songeait devant la porte de Mount-Oliphant ou de Mossgiel, avec la mer lointaine sous les yeux. C'est ainsi qu'il a vu

grève s

ux de mer volent et

s roulants, écuma

e tournerai mon

les matelots; encore est-ce plut?t une image d'activité humaine et une comp

nt et la ma

tout droi

ile contre l'

rangement lo

ille

commencer à p

sommes vivants, s

grand hunier, hi

us bord

vant la bris

s la m

nt dissemblables. La vie des matelots, avec ses loisirs et son spectacle uniforme, ouvre les ames à quelques grandes impressions. Les paysans, courbés vers leur sillon, toujours réclamés par les exigences des saisons, tendant leur esprit à mille petits faits, ont le sens de l'activité minutieuse et peu de rêverie. Aussi près de la mer qu'ils habitent, elle leur re

mourir en ondulations à une faible distance de la mer. Elles n'ont pas le caractère puissant des montagnes des Hautes-Terres, ni le rude aspect de celles des Borders. C'est une suite de hautes collines pastorales, avec leurs ruisseaux, leurs plaques de bruyère, leurs creux tout tremblants de fougères; sur leurs flancs semés d'innombrables chardons se répandent des troupeaux, et parfois un berger se détache sur leur ciel. Elles ont à leurs pieds les landes réjouies par la chanson incessante de l'al

erts aux vagues impressions panthéistes. Burns a mieux compris ces collines moyennes; elles repara

l'?il d'o

essus les haute

pects sombres dont elles sont souve

esseux pend au fr

s assombri du ru

nguissantes les scè

passe à l'hive

pouillées, les pra

te afféterie de l'é

e orage q

collines sombres, l

ouragan et s'abrite

e précipitent, rougeatre

crèvent au-dessus de

les forêts dépou

ouvent au pied des derniers replis de ces hauteurs, com

res vantent leurs bosq

endissants répand

'est ce ravin de

isse sous les lon

sont ces humbles

la paquerette se c

égèrement parmi le

ot, souvent vient

strophes suivantes qu'on a déjà vues mais qu'on peut relire ici, au point de vue spécial qui nous occupe. C'e

aux flancs moussus, si

leur sein les jeune

sent leurs couvées à

ses troupeaux en jo

isent leurs couvées

ses troupeaux en jo

de Gowrie, ni les bord

harmes de ces moors

clair ruisseau, so

illette, ma pen

montagnes sera to

cume dans son rav

fillette, j'erre

s, inaper?ues, passent les

fillette, j'erre

inaper?ues, passent les rap

nts qui ont chacun son petit ravin vert, sont des traits charmants et exacts. Mais ce tableau est unique dans Burns; c'est, avec les autres t

s entre plusieurs cours d'eau; une rivière plus forte le coordonne, lui imprime une direction unique, une allure plus large et plus simple. Il y a moins de variété dans le détail; les lignes générales y ont un peu plus de sens et de repos. Des deux c?tés cependant, c'est la campagne, gracieuse par endroits, mais vulgaire, dénuée de caractère, portant partout des traces humaines, sans avoir le sentiment intime, qui, selon la fine remarque de Washington Irving, fait le charme de la campagne anglaise[724]. Elle n'en possède non plus ni l'éclat de verdure, ni la richesse de végétation, ni les vaporeux horizons. Elle porte encore à présent un certain air d'apreté, de rudesse, commun à toute l'écosse, et que Dorothée Wordswo

tures, de préciser les sites qui les ont inspirées. Il choisit parfois, il est vrai, des traits propres à sa contrée et qui ne peuvent être bien compris que par ceux qui l'ont visitée. Il parlera des ?moors d'un rouge brun, sous les clochettes de bruyères[730]?; il représentera la teinte rougeatre particulière que prennent les ruisseaux écossais lorsqu'ils sont gonflés par la pluie, les détours des petites rivières caillouteuses, bordées de noisetiers. Ce sont là des indices plut?t que des tableaux. Outre que ces traits sont communs à toute une région et pourraient s'appliquer à une grande partie de l'écosse, ils sont rares et trop rapides. On chercherait vainement en lui une de ces descriptions particulières et détaillées, telles qu'on en rencontre dans Wordsworth et dans Cowper, et qui, lues à tel endroit, s'encadrent exactement dans l'horizon, s'appliq

rapprochent l'écrivain du peintre, et font de bien des poèmes modernes des galeries de paysages. Il y a telles descriptions poétiques qu'on transposerait facilement sur la toile; il suffirait de les copier pour en avoir la transcription en couleurs et en lignes. Cela serait, avec lui, impossible. Il indique plut?t qu'il ne peint, et il suggère plut?t qu'il ne représente. Ses

rouverait un autre dans le refrain d'une chanson citée plus haut: ?Savez-vous qui demeure dans cette ville là-bas, sur laquelle brille le soleil du soir?[732]?;

spendu au-de

nt de toutes

l'extrémité d'un paysage de moors et de ces marécages qu'o

llines là-bas o

s et ces maréc

hiver a clos

it d'hiver e

s bourrus frappai

'hiver étaient noi

rillants du large soleil couchant[737]?.-?Les nuages aux ailes rapides volaient sur le ciel constellé[738]?.-?Les ombres du soir se rencontrent en silence[739]?.-?Les averses bruissantes s

t beaucoup d'espace, une large vo?te de ciel. Quelques-uns ont été

it se ramass

inconstante

ge obscur est

sser au-dessu

maintenant q

rsées se réunisse

urs, mais toujours très prolongée et très vaste. On est toujours en plein air

se désolent dans

frimas, sur

n blanc

e neige, aveuglants, sau

sant le j

Quel joli tableau matinal, avec sa pla

he d'été,

e de la Natu

marchai pou

r l'air p

evait au-dessus de

rieuse lumiè

lanaient dans

s, elles cha

aysage tout en ciel e

ent tombés, l'

passaient le

urlait sur

nts des ravins lui

n assemblement rapide de plusieurs traits, chacun d'eux extrêmement bref et solide. Les coups de pinceau tomb

t rauquement ven

s rayons expi

rd sur les bois

essus du cours tort

uit, sa direction, l'instant du jour, l'expression des rayons du soleil, la saison, l'aspect et la couleur des bois. Que

ant Borée, pi

ment dans les b

jette une lue

n, au su

rs la neige qui d

sée en tour

avec la neige; et quand il s'agit de celle-ci, la strophe n'est pas achevée par quelque détail littéraire; en quelques mots, il y a deux actes d'observation, les deux aspects de la neige: ou le

uriant revient

Hiver s'enfuit

istal sont maintena

bleu est le c

sur la montagne,

e le reflux de

ents des hivers de là-haut, pour comprendre ce qu'il y a de justesse dans cette joie rendue aux airs, et dans

li et silencie

tels dorment déliv

, je vois te

collines faib

laisir, ton cro

le ruisseau

naires: au loin, les hauteurs vagues, indiquées à peine et baignées dans une lumière indécise; à nos pieds, tous les ruisseaux peuplés de croissant

vers avaient une étrange puissance d'évocation, et qu'ils étaient pleins d'une poésie si condensée qu'avec quelques mots, ils éveillaient une suite prolongée d'images[751]. L'Allegro et le Penseroso surtout possèdent cette magie de suggestion; maintes de leurs brèves descriptions contiennent de longues rêveries. Il en est un peu de même de Burns. Il y a, dans ses coups de pinceau rapides, cette vertu mystérieuse

est toujours net et court. Cette précision ne l'abandonne jamais, alors même que le sujet qu'il traite semble le plus éloigné de la vie réelle. S'il parle des plantes, il donnera l'endroit précis où elles poussent; s'il parle d'oiseaux, il indiquera la saison, l'heure du jour, où ils chan

lis fleurit pr

re au pied

urgeonne d

est blanche com

ouette éveille

ses ailes moui

midi, dans

ir les écho

age, de ses no

dort le jour

tte, gazouilla

a vers l

le plus gai fil

doucement

x forte, le linot

doux et

e réjouira le

evelure ja

ime les coll

aime les

nte les vallé

vol élevé le

hautes futaies

les sentiers

noisetier ab

épandue le

elle contient des images fausses, par exemple: ?Et doucement le rossignol chanta sur l'arbre?. D'abord le rossignol chante dans un buisson bas, et jamais

st faite l'harmonie des champs, de percevoir les sympt?mes légers qui précèdent les mouvements atmosphériques ou plut?t qui en font déjà partie et en sont comme la frange; lorsqu'il s'agit de posséder les habitudes et les préférences des plantes, leurs heures, leurs endroits et leur saison, les coutumes et les habitats de tant d'oiseaux et d'animaux, on entre dans une étude immense. Une vie humaine y suffit à peine. Wordsworth y a consacré la sienne, avec l'assiduité d'un savant, pendant les trois quarts d'un siècle. Chaque jour il a examiné la nature; il en a fait son occupation unique; il e

plus simple et plus désintéressée. Il n'y recherche ni les tableaux brillants, ni les comparaisons éloquentes. Ce n'est pas un artiste qui l'étudie, c'est un paysan qui la cultive; les faits le frappent, non parce qu'ils sont curieux, mais parce qu'ils sont ordinaires. Ce qui l'attire dans les choses, ce n'est pas leur pittoresque, mais leur réalité, leur importance au point de vue de la vie rurale, la place qu'ils y tiennent; le pittoresque ne vient qu

que le foin

ondulait dans

zerne fleurit blan

ouvrent dans les c

toresque un peu extérieur qui le frappera, ce sera le moment précis de vie rurale où il se trouve, le moment où l'on fait sortir les vaches qui ont vêlé, et où on travaille activeme

e jamais battr

e croc-en-jambe à

olte à travers mo

chiendent

in qui branle tout

ans le s

rce qu'ils sont les plus secoués et les plus m?rs, se p

deur merveilleuses, ne paraissent presque pas dans ses vers. Lorsque par hasard il les rencontre, il leur donne quelque chose d'arrêté et de précis qui leur enlève une partie de leur charme ou de leur terreur. Le c?té vaporeux, flottant et perdu des choses, par lequel certains esprits aiment à les contempler, parce qu'elles sont par là plus transformables, et sur qui furent constamment fixés les beaux yeux rêveurs de Shelley, n'existe guère pour lui. D

plus sur le bo

au visage ridé de la

Cynthia d'a

s le ciel é

étés dorment da

nt dans le

s le long

isetiers qui s'é

vagues qui gli

s sous la

la vallée

de rosée, la

liment et f

rgent dans les

e chose de bref et d'un peu sec, de limpide, qui lui fait rendre si bien la clarté froi

les jaunies jon

eant comme des

sent le souffle

grêlons

es froids comme

de gelée bl

rs qui décrivent si b

mi comme l'?il f

rillait très haut au d

, sous son r

ement sa cro?te, sur la

sement du chant clair et du vol léger de l'alo

en remontent transformées et toutes chargées de sa pensée. Il y a bien des jours, bien des années qu'elles se sont déposées au fond de lui; elles y sont restées ignorées et perdues dans les profondeurs où le souvenir cesse d'être volontaire; elles y ont subi un lent et mystérieux travail; un choc les ébranle, elles reparaissent parfois presque méconnaissables de ce long séjour dans une ame humaine. Une partie de l'infinie poésie de la

itaire, est plut?t le propre des poètes d'imagination que des poètes de passion. Il y en a plus dans Shelley et dans Coleridge que dans Byron et dans Burns. Pour s'envelopper de ces ornements, la pensée a besoin de loisir qui lui permette un moment d'arrêt, et lui donne du répit pour cette toilette. Le sentiment violent est volontiers nu, parce qu'il est impétueux, sa fougue l'emporte à travers ces ajustements. Il s'en soucie peu. Il est pressé d'atteindre, de frapper, de sentir le choc de son but.

l il est permis à tous les poètes de puiser comme à un coffre commun. Ce sont des yeux comme des étoiles pendant la nuit; des cheveux dorés comme des anneaux d'or, noirs comme l'aile du corbeau, ou blonds comme le lin; ce sont des joues comme des lis tachés de vin; des lèvres comme des cerises m?res protégées du vent froid par des murs ensoleillés; des tailles comme les jeunes frênes qui montent au-dessus des buisson

ue ceux qui se rencontrent généralement dans ses descriptions directes. L'observation est toujours brève et nette, mais elle s'applique à des phénomènes plus fugitifs, plus changeants, plus susceptibles de se perdre dans l'ame et de se confondre confuséme

s brillants que l

t l'avers

sur le crista

les fleurs ra

b

le sein d

séjourne au soi

t et pur était

r de la jol

enc

st comme l'

ts rayons de sol

nt de la montagn

fugitives dans Tam o' Shanter, pour laquelle un poèt

ont comme des

fleur, ses pé

ige qui tombe

nche, puis fon

es éphémèr

e vous puissiez en

rme adorable d

uit dans l'

de lumière, de nuances à peine per?ues, sont des effets rares dans Burns. Ils manquaient pou

pratique en quelque sorte. Les faits demeurent toujours précis, nets, perdent à peine un peu de leurs contours. En sorte que cette étude plus profonde des sensations de la Nature nous fait seulement mieux sentir encore combien

ments et de voix; elle est sillonnée de mille animaux qui la peuplent et la font vivre. De tous c?tés, on voit les lièvres courir le long des sillons, les volées criaillantes de perdrix partir, les couvées de grouse courir sous la bruyère, les aigles passer au-dessus des collines. Les oiseaux de toute espè

nt les prés et l

chantent parmi

dans leurs jeux amoureu

aux le ramier roucoule

était ho

e plus sombre a

ssait avec un bo

beuglaient à la place

est sans bêtes, que les scène

? Nith, sont tes

s éployées fleu

nt sinuent tes

ouent à travers

laciales collines, l

orages parmi les

ent, écument, rougeatres

crèvent au-dessus de

es forêts effeui

ses rendent une m

ce que les animaux tiennent da

iers et les chèvref

qui piaillent

al qu'on voit file

ont ma m

r, chez la plupart des poètes, si on tuait

s, ce sont des coins de collines, de prairies ou de champs, dans lesquels ils figurent avec une touch

colline, l'é

ment de parquer l

, du champ aux n

i tristes et

e, comme dans le passa

vellement vêlées beu

x fument à la cha

heure sur le bor

?tre que je

praik, au c

onne lett

e du début, il faut savoir que les paysans écossais, à cause des vents violents, maintiennent le sommet de leurs meules, par des cordes et une couche de chaume. Parfois même, ils les recouvrent de morceaux de toile. ?Nous f?mes frappés, dit Dorothée Wordsworth, par la vue des meules de foin, retenues par des

eules mettent leur

cordes assurent les ré

de terre sont mis

et glacée de l'h

où elles se réjouissent

ux butin de bour

in frugal dans les ma

par l'homme, ce

s et étouffées dans

fusils s'enten

s, chancelantes, se

mées unies par le

fants, gisent en

tique peut se défendre

es sauvages et impit

plus dans les champs,

ésonnent plus de

e sifflement joy

au haut d'un pe

atres précèdent l

in et large s'épa

a Vierge ondulent capricieusemen

t les paysages de Burns sont souvent des

s m?rs et les

uit frémissant de

ui t'élances des

rger que la grise

le travail est interrompu par la pluie, qui se mettent à l'abri quand l'averse

nneurs se blottissent

'averse froid

t en courant da

sser le

onsacre l

imes

ême genre appara?t d

gerbes renversé

e soleil clign

coure rejoind

e ma cha

curling qui se dirigent vers les lochs gelés, des gens qui parcourent la campagne en chantant et en sifflant. Toute cette animation s'ajoute à celle que t

i, les primevèr

moi, poussent

i, dans les gle

e mauvis e

?on de charrue a

semeur atte

t pour moi un

qu'un qui ne s'

folatre eff

aux les jeunes

ve nage maje

t heureux

rme la porte

les moors sif

ouche, inéga

sur la colline b

tte, entre l'omb

lle à c?té de

nte sur ses ail

hagrin, je regagn

n retirer. Voici l'hiver: la description physique, brève et ferm

s'enveloppe

la boue co

ochs, les curler

marchant

longe des rives couvertes d'arbustes, il faut q

lés de paquerettes, to

filles mettent le

g de berges couvertes de

is d'au

joignent aux ch

te du jo

seau le long des rives plus abruptes, et il faut remarquer comment chacune de celles-ci est précisée, avec sa végétation favorite. Les détails sont accumulés les uns sur les autres. Ce n'est pas tout; il y a du haut de ces rives des bergers qui cha

n de la nature elle-même jusqu'à ne lui laisser que très peu de place, comme dans la strophe suivante o

ait clos le

ng avaient quitté le

affamé avait

jardins

ge perfide le déc

ù il a pa

retentir la campagne de leurs chansons. C'est un laboureur qui va retrouver sa charrue et chante joyeux dans la fra

is un matin,

yeux laboureur c

antait, il dis

me celle du laboureur, d

matin s'élan

'air, la rosée

boureur, elle sif

le redescendra v

s'en va, la bêche sur l'épaule. Et sa cha

mai arrive a

bocages dont la

s, occupées s

ier, avec

cristal tomb

sont tous

fumées passent

ier avec

pre matin éve

à chercher son

rs les rosées,

ier, avec

r expirant d

au du repos

es bras qu'il

r, avec sa

hamps, avec ses fatigues et la poésie qui, malgré tout, flotte autour d'elle. Un bel exemple est le retour du labo

ffle bruyamment avec

décroissant es

uses reviennen

antes de corneilles

de fatigue, s'en

beur de la sema

bêches, ses pio

e lendemain dans

moor, il dirige ses p

de paysans, anoblies par le crépuscule et toutefois tra?nant

emps, à la fra?cheur des matins, aux parfums du soir, aux douceurs des nuits claires, aux sensations agréables par lesquelles elle nous enveloppe dans ses grandes caresses, aux joies universelles auxquelles notre corps participe. En dehors de cela, il a rendu surtout les aspects familiers d'une campagne cultivée; chez lui la nature est un arrière-plan à l'activité humaine. Il l'a vue comme un paysan, bien que le sentiment de la propriété n'apparaisse pas une fois chez lui, pas même le désir de posséder un bout de terre, ou de dire: ?ce sont là mes arbres?. Cet amour du sol n'existait pas dans le cercle de pensée des fermiers de ce temps et de ce pays. Chez lui la nature ressemble au spectacle dont on jouit au mois d'Avril ou de Septembre, lor

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1 Chapter 1 LES VIEILLES BALLADES[18].2 Chapter 2 LES VIEILLES CHANSONS.[83]3 Chapter 3 LES PETITS POèMES POPULAIRES.4 Chapter 4 L'OBSERVATION DIRECTE ET LE MOUVEMENT.5 Chapter 5 L'HUMOUR DE BURNS.6 Chapter 6 QUE LE GéNIE DE BURNS ABOUTISSAIT AU THéTRE.7 Chapter 7 LES ASPECTS NOBLES DE LA VIE. - L'éCHO DE LA RéVOLUTION FRAN AISE. - BURNS POèTE DE LA LIBERTé ET DE L'éGALITé. - LA POéSIE DES HUMBLES.8 Chapter 8 LA POéSIE DE L'AMOUR.9 Chapter 9 LA COMéDIE DE L'AMOUR.10 Chapter 10 CE QUE BURNS A VU DE LA NATURE.11 Chapter 11 LA TENDRESSE POUR LES BêTES.12 Chapter 12 OUVRAGES SUR LE DIALECTE éCOSSAIS DES BASSES-TERRES ET LA LANGUE DE BURNS.13 Chapter 13 PRINCIPALES éDITIONS DE BURNS, ET PRINCIPALES BIOGRAPHIES.14 Chapter 14 RENSEIGNEMENTS SUR LA FAMILLE DE BURNS, SUR DES PéRIODES PARTICULIèRES DE SA VIE, SES CONTEMPORAINS. DOCUMENTS DIVERS.15 Chapter 15 LA CONTRéE DE BURNS.16 Chapter 16 PRINCIPAUX ARTICLES DE CRITIQUE MORALE OU LITTéRAIRE SUR BURNS. DISCOURS. - VERS.17 Chapter 17 HISTOIRES GéNéRALES18 Chapter 18 LA VIE RELIGIEUSE, LA RéFORME, LE PRESBYTéRIANISME. L'ORGANISATION DU CLERGé, LA DISCIPLINE, LE MOUVEMENT D'éMANCIPATION.19 Chapter 19 No.1920 Chapter 20 DESCRIPTION DU PAYS éCOSSAIS. LES BORDERS. - LA COTE OUEST. - LES HAUTES-TERRES. - SITES ET SOUVENIRS HISTORIQUES.21 Chapter 21 OUVRAGES SUR LES M URS, LES HABITUDES, RECUEILS D'ANECDOTES, ROMANS QUI SERVENT à SE FORMER UNE IDéE DE LA CONDITION ET DE LA VIE DU PEUPLE.22 Chapter 22 HISTOIRE LITTéRAIRE DE L'éCOSSE. CHANSONS, BALLADES, PETITS POèMES. SUCCESSEURS DE BURNS.23 Chapter 23 Boucher.-William Cowper, sa correspondance et ses poésies, par Léon Boucher. Paris, Sandoz et Fischbacher, 1874.24 Chapter 24 de Laprade.-Histoire du Sentiment de la Nature, par Victor de Laprade. Prolegomènes. Didier, Paris, s. d.25 Chapter 25 Shairp.-Studies in Poetry and Philosophy, by J. C. Shairp. Third Edition Edinburgh, Edmonston and Douglas, 1876.